• 29 Février 2016

    Publié par Michel El Diablo

    Montage photos d'illustration

    Montage photos d'illustration

    Précaires un jour, précaires toujours ?

    Les jeunes, étudiant-e-s, et lycéen-ne-s disent

    non au projet de loi Travail !

     

    A travers le projet de la Loi Travail, le gouvernement vient de déclencher une offensive sans précédent contre les jeunes et les salarié-e-s. Nous, lycéen-ne-s, étudiant-e-s, jeunes chômeur-se-s, sommes déjà précaires pendant nos études et notre insertion professionnelle, il faudrait maintenant que nous acceptions d’être précaires à vie !

     

    Le contenu de ce projet, directement inspiré des revendications du MEDEF, représente un véritable retour au siècle dernier pour le monde du travail avec une fois de plus les jeunes comme cibles favorites. Les accords seraient négociés au sein de l'entreprise et primeraient sur les accords de branche et le Code du Travail, exerçant un dangereux chantage pour les salarié-e-s. Ceux-ci auront pour conséquences d'imposer des augmentations de temps de travail et des baisses de salaires aux salarié-e-s. Ce que le gouvernement nous promet c’est :

    Travailler plus pour gagner moins : avec cette réforme le patronat pourra nous imposer des semaines allant jusqu’à 46 heures et des heures supplémentaires moins rémunérées qu’auparavant. Les apprenti-e-s de moins de 18 ans pourront être contraint-e-s de travailler jusqu’à 10h par jour et 40h par semaine.

    Se faire virer plus facilement : les licenciements seront possibles sans réels motifs économiques et même de façon abusive avec le plafonnement des indemnités prud’homales

    Augmenter encore le chômage : du temps de travail supplémentaire pour celles et ceux qui ont un emploi, et moins d'offres d’emplois disponibles pour notre génération alors que 25% d’entre nous sommes au chômage voire 40 ou 50% dans les quartiers populaires ou en Outre-mer.

     

    Avec cette réforme le gouvernement veut donc nous précariser à vie. La succession de réformes libérales renforce le bizutage social dont nous sommes victimes, nous obligeant à enchaîner les contrats précaires, les stages et les services civiques rémunérés à la moitié du Smic.

     

    L’ensemble de ces mesures est inacceptable et nous appelons tou-te-s les jeunes de ce pays à se mobiliser pour exiger le retrait du projet de loi Travail et des mesures immédiates pour la dignité des jeunes et des salarié-e-s :

    Pour les apprenti-e-s et les stagiaires : rémunération et droits à la hauteur du poste occupé. Pas de rémunération en dessous du SMIC et mêmes droits que les autres salarié-e-s comprenant une protection sociale. Les années d’apprentissage doivent être prises en compte dans le calcul de la retraite. L’apprentissage ne doit être légal qu’à partir de 16 ans et doit déboucher sur un emploi stable.

    La mise à disposition de budgets supplémentaires pour offrir à tous les jeunes une éducation avec une formation de qualité. Mettre en place et une véritable protection sociale durant leurs études avec un revenu, ainsi que compter les années d’études dans le calcul de la retraite et de l'assurance chômage.

    En finir avec la précarité : le CDI comme norme d’emploi, la répartition par la diminution du temps de travail sans baisse de salaire entre toutes et tous pour en finir avec le chômage et assurer une protection sociale suffisante à chacun, salarié-e-s comme personnes sans emploi.

     

    Pour cela nous appelons tou-te-s les jeunes à se réunir, à débattre et à s’organiser dans les lycées, les universités, les quartiers et les entreprises.

    Nous appelons à une journée d’actions et d’initiatives le mercredi 9 mars, à l’occasion du passage du projet de la loi travail en Conseil des ministres.

    À L’image de la mobilisation contre le Contrat Première Embauche, où la jeunesse avait fait reculer gouvernement aux côté des salarié-e-s, nous appelons à poursuivre le mouvement, notamment lors des journées de mobilisation intersyndicale.

