• 30 Septembre 2016

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Le 5 octobre 1940, la France de Pétain ouvre le camp d'internement d'Aincourt

    Chaque premier samedi d'octobre de chaque année, une cérémonie patriotique commémore l'ouverture du camp d'internement en région parisienne. L'occupant nazi n'en a pas sollicité l'ouverture. Mais les autorités collaborationnistes françaises précèdent la politique de répression de l'Allemagne hitlérienne contre les premiers résistants: les communistes ou supposés l'être, fichés par la police française avant-guerre. Oui, Hitler plutôt que le Front populaire.

    Mais qu'est devenu Marc Chevalier, préfet de Pétain, qui réquisitionne le sanatorium d'Aincout pour en faire un camp d'internement, le 5 octobre 1940, antichambre de la déportation et de la mort?

    Dans une proclamation au département de Seine-et-Oise, le 22 octobre 1940, il dit collaborer avec les forces d'occupation nazies et met en garde les "mauvais Français" qui agiraient contre. Il paraphe la loi pétainiste sur le statut juif. Le 5 octobre 1940, sous sa gouverne, le sanatorium d'Aincourt, réquisitionné, devenait un camp d'internement pour les indésirables selon Vichy, c'est à dire les militants du PCF et les dirigeants de l'ex-CGTU fichés par la police avant la guerre. Le commissaire Andrew, des Renseignements généraux, devient le directeur du camp d'Aincourt.

    Le camp ferme ses portes en septembre 1942, la Résistance communiste prenant de plus en plus d'importance dans le Mantois et en région parisienne. Le camp, toujours sous la gouverne du préfet Marc Chevalier, devient alors une école pour les GMR, groupe mobile de réserve, unités paramilitaires chargées de combattre la Résistance et de pourchasser les juifs.

    Plus de 1 000 hommes, femmes et enfants connurent les barbelés du camp d'Aincourt et leurs gardiens, gendarmes et policiers français armés par l'occupant nazi. Toutes les juives périrent dans les camps de la mort nazis. 7 hommes, distraits d'Aincourt par la police française ou la gestapo, furent fusillés au Mont-Valérien comme otages. D'autres, transférés dans d'autres camps, car "communistes dangereux", furent également exécutés par les Allemands après un tri opéré par l'administration française. D'autres, encore, périrent en déportation, toujours comme otages.

    Mais qu'est devenu Marc Chevalier, préfet pétainiste et patron du camp d'Aincourt, à la Libération?

    Marc Chevalier préfet de Vichy et de la collaboration avec l’Allemagne nazie

    Il est né le 27 septembre 1896 d’un père médecin et de sa mère sans profession, à la Clayette, chef-lieu de canton de Saône-et-Loire. Il est déclaré se prénommer Prosper Eugène, alias Marc-Eugène, ou Marc en tant que préfet de Seine-et-Oise sous l’Occupation.

    Il débute sa carrière de haut-fonctionnaire en 1921, en étant le directeur du secrétariat de Laurent Bonnemay, ministre de la Justice, l’un des 80 parlementaires qui ne vota pas les pleins pouvoirs en 1940 au maréchal Pétain. Lorsque Laurent Bonnemay quitte le gouvernement en 1922, Marc Chevalier est nommé sous-préfet de Château-Chinon dans la Nièvre. Il poursuit sa carrière comme sous-préfet d’Avalon, en 1926, dans l’Yonne, puis secrétaire général de la préfecture de Meurthe-et-Moselle en 1930. Mais il avait bien avant cela abandonné les idées républicaines chères à Laurent Bonnemay.

    Marc Chevalier devient chef de cabinet du ministre Pierre-Étienne Flandin en 1931, puis au même titre lorsque celui-ci est nommé président du Conseil de novembre 1934 à mai 1935. Durant le Front Populaire, Pierre-Étienne Flandin est le chef de l’opposition parlementaire de droite. Partisan des accords de Munich entre la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne nazie et l’Italie de Mussolini, il adresse ses félicitations personnelles au chancelier Hitler. Il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain et sous l’État Français de Pétain, il en devient l’un de ses chefs de gouvernement.

