• Poitou-Charentes fière de ses éleveurs 

     
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    La lettre de Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-Charentes

    Poitou-Charentes fière de ses éleveurs

    Salon de l'Agriculture 2014Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-Charentes, s'est rendue au Salon International de l'Agriculture afin de soutenir les agriculteurs qui s'engagent pour une agriculture durable et œuvrent au quotidien pour produire une alimentation saine et de qualité. Elle a ainsi rencontré les éleveurs des 10 filières d'élevage représentées sur le Salon et rappelé la tradition agricole et le bien vivre qui caractérisent le Poitou-Charentes.

    Ségolène Royal a également remis les Diplômes Master Boucher, Animateur Ovin, Eleveur sur l'espace Agneau Poitou-Charentes, les Trophées de la Région Poitou-Charentes « Jeune Agricultrice », « Jeune Agriculteur » et « Filières d'élevage d'excellence » et le prix du Concours Parthenaise.

     

    « Je suis heureuse de vous accueillir aujourd'hui sur le stand de la Région Poitou-Charentes pour le Salon International de l'Agriculture 2014.

    Sur ce stand, nous avons le plaisir de vous présenter notre Région, ses atouts touristiques, des producteurs et leurs produits, comme les huîtres de Marennes Oléron, les fromages et viandes de chèvres, la boulangerie et pâtisserie artisanale, le pineau, le cognac et les liqueurs les Glaces fermières, etc.

    Le Poitou-Charentes est une terre de tradition agricole, où maintenir et créer des emplois est une priorité pour la Région, en terme identitaire et culturel, mais aussi parce que près de 20% des actifs travaillent dans les secteurs de l'agriculture ou de l'agroalimentaire.
    »

    Retrouvez l'intégralité du discours de Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-Charentes

     

     

    Compte twitter : twitter.com/royalsegolene

     


  • 26 février 2014

    festival Route du Rock - une collection hiver 2014 (hyper) sonique

    la Route du Rock hiver 2014 la Nouvelle Vague Saint-MaloLa collection hiver de la Route du Rock s'est clôt dimanche 24 février à Saint-Malo.
    Une 9ème édition marquée par les deux soirées organisées à la salle la Nouvelle Vague vendredi et samedi dernier.

    Vendredi 22 février, Piano Chat ouvrait les hostilités sur la grande scène. Multi-instrumentiste (guitare, batterie, ...) et chanteur, Marceau Boré aka Piano Chat seul sur scène ou au milieu du public a su captiver l'audience par sa performance musicale.
    Le son montait de volume avec le trio punk-rock anglais Traams. La formation classique - guitare, basse, batterie - enchaînaient les morceaux énergiques incluant de longues séquences instrumentales.

    festival la Route du Rock hiver 2014 Saint-Malo RDR Thee Silver MtLa tension retombait avec Thee Silver Mt. Zion Memorial Orchestra. Disposés en demi-cercle autour de leurs amplificateurs, les 5 canadiens proposaient une musique à la fois rock et expérimentale. La présence de deux violonnistes donnait une atmosphère onirique au set. La tête d'affiche de la soirée n'a pas raté leur rendez-vous à Saint-Malo.
    Avec 3 guitares, une basse, batterie, leur concert suivant s'annonçait sonique : The Warlocks. Le groupe de Los Angeles revenait sur le devant de la scène pour la promo de leur dernier album "Skull Worship" après 5 ans d'absence.

