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25 juin 2013
exposition «Victor Hugo et la mer» au Scriptorial d'Avranches - du 14 juin au 15 septembre 2013
Dans le cadre du Festival «Normandie Impressionniste» sur le thème de l’eau, le Scriptorial - musée des manuscrits du Mont-Saint-Michel - propose une grande exposition consacrée à Victor Hugo et la mer durant tout l’été.
L’exposition présente l’image de la mer chez Victor Hugo.
Au cours de la visite, le public pourra découvrir quelques manuscrits et dessins du grand homme, des photos de son exil, et des brouillons de ses œuvres.
Des éditions originales et des illustrations sont également exposées, avec de grands noms comme Daniel Vierge, Gustave Doré, François Flameng ou André Masson.
Enfin, il se présenté tout l’univers de Victor Hugo vu par les artistes : les bandes dessinées d’André Juillard et Nicolas Delestret, les estampes d’Élodie Studler, les huiles d’Achille Granchi-Taylor, les dessins de Jean Reschofsky, les gravures d’Ernest Ange Duez et les graphismes numériques de Jean-Pierre Joblin.Différentes animations seront organisées dans le cadre de l'exposition estivale. Lire le détail dans le dossier de presse mis en ligne sous ce texte.
sites et ou lien internet utiles :
- le Scriptorial d'Avranches (site officiel)
- Victor Hugo (Wikipédia)
- festival Normandie Impressionniste (site officiel)
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dossier de presse :
vidéo du vernissage de l'exposition - vendredi 14 juin 2013
discours de Guénhaël Huet, député-maire et président de la communauté de communes d'Avranches et de Catherine Templier, directrice adjointe du Scriptorial
François Groualle - avranches infos
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Publié dans : Luttes, actualités
30 août 2013 source Libération
Interview Leader de la lutte des «Conti»,
Xavier Mathieu reconnaît l'importance «psychologique» du jugement, mais refuse tout triomphalisme.
Recueilli par Dominique ALBERTINI de Libération
Nulle euphorie chez Xavier Mathieu après la décision des prud'hommes de Compiègne.
Leader emblématique des «Conti», le délégué CGT ressent d'abord «l'amertume» de voir reconnue trop tard la justesse de son combat. Et dresse un sombre bilan humain des 1 120 licenciements de 2010. Comment réagissez-vous à ce jugement ?
Xavier Mathieu :
"Quand vous perdez un proche, même la condamnation de son assassin ne vous le rendra pas. L'image n'est pas exagérée, même si ce jugement est une sorte de rémission pour les gens.
Psychologiquement, ils avaient besoin de voir leur bourreau condamné. A titre personnel aussi, moi qui en ai pris plein la gueule. Beaucoup de gens n'ont jamais retrouvé de travail. Il y a eu des dépressions, des suicides, on s'est fait traiter de voyous.
C'est donc une victoire, mais avec un sacré paquet de cadavres.
On est d'autant plus amers que, si la loi donnait la possibilité aux ouvriers d'aller devant la justice pour contester un plan social avant les licenciements, l'usine serait encore là.
En réalité, l'actuel gouvernement a fait tout l'inverse avec l'ANI [Accord national sur l'emploi signé en janvier puis transcrit dans la loi, qui limite les possibilités de recours contre les plans sociaux, ndlr].
C'est une attaque inédite contre le code du travail, et c'est un gouvernement de gauche qui l'a fait ! Que vont recevoir les salariés ? L'usine ne va pas rouvrir, mais ils vont recevoir des indemnités, entre deux et quatre ans de salaires selon les cas, soit entre 40 000 et 70 000 euros environ.
L'enveloppe globale approchera les 80 millions d'euros. C'es la moindre des choses vu les conséquences sociales de cette histoire. Sur les 1 120 personnes, seules 300 sont aujourd'hui en CDI, et entre 600 et 500 sont inscrites à Pôle Emploi.
Le plan de reclassement n'étais pas à la hauteur, ni le gouvernement ni Continental n'ont mis les moyens. Les cabinets de reclassement, les «plans de sauvegarde de l'emploi», ça allait encore il y a quarante ans, avec le plein emploi. Plus aujourd'hui."
Etait-il important pour vous de voir la société mère allemande condamnée ?
Xavier Mathieu
"Oui, c'était même le but de la procédure. C'est trop facile pour une multinationale qui fait des milliards de bénéfice de fracasser ses usines dans un pays avant de s'abriter derrière la filiale, soi-disant moins rentable.
C'est au niveau des groupes, pas des filiales, qu'il faut apprécier les motivations économiques d'un plan social. Quel sentiment domine parmi les ex-salariés ?
L'amertume dont je vous parlais, car cela prouve juste que l'usine n'aurait jamais dû fermer. Et la prudence, car Continental a encore la possibilité de faire appel. Il y a quelques mois, au même endroit, je jubilais d'avoir gagné mon procès contre mon refus de prélèvement ADN.
Quelques mois plus tard, j'étais condamné par le tribunal d'Amiens. J'espère simplement que Continental aura la décence de ne pas faire durer l'affaire."
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Samedi 31 août 2013 6 31 /08 /Août /2013 09:53 - Communauté : les anti-capitalistes
Cette question qui revient ce matin [ 30 août 2013 ] dans la presse : qui va vraiment payer pour la réforme des retraites ? Libération a refait les comptes, et dénonce une manipulation...
"La grosse manip", c'est le gros titre de Libération... Le quotidien rappelle l'une des promesses de François Hollande : ne pas toucher aux petites pensions. Pourtant, selon Libération, tous les retraités, même les plus modestes, même les bénéficiaires du minimum vieillesse, seront concernés et vont bel et bien perdre du pouvoir d'achat.Explication : le décalage de la date de revalorisation des pensions. Date déjà reportée depuis 2009 du 1er janvier au 1er avril. Avec la nouvelle réforme, la date de revalorisation va passer au 1er octobre. Officiellement comme l'affirme Jean-Marc Ayrault, un simple "décalage"...
Pas vraiment souligne Libération : la mesure reviendra concrètement à priver les retraités chaque année de la revalorisation de six mois de pensions.
Exemple : l'an prochain, avec une inflation à 2 pour cent, un retraité avec une pension de 1200 euros par mois touchera 144 euros de moins. Même chose l'année suivante.
Une mesure loin d'être indolore, et loin d'être négligeable : elle devrait même contribuer de façon importante à l'équilibre recherché pour 2020, en rapportant 600 millions d'euros dès l'an prochain et 1,4 milliard en 2020.
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