    Marc Chevalier poursuit sa carrière de grands serviteurs de l’état. Nommé préfet du Bas-Rhin en 1935, il préfère rester aux côtés de Pierre-Étienne Flandin. En 1938, il est nommé préfet de la Moselle et devient chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur. En mars 1939, il est préfet d’Alger et administre les camps où sont internés les réfugiés républicains espagnols : 3 160 au 31 mars 1939 dont 139 femmes et 155 enfants, gardés par des gendarmes et des tirailleurs sénégalais. Marc Chevalier applique à la lettre les directives du dernier gouvernement français qui les utilise comme main-d’œuvre à bon marché dans les travaux ferroviaires et routier ou dans l’agriculture.. Le ministre de l’Intérieur fixe ainsi leur rémunération le 31 mars 1939 : « Mon sentiment est que la nourriture étant assurée aux travailleurs espagnols, ceux-ci étant constitués en unités de travail, sous surveillance rigoureuse, ne devraient recevoir, en plus, qu’une prime de rendement à déterminer selon les circonstances et la nature de leur tâche. »

    Après avoir obtenu les pleins pouvoirs, Pétain renverse la République et fonde l’État français. Marc Chevalier devient préfet des Alpes-Maritimes dans la zone française sous autorité de Vichy, puis préfet de Seine-et-Oise le 25 septembre 1940, dans la zone sous occupation nazie.

    Dès le 5 octobre, il réquisitionne le sanatorium d’Aincourt et ouvre ainsi le premier camp d’internement en zone occupé. Voir en lien, l'histoire du camp d'Aincourt, entièrement sous administration française et surveillé par des gardes mobiles français sous l’autorité du commissaire Andrew, ancien des Renseignements généraux et ex-directeur du camp de Bellay durant la « drôle de guerre ».

    Pour réduire l’entassement des internés, Marc Chevalier songe à faire évacuer les plus dangereux vers le département d’Alger qu’il connait bien. Sans en aviser Vichy, il fait procéder à une visite médicale. Finalement, cette tentative n’aboutit pas.

    Marc Chevalier reste préfet de Seine-et-Oise jusqu’au 11 janvier 1943. A la fermeture du camp d’Aincourt, en mai 1942, il y installe une école de formation des GMR, Groupe mobile de réserve, groupement militaire chargé de la répression des juifs et des résistants.

    Après le 11 janvier 1943, Marc Chevalier est nommé par Pétain au Conseil d’État, organisme sous Vichy qui devait remplacer le Parlement. Pétain assiste à sa première réunion du 19 août 1941. Et les déclarations de son président sont sans ambages : « Le Conseil d’Etat entend non se borner à un geste, mais accomplir un acte. Vous êtes ici devant votre Conseil. Vous restituez une tradition morte depuis le grand empereur dont le nom est inséparable de notre institution ; à un tel témoignage de confiance, comment ne répondrions-nous pas, non du bout des lèvres, mais du fond du cœur, par une promesse de fidélité ? » Et tous les conseillers de prêter serment à la personne du Maréchal, non à l’Etat.

    Le 25 mai 1944, l’officier SS Helmut Knochen, commandant de la police allemande en France, écrit au général Von Stupnagel, commandant militaire  de la France, pour qu’il conseille au régime de Vichy, des hommes de la collaboration dont le Conseiller d’état Marc Chevalier, « un fonctionnaire de métier » comme « secrétaire général au ministère de l’intérieur. »

    Selon René Bargeton, dans son Dictionnaire biographique des préfets 1870-1982, Marc Chevalier  est suspendu du Conseil d’État le 8 septembre 1944 et mis à la retraite d’office en tant que préfet le 31 octobre 1944. C'est à dire qu'il conserve sa retraite de haut-fonctionnaire.

