• La candidate à la primaire socialiste puise des idées auprès du député-maire de Laval.

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    Ségolène Royal et Guillaume Garot, hier, à Laval, lors d’une table ronde avec des syndicalistes enseignants et des parents d’élèves

    Ne lui parlez plus de DSK. « Je me suis fixé une règle : plus aucun commentaire sur cette affaire. Et j’interdis à mon entourage de se disperser. » Les sondages, qui la placent très loin derrière François Hollande ? « Je ne les lis pas. Je ne me compare pas aux autres. » qu’on se le dise : Ségolène Royal est « dans l’action », à quelques semaines du dépôt des candidatures à la primaire socialiste.

    « J’ai appris de 2007 »

    La présidente de la région Poitou-Charentes a passé la journée d’hier en Mayenne, sur les terres de son plus fidèle soutien, le député-maire de Laval, Guillaume Garot. Un « élu de terrain », « solide », qui « ne flotte pas au gré du vent », apprécie-t-elle. « Je crois à la fidélité en politique », confirme l’intéressé.

    L’effet Royal est-il retombé après la défaite de 2007 ? Au contraire, répond Guillaume Garot : « Elle est la seule à avoir l’expérience d’une campagne présidentielle et la crédibilité dans l’action avec le pass contraception et la loi contre la violence scolaire. Elle peut également mobiliser les catégories populaires, sans lesquelles nous ne gagnerons pas l’élection. »

    En attenant, Ségolène Royal laboure la France, entourée d’une équipe resserrée, à l’organisation quasi « militaire ». « J’ai appris de 2007 », dit-elle.

    Le déplacement mayennais était consacré aux questions d’éducation, « la priorité des priorités ». Ségolène Royal a égrené ses propositions. Un plan pour éradiquer la violence à l’école, « pour que les élèves n’aient plus la peur au ventre ». La présence de deux adultes par classe. Le recours à des intermittents du spectacle, pour enseigner la poésie, le théâtre.


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