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    Graves menaces sur Renault Douai et Sandouville

     

    Roger Silvain

    Ancien secrétaire général de Renault Billancourt

    Et administrateur RNUR de 1981 à 1986

     

     Le comportement et les interventions d’Ayrault et de Montebourg - qui jugent "acceptable" la suppression de 7000 emplois à Renault - est scandaleux.

     L’état reste actionnaire principal de Renault et, tout en dissertant sur le " produire en France" (pardon, le "made in France " !, les gouvernements refusent de poser la vraie question : les voitures Renault vendues en France doivent-elles être produites en France  OUI ou NON ? Actuellement c’est le cas pour 20% seulement des véhicules vendus chez nous.

     Ajoutons que le choix du tout électrique à la place de l’hybride et de l’hydrogène, qui sont les vraies solutions du futur, est considéré comme mauvais par de nombreux ingénieurs.

    Qui peut croire encore à leurs promesses ?

     Souvenons nous il y a 2 ans Ghosn la main sur le cœur annonçait à Flins la construction d’une usine de batteries. Aujourd’hui c’est fini et les batteries, élément majeur des véhicules électriques viendront de chez Nissan au Japon !

     De son côté l’état devait créer un réseau national de bornes de rechargement !

    Quant à la première expérience française, Heuliez en Poitou Charente qui devait être sauvée par le Conseil Régional, elle est... en redressement judiciaire !

     On nous avez fait le même coup avec le méthanol quand Breton ministre de Raffarin avait juré-promis qu’en deux ans le territoire allait être équipé !

    Qui aujourd’hui parle encore de méthanol ?

    Mais pour revenir à la voiture électrique : la moitié seulement du parc de véhicules nécessiterait une centrale nucléaire en vue du rechargement des batteries !

    Qu’y a-t-il derrière ces "erreurs" ?

     La réalité c’est que Bruxelles a programmé depuis longtemps la disparition de la production automobile en France d’ici 2020.

     C’est pourquoi la casse nationale est organisée partout où l’état a le pouvoir de décider. Dans ces conditions le "produire français" n’est qu’une mousse médiatique. Cela avait déjà été le cas pour Billancourt en 1992. Et déjà dans les années 70 Giscard et Helmut Schmidt avaient programmé ensemble la désindustrialisation de la France, notamment la fin de la machine-outil qui était le cœur de métier de Billancourt. A l’Allemagne la grande industrie , à la Francele repli sur le tertiaire : les capitalistes français et allemands voulaient réduire la classe ouvrière française qui venait de mener la plus grande grève de l’histoire en 1968.

    Sauver Renault Douai et Sandouville

     Si les luttes ne montent pas, le pouvoir annoncera pour 2016 que Sandouville et Douai sont "finies". Des millions de jeunes ne pourront devenir ouvriers, techniciens, ingénieurs … Notre pays devra importer de plus en plus, exporter de moins en moins, et courra à la ruine financière.

    Voilà les vrais enjeux pour la classe ouvrière et pour le pays.

    Mais les états-majors syndicaux, notamment des fédérations vont-ils se mobiliser sérieusement pour la filière automobile (PSA, Renault et les équipementiers) ? Vont-ils mettre en cause sur le fond, l’euro, l’Union européenne et le "détruire en France" européen, ou vont-ils faire … le minimum syndical avec un seul objectif caché "Ne gênons pas nos bons amis du PS !" ?

     

    A la classe ouvrière de s’en mêler pendant qu’il en est encore temps !


  • 30 avril 2013

    TRELON - L'Urbanisation au fil du temps, vue du ciel

    Internet permet aujourd'hui d'utiliser des outils sophistiqués qui permettent de voyager dans les airs au dessus de n'importe quel endroit du globe. Mieux encore, on peut également voyager dans le temps en survolant certaines zones à l'aide de photographies aériennes anciennes. C'est ce que j'ai fait en utilisant des clichés aériens de 1947 et 1950. La zone concernée se situe au départ de la rue Clémenceau et de la rue Salengro.