    On le retrouve plus tard chef d'entreprise dans le Sud de la France et il décèdera comme le plus paisible des hommes en 1976.

    coupure de presse représdentant Marc Chevalier lors de sa nomination comme préfet de Seine-et-Oise en septembre 1940

    coupure de presse représentant Marc Chevalier lors de sa nomination comme préfet de Seine-et-Oise en septembre 1940


  • 30/09/16

    France : Bernard de la Villardière menacé de mort après son émission « Dossier Tabou »

     

    telechargementAvec plus de 2,4 millions de téléspectateurs, soit 12,2 % de parts d’audience, cette première enquête de « Dossier Tabou » dédiée à l’Islam en France a réalisé un excellent score sur M6.

    Parfois jugé « sensationnaliste » sur les réseaux sociaux, Bernard de la Villardière a fait du « Bernard de la Villardière » en allant sur le terrain, le journaliste ayant d’ailleurs dans une séquence laissée à l’antenne été agressé par des jeunes alors qu’il tournait avec ses équipes dans Sevran.

    Interviewé avant la diffusion de l’émission, Bernard de la Villardière expliquait : « Maintenant, on ne peut plus critiquer quoi que ce soit ou émettre quelques interrogations ou inquiétudes à l’égard de quoi que ce soit sans que l’on vous reproche de faire des amalgames ou de stigmatiser. Et puis il y a aussi le fameux argument « Le terrorisme est islamiste, c’est pas l’islam ». Allez dire aux populations en Irak, en Afghanistan, que les gens qui ont posé des bombes sur des marchés qui ont causé des dizaines de morts… Dites-leur « Vous savez, les terroristes ne sont pas des musulmans ! ». Ils vont vous rigoler au nez. Voilà, c’est intéressant de travailler sur l’islam en France et sur le travail que font les organisations représentatives de l’islam en France ».

    Et Bernard de la Villardière d’ajouter : « Lorsqu’on n’osera plus aborder de front les problématiques un peu vives et qui posent problème, notre pays ne sera plus tout à fait une démocratie ».

    Après l’émission, la petite phrase de Bernard de la Villardière « Maintenant, on ne peut plus critiquer quoi que ce soit », a pris tout son sens. Dans un entretien à Télé-Loisirs, BDLV a expliqué : « C’est la sempiternelle accusation d’islamophobie. Taxer quelqu’un de raciste ou d’islamophobe, c’est l e meilleur moyen de le disqualifier. C’est lamentable. Je crois au contraire que je rends service aux musulmans de France en mettant en lumière les tentatives de mainmise de l’islam par des mouvements qui ont une idéologie attentatoire à la République, à l’image du salafisme », avant de conclure à nos confrères : « Je savais que ça allait tanguer sur les réseaux sociaux. C’est comme ça dès qu’on parle de ces choses-là. J’ai vu des tweets qui respiraient la haine. Certains appelaient à m’assassiner ! Ça n’a pas lieu d’être. Ça ne rend pas service aux musulmans de France ».

    Source : http://www.24matins.fr/bernard-de-villardiere-menace-apres-emission-dossier-tabou-407974

    Rappel : https://civilwarineurope.com/2016/09/29/france-videos-une-emission-televisee-revele-lincompatibilite-de-lislam-avec-la-republique-et-provoque-lemoi/

     
    Posté par Jocegaly à -

  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
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      Plus d’un millier de mineurs palestiniens( entre 11 et 18 ans) ont été emprisonnés par Israël en 2016, dont Ramzi Abu Ajamiyeh, 13 ans, blessé pendant un raid de l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de Deisheh à Bethléem, et aux arrêts depuis, sans traitement, alors qu’il souffre. Ne comptez pas sur... (suite)
       