     

    CGT Jeunes, Solidaires Etudiant-e-s, UNEF, FIDL, SGL, UNL, DIDF Jeunes, Génération Précaire, JOC, Maison des Potes, MRJC, OLF, SOS Racisme, AL, Ensemble, Jeunes Ecologistes, Jeunes Socialistes, Mouvement des Jeunes Communistes, ND Campus, NPA Jeune, Réseau jeune du Parti de Gauche, UEC

    le 28 février 2016

     

    SOURCE:

     


  • 29 Février 2016

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Qui m'aime me suive, a dit Myriam El Khomri. D'ac, a répondu la Sarkozyland

    Une pétition a été même lancée en ligne par Dominique Reynié. Celui-ci conduisait la liste de la Sarkozyland aux régionales en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. En tant que politologue (dont je ne savais que c'était un job), il déversait ses idées auprès d'Yves Calvi qui les acceptait sans broncher, chaque fois que C'est dans l'air, sur France 5, causait de politique politicienne.

    Bref, Dominique Reynié des Républicains de Sarkozy & co aime grave le projet de loi El Khomri. "Elle a l’immense mérite d’innover, de tenter, d’agir. Soutenons-là !", peut-on lire dans le texte de sa pétition.

    Et dans les premiers signataires: Pierre Gattaz, patron du MEDEF et Laurence Parisot, patronne du MEDEF avant Pierre Gattaz. Comme quoi, dans le patronat, sa politique réactionnaire est toujours présente et peu importe les époques.

    Cela n'a pas l'air de gêner les hommes et les femmes de gauche qui sont encartés au PS que le syndicat réactionnaire des patrons soutiennent ce projet de loi. Je parcours la presse régionale et nationale, les élus socialos restent dans le Parti de François Hollande.

    Martine Aubry, avec ses potes, parle de quitter la direction nationale du PS, a-t-elle dit ici ou là. Laurent Fabius, autrefois, pour faire chier ses copains de toujours, battait aussi les estrades en faveur du NON à l'Europe en 2005? Et des gogos d'applaudir celui qui résistait au OUI à l'UE capitaliste ordonné par le PS.

    Redevenu en grâce, le même Laurent Fabius, minstre des Affaires étrangères en 2012 de François de l'Elysée, s'appliqua à défendre, bec et ongles, l'UE capitaliste qu'il vilipendait en 2005. Et pour plus encore gérer les affaires du capitalisme, son por te-feuille ministériel comporta, outre les Affaires étrangères, le commerce extérieur et le tourisme. De ce fait, il fut de toutes les tournées internationales pour se faire le VRP du patronat français.

    Bon, ceci dit, je ne vous cache pas que la pétition contre le projet de loi Myriam El Khomri dépasse les 575 000 signatures et que cela me plaît. Même si je rajoute que cette pétition ne suffira pas et qu'il faut s'engager également dans la lutte. Et pas à la Saint-Glinglin.

    Je vous mets en lien le site de l'UNEF. Ce syndicat étudiant et d'autres organisations de jeunesse appellent à manifester dès le 9 mars 2016, jour de la présentation du projet de loi au Conseil des ministres.


  • La loi El Khomri, plus haut que le CPE!

    Publié le 29 février 2016 par FSC

    La loi El Khomri, plus haut que le CPE!

    L'appel ci-après des mouvements de jeunesse comme le succès de la pétition nationale et les très nombreux appels d'organisation de base à la CGT et ailleurs montrent que se déssine un puissant mouvement de réplique dont le premier moment sera le 9 mars à l'occasion de la présentation du projet de loi devant le conseil des ministres.

    Pour contrer cela des opérations de diversion se dessinent.

    La CFDT et Laurent Berger sont à la manoeuvre : en contact et en complicité avec le pouvoir ils espèrent gagner du temps en demandant un report de la présentation du projet de loi pour qu'au cours de marchandages des "concessions" qui ne remettent pas en cause l'essentiel de la loi soient apparement consenties et que la réplique populaire soit conduite dans les sables.