    Le lendemain, samedi 23 février, la soirée était british et sold-out.
    Le groupe anglais emmené par la chanteuse Cate Le Bon lançait tranquillement la soirée avec sa musique folk et pop.

    festival la Route du Rock hiver 2014 Saint-Malo RDR the KVBLe duo mixte londonnien the KVB fut l'une des bonnes surprises du week-end. Le garçon à la guitare et la fille aux machines produisent une musique à la fois electro et noisy, sombre et hypnotique. Fascinant.
    Changement d'ambiance avec Eagulls. Moins electro, plus rock/post-punk. A noter, la performance du chanteur George Mitchell n'est pas sans rappeler parfois celle de Ian Curtis du mythique Joy Division.

    festival la Route du Rock hiver 2014 Saint-Malo RDR BretonLes grands Breton fermaient la séquence anglo-saxonne de la soirée. Leur deuxième album "War room stories" est déjà un succès grâce au single Envy.
    Le collectif d'artistes n'a pas déçu le public attentif à leur musique mélangeant électro, pop, hip-hop et leurs vidéos projetées sur écran géant.
    Bonus, le groupe a même présenté au public, en exclusivité, la vidéo de leur prochain single.

    Une grande partie des concerts a été enregistrée par Arte Concert et diffusée en direct ou en différé sur leur site internet. Il est possible de (re)vivre les sets des principaux groupes présents à la Nouvelle Vague vendredi et samedi. Le lien : concert.arte.tv/fr/route-du-rock-hiver

    festival la Route du Rock hiver 2014 Saint-Malo RDR publicAu final si cru hivernal 2014 est une réussite coté artistique, il l'est aussi au niveau de la fréquentation. Le festival a accueilli 3.100 spectacteurs sur la semaine, égalant la fréquentation 2013.
    On souhaite le même succès pour la collection été (#24) qui se déroulera du mercredi 13 au samedi 16 août 2014.
    Aucun groupe n'est encore annoncé, mais on peut supposer que les premiers noms à l'affiche de l'édition 2014 ne devraient pas tarder à être dévoilés.
    A suivre.


    galeries photos via tumblr :

     


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  • Le Code du travail, un droit conquis

    28 Février 2014 , Rédigé par Le Mantois et Partout ailleurs Publié dans #politique

    Alors que les attaques contre le Code du travail deviennent incessantes, de la part du patronat mais aussi de l'Elysée et de son gouvernement socialo-écolo, il me semble opportun de reprendre des extraits d'un de mes articles:

    Rappel historique

    Avant d'être une nécessité matérielle, le travail est une malédiction divine imposée à l'humanité, après la faute d'Adam qui croqua la pomme. En 1694, l'Académie française définit le travail manuel comme "un labeur, une peine, une fatigue que l'on prend pour faire quelque chose".Toutefois, l'Église ne voit aucun inconvénient que le peuple y soit assujetti pour ne pas sombrer dans l'oisiveté ou la paresse, deux péchés capitaux. La noblesse déclare le travail manuel "d'ignoble" et ne doit porter que l'épée.

    Cependant pour asseoir leurs privilèges, clergé et nobles s'emploient à faire travailler les laborieux pour des salaires quasiment inexistants et en leur faisant subir des corvées gratuites et obligatoires.

     

    La Révolution de 1789 change la donne. Mais, si elle triomphe sur l'ordre ancien sous l'impulsion des masses populaires, elle consacrera bientôt la bourgeoisie à la tête de la société.

    Sous l'impulsion de Napoléon Bonaparte, le Code civil est promulgué; deux articles déterminent les relations du travail:  la liberté de l'employeur est égale à celui qu'il emploie. C'est oublié l'inégalité économique entre celui qui fournit du travail et celui qui le subit. Et en cas de litige salarial, "le maître" est toujours cru vis-à-vis de son ouvrier.

    Après la Restauration, la classe ouvrière survit dans une effroyable misère: travail des enfants dès 5 ans, logements dans des taudis, amplitude journalière du travail de 17 heures et discipline rigoureuse dans les ateliers (amendes de toutes sortes allant jusqu'au congédiement ).

    En 1840, le docteur Villermé publie Travail physique et moral des ouvriers employés dans les manufactures. Ce rapport dénonce un état catastrophique et suggère de réduire le temps de travail. En même temps, dans le prolétariat grandissant, germe qu'un droit spécifique doit entourer le travail.