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      Bravo aux amis belges pour leur stand "Boycott Israel" et le succès qu’il a obtenu le week-end dernier à la fête "Manifiesta" !
      Photos et textes publiés par Myriam De Ly sur le site de la Plate-forme Charleroi-Palestine, BDS, Belgique.... (suite)
     
       
     

     


  • « Devez-vous redouter la faillite de la Deutsche Bank et vous précipiter aux abris ? » L’édito de Charles SANNAT

    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

    Bon, j’espère que vous avez peur. Vous tremblez ? Vous flippez ? Vous avez acheté vos derniers sacs de riz pour la grande famine de 2017 ? Non parce que je ne sais pas si vous êtes au courant mais la Deutsche Bank va s’effondrer et le monde entier avec, le 32 septembre 2016 à 7h56 minutes et 76 secondes…

    Bon je me moque, mais n’imaginez pas que d’un coup, d’un seul je sois devenu un éléphant rose… Enfin, si j’écoute ma femme, je suis bien devenu un éléphant… mais pas rose j’veux dire !!

    Bien, soyons sérieux. La situation est grave. Devez-vous avoir peur?

    P’têt ben qu’oui… P’têt ben qu’non…

    Je m’explique avec la traduction des raisonnements tordus de nos dirigeants et de nos marchés financiers qui ne vacillent pas plus que ça, compte tenu du danger potentiel.

    Comme la Deutsche Bank est d’une taille largement systémique, si elle tombe, le monde entier tombe, donc elle sera sauvée. Conclusion : plus c’est grave, moins c’est pire !

    Oui mais on n’a pas les moyens de la sauver ! Bien sûr que si… Il suffit d’imprimer les billets nécessaires. Mario Draghi fait d’ailleurs déjà chauffer les machines en sous-sol.

    Oui mais avec tous les produits dérivés quand même… C’est vrai, mais c’est du notionnel (des engagements potentiels comme une caution par exemple), en vrai c’est un peu moins pire. De combien ? Difficile à dire ! Mais on s’en fiche… On créera le pognon nécessaire.

    Ou mais l’inflation

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    L’Opep décide d’une réduction de la production du pétrole à 32,5 millions de barils par jour

    Oui, accord « surprise » à l’Opep… qui ne représente plus qu’une petite partie de la production mondiale de pétrole.
    L’accord fixe une réduction avant tout symbolique de la production.
    D’ailleurs, les marchés ne s’y sont pas trop trompés.
    Le pétrole monte un peu. Il n’explose pas.
    N’oubliez pas que tout ce qu’il se passe est lié à la plus grande guerre de rapine pour de l’énergie abondante et pas chère.

    Dans le rôle des brigands ? C’est, hélas, nous, les Occidentaux. On a beau dire qu’on est les supers gentils, la réalité, c’est que nous sommes les méchants.

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    ATTENTION propagande ! Trump est… devant Clinton dans tous les sondages !

    Entendez-moi bien, je n’ai pas vocation à faire la promo de tel ou tel candidat car dans notre communauté d’impertinents, nous n’aimons pas franchement les mots d’ordre ! Donc lorsque je titre « attention propagande », je ne défends pas Trump, ni n’enfonce Clinton et inversement. Ni pour ni contre, bien au contraire.

    En revanche, je constaste – et cela permet justement de nourir la réflexion de tous et de toutes – que si l’on entend des choses très négatives sur Trump, ce qui est également le cas aux USA, les Américains, eux… le placent en avance et devant dans presque tous les sondages.

    Il n’a d’ailleurs pas râté son débat dans le sens des « résultats », je ne vous parle pas de ses positions, ce n’est pas le sujet. La réalité c’est qu’il est là aussi donné gagnant par des sondages effectués sur des grands échantillonnages (plusieurs dizaines de milliers) contrairement au pauvre sondage avec 500 péquins réalisé par CNN donnant Clinton vainqueur et Trump perdant.

                                                                     
     

    Bientôt le retour du sourire sur les photos d’identité ?