    TRELON 1947© GEOPORTAIL

    Nous sommes en 1947. En bas, sur la droite, on peut voir les bâtiments de la Verrerie Blanche qui sont encore présents. On constate l'absence de constructions sur la rue Clémenceau. Entre les deux rues on découvre l'immense parc boisé du Château des Carmes qui est encore intact. Le château est alors un Hospice pour vieillards et indigents depuis son rachat en 1933 par la Ville de Trélon. Il deviendra ensuite une Maison de Retraite.

     TRELON-1950© GEOPORTAIL 

    Nous sommes en 1950. On constate quelques changements. La Verrerie Blanche a été rasée en partie. En haut de la rue Clémenceau on peut voir de nouveaux logements locatifs qui ont donc plus de 60 ans aujourd'hui. Le vaste parc du château des Carmes est toujours intact et deviendra ensuite un Parc Public dans les années 60.

    TRELON-Vue aérienne 2011© GEOPORTAIL

    Cette photo aérienne concerne le même endroit  aujourd'hui. Beaucoup de changements sont intervenus. En bas Le Parc est occupé par un nouveau casernement pour la Gendarmerie. Une nouvelle Maison de Retraite a été construite en 1989, à côté de l'ancienne. On note également l'apparition de petits logements locatifs. En haut c'est le Foyer de Vie Claude Jourdain qui sera construit à partir de 1972 en occupant une superficie de 4 ha. A proximité, dans la rue Dimanche et la rue du Canada d'autres logements locatifs ont également été construits. En haut à gauche on peut voir la pâture sur laquelle vient d'être construite la nouvelle Maison de Retraite du Chemin Vert.

    Lotissement © GEOPORTAIL

    La photo aérienne ci-dessus a été prise avant l'apparition d'un autre lotissement rue des Eglantines.

    Lotissement1© GEOPORTAIL

    Cette autre vue récente prise au même endroit nous montre le nouveau lotissement de la Pierre trouée. La rue des Églantines rejoint désormais la rue de l'Etoile et la Route de chimay. Pas très loin, un autre lotissement « La Coulonnière » est également en cours d'achèvement et les 13 parcelles ont été vendues.  Beaucoup d'autres maisons individuelles ont également été construites au cours de cette première décennie du XXIe siècle, notamment rue Zola et rue Victor Hugo (voir ci-dessous)

    TRELON LotissementLotissement du Domaine du Grand Dieu

     

     

    Posté par CHRIS NORD à 17:13 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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    GREENPEACE
    Embarquez avec nous à bord de l’Arctic Sunrise !
     
    Cher(e) ami(e),

    Comme vous le savez déjà, dans le cadre de son tour d'Europe pour soutenir les pêcheurs artisans , l'Arctic Sunrise arrive bientôt en France.

    Que diriez-vous de faire partie de l'équipage de notre célèbre brise-glace pendant une journée le 27 mai à Saint-Malo ?

    Je monte à bord de l'Arctic Sunrise
    Pour cela, rien de plus simple : il vous suffit dans un premier temps de rejoindre la flotte de bateaux virtuelle qui escorte l'Arctic Sunrise dans son tour d'Europe en réalisant votre propre bateau.

    Ensuite, en partageant avec vos amis, votre famille, vos collègues votre engagement vous devrez constituer la plus grande flottille de France...

    Vous avez jusqu'au 15 mai pour rassembler tous vos matelots. Si vous êtes à la tête de la plus grande flotte, nous vous ferons parvenir un billet de train aller/retour en seconde classe et vous serez accueilli(e) à Saint-Malo en invité(e) d'honneur sur le navire par l'un des membres de l'équipage.


       
    À très bientôt !

    L'équipe Greenpeace


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    Greenpeace - 13 rue d'Enghien 75010 PARIS
     
     

  • The Alainlerigolo's jazz band

    http://api.ning.com/files/PD*OEYumS6U4q7vPRWJbQ8wk17yz2Zgp2ENiF9jznGngD-TXifgfd6ttAXffSn*R*ddGmU84913R4U*CXHWNiCBxDR-*Bgk9/040.GIF

     
     

     

     

     

     
    Par Alainlerigolo - Publié dans : Humour - Communauté : Pour l'amour de l'humour 
     

  • Cyril LAZARO

     
    Lundi 29 avril 2013 1 29 /04 /Avr /2013 19:20

    Le patronat siffle, voyez qui rapplique !