    La première loi sociale est votée le 22 mars 1841 et ne concerne que les enfants. Ils ne pourront travailler qu'à partir de 8 ans, seront interdits des travaux de nuit ou dangereux; la durée hebdomadaire du travail des enfants de 12 à 16 ans est fixée à 72h, soit 12h de travail par jour. Pour l'ensemble des prolétaires, il faudra attendre 50 ans pour abaisser la journée de travail de 17 à 10 heures. 

     

     Le 25 mai 1864, Forcé, Napoléon III rend la grève licite. Rien ne va plus être comme auparavant pour le mouvement ouvrier.

    Après la chute du Second empire, sur le terreau fertile de la Commune de Paris défunte, le mouvement ouvrier grandit et s'organise. Lorsque la IIIe République légalise le droit syndical, le 21 mars 1884, des chambres syndicales vont se former au niveau des corporations et des Bourses du travail au niveau des localités. Les premières se regroupent en Fédération nationale des syndicats et des groupes corporatifs de France et des colonies en 1886; à Saint-Etienne, en 1892, les secondes s'unissent également en Fédération nationale.

     

    Sous la pression populaire et du parti socialiste (à l'extrême-gauche à l'époque), la législation sociale s'accélère: loi sur le préavis de licenciement (21 décembre 1890), sur la durée du travail (2 novembre 1892), sur l'hygiène et la sécurité (12 juin 1893), sur le repos hebdomadaire (13 juillet 1907). Une naissance qui ne va pas compter pour rien dans le monde du travail: celle de la Confédération Générale du Travail à Limoges, le 28 septembre 1895.

     

     

    Le Code du travail

    En décembre 1903, sous l'impulsion de René Viviani, ministre socialiste du Travail, le Code du travail consacre un nouveau droit pour les salariés. Durant des décennies, le travail se caractérisait par la "liberté contractuelle" entre le travailleur et son patron. Avec l'instauration du Code du travail, se rassemblent les lois sociales qui protègent mieux  les salariés. Certaines pensées libertaires ont pu fustiger cet évènement comme un outil de soumission. Mais comme dira Karl Marx:"Le travailleur libre, qui se rend sur le marché libre pour y vendre sa peau, doit s'attendre à être tanné".

    Le Code du travail est édité en 1911 et comporte 5 titres: sur le contrat d'apprentissage; sur le contrat de travail; sur le salaire; sur le placement des travailleurs; sur les pénalités à l'encontre des employeurs qui ne respecteraient pas le Code du travail. il ne comporte que 14 pages en tout et pour tout. Or, Eugène Touron, sénateur de droite, porte-voix du patronat, lance à René Viviani: "Vos lois sociales coulent une industrie déjà fragile".

     

    Aujourd'hui, le Code du travail est plus épais, à cause des droits conquis par les travailleurs, notamment grâce aux avancées obtenues sous le Front populaire, à la Libération, ou lors de grands mouvements sociaux. Mais jamais le patronat en fut l'acteur.

    Mais aujourd'hui aussi, les économistes de la pensée unique, le MEDEF et ses lobbies, le Parti socialiste, comme la CFDT, refondent en mal le Code du travail

    Ce n'est pas un hasard. Ces orientations rejoignent en tous points celles de l'Union européenne, émanant du patronat et relayées par les partis politiques (socialistes ou de droite) dans leur application des critères de Maastricht.

    Le carcan des traités européens pèse lourdement sur les conquêtes sociales et sur la prééminence de la loi comme rempart protecteur. 

     

    L'histoire du droit du travail étant étroitement liée à celle des rapports sociaux, la réponse appartient à l'évolution du mouvement social, à sa capacité de prise de conscience et d'actions transformatrices.
    Le 18 mars 2014, lors de la journée d'action CGT-FO-FSU-Solidaires, pensez-y.
     