    C'est pourquoi dans les heures et les jours qui viennent la manoeuvre doit être déjouée et le 9 mars doit devenir la plus haute expression de la colère qui gronde dans le pays.

     

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    Précaires un jour, précaires toujours ?

    Les jeunes, étudiant-e-s, et lycéen-ne-s disent

    non au projet de loi Travail !

     

    A travers le projet de la Loi Travail, le gouvernement vient de déclencher une offensive sans précédent contre les jeunes et les salarié-e-s. Nous, lycéen-ne-s, étudiant-e-s, jeunes chômeur-se-s, sommes déjà précaires pendant nos études et notre insertion professionnelle, il faudrait maintenant que nous acceptions d’être précaires à vie !

     

    Le contenu de ce projet, directement inspiré des revendications du MEDEF, représente un véritable retour au siècle dernier pour le monde du travail avec une fois de plus les jeunes comme cibles favorites. Les accords seraient négociés au sein de l'entreprise et primeraient sur les accords de branche et le Code du Travail, exerçant un dangereux chantage pour les salarié-e-s. Ceux-ci auront pour conséquences d'imposer des augmentations de temps de travail et des baisses de salaires aux salarié-e-s. Ce que le gouvernement nous promet c’est :

    Travailler plus pour gagner moins : avec cette réforme le patronat pourra nous imposer des semaines allant jusqu’à 46 heures et des heures supplémentaires moins rémunérées qu’auparavant. Les apprenti-e-s de moins de 18 ans pourront être contraint-e-s de travailler jusqu’à 10h par jour et 40h par semaine.

    Se faire virer plus facilement : les licenciements seront possibles sans réels motifs économiques et même de façon abusive avec le plafonnement des indemnités prud’homales

    Augmenter encore le chômage : du temps de travail supplémentaire pour celles et ceux qui ont un emploi, et moins d'offres d’emplois disponibles pour notre génération alors que 25% d’entre nous sommes au chômage voire 40 ou 50% dans les quartiers populaires ou en Outre-mer.

     

    Avec cette réforme le gouvernement veut donc nous précariser à vie. La succession de réformes libérales renforce le bizutage social dont nous sommes victimes, nous obligeant à enchaîner les contrats précaires, les stages et les services civiques rémunérés à la moitié du Smic.

     

    L’ensemble de ces mesures est inacceptable et nous appelons tou-te-s les jeunes de ce pays à se mobiliser pour exiger le retrait du projet de loi Travail et des mesures immédiates pour la dignité des jeunes et des salarié-e-s :

    Pour les apprenti-e-s et les stagiaires : rémunération et droits à la hauteur du poste occupé. Pas de rémunération en dessous du SMIC et mêmes droits que les autres salarié-e-s comprenant une protection sociale. Les années d’apprentissage doivent être prises en compte dans le calcul de la retraite. L’apprentissage ne doit être légal qu’à partir de 16 ans et doit déboucher sur un emploi stable.

    La mise à disposition de budgets supplémentaires pour offrir à tous les jeunes une éducation avec une formation de qualité. Mettre en place et une véritable protection sociale durant leurs études avec un revenu, ainsi que compter les années d’études dans le calcul de la retraite et de l'assurance chômage.

    En finir avec la précarité : le CDI comme norme d’emploi, la répartition par la diminution du temps de travail sans baisse de salaire entre toutes et tous pour en finir avec le chômage et assurer une protection sociale suffisante à chacun, salarié-e-s comme personnes sans emploi.

     

    Pour cela nous appelons tou-te-s les jeunes à se réunir, à débattre et à s’organiser dans les lycées, les universités, les quartiers et les entreprises.

     

    Nous appelons à une journée d’actions et d’initiatives le mercredi 9 mars, à l’occasion du passage du projet de la loi travail en Conseil des ministres.

     

    À L’image de la mobilisation contre le Contrat Première Embauche, où la jeunesse avait fait reculer gouvernement aux côté des salarié-e-s, nous appelons à poursuivre le mouvement, notamment lors des journées de mobilisation intersyndicale.