     

    Sur l’ordre du gouvernement, l’Assemblée nationale a donc rejeté l’examen de la proposition de loi d’amnistie pour les syndicalistes condamnés lors de conflits sociaux. Cette loi était pourtant réduite à peau de chagrin après son passage devant le Sénat. Elle n’arrivait même pas au niveau de celle adoptée par Chirac en 2002.

    Suite à l’affaire Cahuzac… et aux agressions homophobes qui ont accompagné les manifestations contre le mariage pour tous, il s’agirait, selon le gouvernement, d’avoir « une seule réponse, le respect de la loi républicaine pour tous ». S’appuyer sur leurs propres fraudeurs et les exactions de l’extrême droite pour s’en prendre, une fois de plus, aux travailleurs, il fallait oser !

    Ces poulets qui ont peur des œufs...

    Ce refus d’une amnistie (pourtant bien limitée), vise précisément les travailleurs de Continental, de La Poste et d’ailleurs, qui se sont battus pour leurs emplois. Il vise ceux de PSA Aulnay, dont huit grévistes ont été licenciés pour des jets d’œufs et autres broutilles, à qui le gouvernement envoie les CRS dès qu’ils rendent une visite de courtoisie au Medef, au siège de PSA ou ailleurs.

    Il y a quelques jours, c’est encore un militant CGT d’Alès qui a été condamné à deux mois de prison avec sursis, 1 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité pour avoir jeté un œuf lors d’une manifestation en 2010. Avec cet œuf, il aurait traumatisé pas moins de... 12 policiers !

    « Ce sont les patrons les casseurs »

    Alors un peu de sérieux. Si violence il y a, c’est du côté du patronat, de son gouvernement, de sa police, de sa « justice ». Comme le disent les grévistes de PSA, « ce sont les patrons les casseurs », ce sont eux qui cassent les emplois, qui cassent les usines et qui sortent la matraque contre les travailleurs.

    En réalité, ce refus d’amnistie, cette dernière agression juridique à l’encontre des travailleurs en lutte, est d’abord un message du gouvernement d’allégeance envers le patronat. Un message parfaitement clair.

    Des gages au patronat

    Lundi 22 mars, le journal pro-patronal Les Echos titrait : « Pour renouer le dialogue, le président veut adresser des "messages forts" aux patrons ». Mais que demande le peuple (ou plutôt ses exploiteurs) ?

    Ils ont eu un cadeau de 20 milliards d’euros en crédit d’impôts. Ils ont eu le vote de la loi dite de «  sécurisation de l’emploi », qui ne sécurise que les licenciements : une loi écrite directement par le Medef.

    Ce n’était pas encore assez. Ce lundi, Hollande vient de donner satisfaction à ces « pigeons » patronaux aux dents longues qui voulaient pouvoir faire de juteux bénéfices en spéculant sur la revente de sociétés : ils seront amplement exonérés de la taxation des plus-values de cession d’entreprise !

    Bref : le patronat grogne et que lui répond le gouvernement « socialiste » ? Déployez toute votre violence sociale, licenciez, exploitez, faites trimer, réduisez les salaires ! Nous nous occupons des travailleurs qui voudront lutter, nous vous soutiendrons avec notre police, nos juges… et l’argent public !

    À nous de leur dire : « Dégage ! »

    Face à leur cynisme et leur violence, mettons-nous, nous aussi, en ordre de bataille. À l’heure où le chômage est à son plus haut niveau, où les licenciements continuent et où l’on nous en promet encore de belles, il est plus que nécessaire de redresser la tête, de nous regrouper, de manifester notre colère.

    Montrons que nous ne nous laisserons pas intimider par ceux qui rêveraient de nous mettre au pas.

    La guerre de classe ne doit pas rester l’exclusive du patronat.

    Source convergencesrevolutionnaires.org/

     





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