  • 28 février 2014

    Huit heures de garde à vue pour des affiches dénonçant la politique d'Israël

    Sur le COURRIER DE L'ATLAS

     

     

    Huit heures de garde à vue pour des affiches dénonçant la politique d'Israël

    jeudi 27 février 2014

     
    Huit heures de garde à vue pour des affiches dénonçant la politique d'Israël
    Boualem Snaoui, responsable départemental du Val d'Oise d'"Ensemble et militant de longue date pour la cause palestinienne. Capture d'écran / Youtube

     

    Boualem Snaoui, l'un des responsables départementaux du Val d'Oise d'Ensemble (une des composantes du Front de gauche) et militant de longue date pour la cause palestinienne, a encore du mal à croire ce qui lui est arrivé.

     

    Boualem Snaoui, l'un des responsables départementaux du Val d'Oise d'Ensemble (une des composantes du Front de gauche) et militant de longue date pour la cause palestinienne, a encore du mal à croire ce qui lui est arrivé.

     

    Mardi dernier (25 février), en fin de matinée, deux policiers sont venus l'arrêter devant son domicile, alors qu'il venait de se garer « sans lui dire les raisons de son interpellation ». « Ils se sont servis des caméras de surveillance de la ville de Montmagny et m'ont suivi jusqu'à chez moi », explique Boualem qui ne décolère toujours pas. « Même une fois au commissariat, je n’avais toujours rien compris ».

     

    Après une petite heure au commissariat, les policiers de Deuil-La-Barre (95) lui signifient  que « le procureur de la République a ordonné une perquisition de son véhicule ». « Ils m'ont menotté, avant de me ramener devant chez moi ». A l'intérieur de la voiture, les policiers découvrent de nombreuses affiches et tracts qui l’identifient parfaitement comme étant syndicaliste et investi politiquement, ainsi que des affichettes dénonçant la politique de l'Etat israélien à l'égard du peuple palestinien.

     

    Les mains toujours menottées, Boualem Snaoui est contrait de retourner au commissariat où il sera placé en garde à vue pendant huit heures. Ce n’est qu’après l’arrivée de son avocate, Maître D. Cochain, qu’il apprend alors que René Taieb, candidat municipal PS à Montmagny (95) et accessoirement, responsable du CRIF (l'institution juive) du département, a déposé plainte pour « dégradation de ses affiches, sur les panneaux dédiés à la libre expression publique dans la commune de Montmagny et incitation à la haine raciale ».

     

    « Cela fait des années que je colle des affiches avec mes camarades, partout en Ile-de-France. Et souvent, nous collons sur les affiches des autres. Et tout le monde fait pareil, M. Taieb, y compris » se défend Boualem Snaoui, qui ne comprend toujours pas qu'on puisse porter plainte pour "des affiches". « Ce n'est pas un délit. J'appelle plutôt ça un grief infondé », ajoute-il.

     

    « A chaque fois que je verrai mes affiches dégradées, je porterai plainte », menace René Taieb. « Je suis élu depuis 20 ans à Montmagny et je n'ai jamais vu ça ! » s’indigne t-il. Mais René Taieb choisit d'éluder l'autre partie du motif de la plainte. Quand on évoque "l'incitation à la haine raciale", ce dernier préfère rappeler plusieurs fois qu'il faut « laisser la justice faire son travail ». 

     

    De son côté, Ensemble, le parti de Boualem Snaoui, s'est fendu d'un communiqué où les responsables s'insurgent contre « le détournement des missions de la police nationale à des fins politiques » et  condamnent « les méthodes d'humiliation et d'atteinte grave à la dignité des militants des droits humanistes ». « La liberté d'affichage est constitutive d'une liberté fondamentale. C'est une pratique enracinée dans la tradition démocratique », concluent-ils.

     

    Boualem Snaoui attend toujours de savoir s'il sera poursuivi.


  • jeunes skippers

    Article édité par : normandy50.over-blog.com/   CLIC ICI






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