• 08 juin 2011 : un "non-évènement"? (31/05/2011)

    La Conférence nationale sur le handicap, qui doit avoir lieu ce 08 juin 2011,  ne mobilise pas autant que celle du 10 juin 2008.

    L'éditorial 231 ( lire ici ) était intitulé : « 08 juin 2011 : conférence privée ? ». Cela semble se confirmer.

    Il faut vraiment vouloir des informations concernant l'évènement pour en trouver sur le net : les médias télés, radios ou la presse papier ne l'évoquent même pas.

    En 2008, un certain nombre d'engagements avait été pris par le Chef de l'Etat et son gouvernement : il est possible d'en prendre connaissance afficher ici ). Chacun pourra ainsi se faire une idée sur ce qui a réellement été réalisé.

    A défaut, un document a été publié par le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).« Politique du handicap : avancées et limites (2008-2011) ». Il peut être consulter : afficher ici

    En,fin, monsieur Patrick Gohet répond aux questions de « handicap.fr » ce 31 mai (afficher ici). A huit jours de la conférence nationale le président du CNCPHne fait guère de révélation sur le contenu de cette journée. Le moins que l'on puisse dire est que l'enthousiasme n'y est pas.

    A la question : « Quels seront ces grands thèmes à l'ordre du jour ? »
    La réponse est : 
    Le programme annoncé porte sur l'accessibilité, l'éducation, la formation, l'emploi. Je pense que les participants, en particulier les ministres, seront conduits à aborder d'autres questions. »

    Tout cela en une journée ? En période déjà électorale, le handicap ne mérite-t-il pas mieux que des discours convenus ?

    Il y a fort à craindre que la conférence national ne reste un non-évènement, sans consistance. Mais ne faisons pas de procès d'intention. Comme l'a si bien écrit Montaigne :  L'homme est malmené non pas tant par les événements que, surtout, par ce qu'il pense des événements"



  • Crédits photo : Martine ARCHAMBAULT/Le Figaro

    Elle n'est plus un critère de sélection, selon une étude de WIT Associés. 

    Les traditions ont la vie dure, mais pas toutes ! Ainsi, la lettre de motivation, véritable must de tout dossier de candidature pour décrocher un job il y a encore peu, n'a plus la cote. Elle n'entre plus dans les critères de sélection des RH, affirme une étude du cabinet de conseil RH WIT Associés, à paraître aujourd'hui.

    À preuve, 76,4 % des DRH interrogés affirment qu'ils n'écartent plus une candidature si celle-ci n'est pas accompagnée d'une lettre - manuscrite ou non - de son expéditeur. En revanche, sans un bon CV, un dossier ne retient pas l'attention et 69 % des DRH disent qu'ils ne liront pas la lettre qui l'accompagne.

    Comme le souligne Rafaël Vivier, coach chez WIT Associés, la lettre de motivation a perdu au fil des années toute utilité. «La plupart sont des lettres types ne présentant aucun intérêt. Mieux vaut ne pas envoyer de lettre de motivation type et préférer un paragraphe explicitant le parcours et le cheminement du candidat», conseille-t-il.

    Avis enfin aux mauvais élèves en orthographe : une lettre de motivation mal écrite ou comportant de nombreuses fautes est pire que tout. Elle est purement et simplement «rédhibitoire» et 93,5 % des DRH la mettent systématiquement au panier… même si le CV est intéressant.

     

    Par Christine Lagoutte

  • Invitée ce matin de JP Elkabach sur Europe 1, je me suis exprimée sur le nucléaire .

    J’ai rappelé qu’en France nous avons 58 réacteurs et 19 centrales qui produisent 75% de l’électricité et 17% de la consommation totale d’énergie.

    Mon choix c’est que l’on peut, comme l’a montré le débat public que j’ai organisé à Poitiers le lundi 23 mai avec différents experts contradictoires, sortir du nucléaire en 40 ans, c’est-à-dire fixer un objectif ferme pour que l’ensemble de la mutation énergétique et industrielle puisse se faire dans de bonnes conditions.

    Je suis favorable à trois choses:

    D’abord un plan massif d’économies d’énergie puisque l’énergie la moins chère c’est quand même celle que l’on ne consomme pas. Nous pouvons nous fixer un objectif de 60% d’économie d’énergie à faire dans notre pays, ce qui déboucherait sur des créations d’activités et d’emplois. Plusieurs centaines de milliers d’emplois peuvent être créés dans le domaine des économies d’énergie, à commencer par l’isolation des logements.

    Ensuite la montée en puissance des énergies alternatives, comme je l’ai fait dans ma région . Tous les lycées de la région Poitou-Charentes, par exemple, sont couverts de toits photovoltaïques. Nous pouvons donc mener une telle politique à l’échelle nationale.

    Troisièmement, l’organisation de la sortie du nucléaire avec des objectifs politiques extrêmement fermes pour que nos ingénieurs nucléaires qui sont parmi les meilleurs du monde, puissent s’engager et se reconvertir dans le démantèlement des centrales. Je veux que l’on garde au moins deux réacteurs nucléaires comme des laboratoires pour continuer à faire des recherches, notamment sur le traitement des déchets nucléaires.


  • PARIS - Le Parti socialiste a estimé mardi que "la prime de 1.000 euros" aux salariés promise par le gouvernement "se dégonfle" et ne restera qu'un "gadget médiatique".

    "Symbole de la politique menée par ce gouvernement, la prime de 1.000 euros, annoncée comme la mesure censée améliorer le pouvoir d'achat des Français et mieux répartir les richesses, ne restera qu'un gadget médiatique", a jugé la direction (Bureau national) du PS dans un communiqué.

    "A la lecture de l'article premier du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale, consacré à cette prime, on comprend que sa mise en place a été pensée pour que la très grande majorité des salariés n'en voit jamais la couleur", écrit le PS.

    "Simple redéploiement de mécanismes déjà existants, comme l'intéressement ou la participation, cette prime n'est obligatoire que pour les grandes entreprises dont les dividendes sont +en augmentation par rapport à la moyenne des deux exercices précédents+", déplore le PS.

    "Dans les entreprises de moins de 50 salariés, elle sera versée uniquement si l'employeur le décide ! Il s'agit surtout d'une fausse prime de 1.000 euros, puisque aucun montant minimal n'est prévu par la loi !", poursuit le texte.

    "En parallèle, les actions du gouvernement convergent toutes pour miner le moral des Français et détériorer leur pouvoir d'achat", déplore le PS qui évoque les "près de 10 millions de salariés au SMIC à qui le gouvernement a refusé systématiquement d'accorder le moindre coup de pouce", les "5,2 millions d'agents publics au pouvoir d'achat gelé", les "millions de Français asphyxiés par les hausses du prix du gaz et de l'électricité".

    Le PS organisera "dès 2012, une conférence salariale, dont l'objectif sera d'augmenter les salaires, pour plus de justice et pour plus de croissance", car "chaque Français aura pu constater que le +travailler plus pour gagner plus+ n'était bien qu'un slogan de campagne".






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