     

    CGT Jeunes, Solidaires Etudiant-e-s, UNEF, FIDL, SGL, UNL, DIDF Jeunes, Génération Précaire, JOC, Maison des Potes, MRJC, OLF, SOS Racisme, AL, Ensemble, Jeunes Ecologistes, Jeunes Socialistes, Mouvement des Jeunes Communistes, ND Campus, NPA Jeune, Réseau jeune du Parti de Gauche, UEC

    le 28 février 2016


    • Jean-Luc Pérat
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    29 février 2016


    8h à 9h30 : Rdv R.Coppeaux à Fourmies – CdC



    9h30 à 10h30 : Rdv A.Bouttefeux Réussir en Sambre à Anor - Mairie



    10h30 à 11h : Rencontre Ecole du Centre à Anor



    11h à 12h : Commission électorale à Anor - Mairie



    14h à 15h : ouverture plis à Fourmies – CdC



    15h à 16h30 : Réunion projet à Avesnes - Ss Préfecture



    18h à 20h : Réunion réseau lecture publique à Fourmies – CdC


    01 mars 2016


    8h à 10h30 : Etude environnementale Verre à Landrecies



    13h30 à 15h : Visite Pôle Emploi - Portes ouvertes à Maubeuge



    19h à 20h : Réunion Santé - Dr Roux à Fourmies – CdC



    20h à 21h : Rencontre Archevêché (Ss réserve) à Avesnes sur Helpe


    02 mars 2016


    11h à 12h : Bail M. Descamps à Hirson



    14h à 17h : Réunion réseau Tourisme à Le Quesnoy



    18h à 20h : Commission des finances à Fourmies – CdC


    03 mars 2016


    9h à 10h : Rdv personnel à Fourmies



    10h à 12h : Réunion aire d accueil à Fourmies



    14h à 15h30 : Rdv Education Nationale / CCSA à Fourmies – CdC



    16h30 à 17h30 : Présentation projet à Anor - Ec. P'tits Loups



    19h à 21h : Réunion conseil municipal à Anor - Mairie


    04 mars 2016


    10h à 12h : Réunion service DVI à Anor - Mairie



    14h30 à 16h30 : Réunion Pôle Métropolitain à Valenciennes


    05 mars 2016


    10h à 11h30 : Réunion Sécurité Civile à Anor - Mairie



    15h à 17h : Exposition nature à Macon - Belgique


    06 mars 2016


    14h à 16h : Fête Saint-Pansard à Trélon


  • 29 Février 2016

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, souhaite une «concertation» entre syndicats et patronat pour un texte plus équilibré. Dixit le Figaro, journal historique de la droite et du patronat et qui sa fait le porte-voix de la CFDT.

    Morceaux choisis:

    «Il faut que le gouvernement accepte de repartir à la discussion avec les organisations syndicales et patronales, en tête-à-tête sans doute, mais aussi de façon multilatérale avec tous les acteurs pour qu'on revienne à un équilibre»

    Ou bien "Pourtant, le leader syndical se dit favorable à un texte qui donnerait «de la souplesse lorsqu'il est possible d'en avoir» mais aussi de la «sécurité». Compte tenu de l'importance de la réforme, «on n'est pas à 15 jours, trois semaines, un mois près» a-t-il estimé, soulignant que le gouvernement «n'a(vait) aucun intérêt à créer du désordre social dans ce pays»."

    Le 3 mars, l'intersyndicale se réunit de façon à dire ses analyses sur ce projet de loi, au siège de l'UNSA. La CFDT ne veut pas le rejeter mais en discuter pour l'amender.

    Du coup, Solidaires a décidé de ne pas se rendre à la réunion du matin à l'UNSA, mais à celle de l'après-midi prévue au siège de la CGT pour construire la lutte. Il faut espérer que ça ne sera pas à la Saint-Glinglin.

    Question: Les députés frondeurs ou Martine Aubry ont-ils signé la pétition contre le projet de loi réactionnaire du gouvernement?

    Réponse: NON.

    La CFDT ne demande que le report du projet de loi El Khomri






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