    Ce n’est pas que cette information soit essentielle pour l’économie mondiale, mais c’est plus sérieux qu’il n’y paraît. En effet, vous savez à quel point le moral est important dans l’économie, et je ne peux que constater combien tout le monde s’est profondément assombri ces dix dernières années.

    Il n’y a plus aucune insouciance. Le terrorisme, la crise, le chômage, la peur, partout la peur encore et toujours.

    Finalement, en France, tout le monde fait la tête et nous sommes parmi les plus gros consommateurs d’anxiolytiques…

    Et même quand on fait notre carte d’identité, on ne doit pas rire, pas sourire. Il faut faire la tête.

    Être français c’est devenu faire la gueule… Il est où le bonheur, il est où ? Il n’est plus chez nous et c’est fort dommage !

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    Microsoft et la Bank of America veulent changer le monde

    Voilà le problème de toutes les grandes banques dont le modèle économique est fondamentalement presque totalement obsolète.

    À l’origine, les banques faisaient de « l’intermédiation » entre l’épargne des uns pour la prêter aux autres prenant sa commission au passage. De la même façon, lorsque l’argent était « physique », on allait le déposer ou le chercher à la banque. Il fallait des agences, des coffres, une logistique. À l’ère du tout numérique y compris pour l’argent, il n’y a plus besoin d’agence ni de livret A « papier ».

    À l’ère du tout numérique, l’activité d’intermédiation peut être faite par d’autres types de plateformes comme le prouvent tous les sites de finance participative.

    À l’ère du tout numérique, seuls vont survivre entre un et cinq établissements de taille mondiale, capables effectivement de maîtriser la totalité de la chaîne de valeur et les technologies de pointe. Bref, la Google Bank, l’Amazon Bank ou la Microsoft Bank ont toutes les chances d’en faire partie.

    Pour les autres, la sélection naturelle risque de s’avérer redoutable.

    L’ultime question est de savoir ce que feront les autorités de tutelle comme la FED de tout cela.

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  • Les familles des victimes du 11/9 peuvent poursuivre les Saoudiens : “L’acte le plus embarrassant depuis des décennies”

    President Barack Obama and First Lady Michelle Obama walk with King Salman bin Abdulaziz of Saudi Arabia at Erga Palace in Riyadh, Saudi Arabia, Jan. 27, 2015. (Official White House Photo by Pete Souza) This official White House photograph is being made available only for publication by news organizations and/or for personal use printing by the subject(s) of the photograph. The photograph may not be manipulated in any way and may not be used in commercial or political materials, advertisements, emails, products, promotions that in any way suggests approval or endorsement of the President, the First Family, or the White House.

    Plus tard dans la journée, 348 membres de la Chambre des représentants ont aussi voté contre ce droit de veto (77 étaient pour). 

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    Le porte–parole du président Obama a qualifié la décision du Sénat dans un tweet “d’acte le plus embarrassant que le Sénat américain ait peut-être fait depuis 1983”. Il faisait référence à un droit de veto que le président Reagan avait appliqué 1983, et qui avait été rejeté par 95 voix contre zéro. C’est la première fois en près de huit ans que Obama voit rejeter un de ses droits de veto.

    Obama a indiqué qu’il pensait que le Congrès avait fait une erreur, et que cette nouvelle législation pourrait créer un précédent dangereux. Elle pourrait aussi fâcher des alliés importants des Etats-Unis, et exposer des sociétés américaines, des militaires et des officiels à des risques de poursuites à titre de représailles.

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    Le plus grand « cover-up » de l’histoire?

    Selon certaines insinuations, une partie d’un rapport d’enquête classé secret datant de 2002, et émis par le Congrès américain, affirme que plusieurs personnalités saoudiennes, dont certaines étaient membres du gouvernement de l’Arabie Saoudite à l’époque, ont financé et aidé les pirates de l’air d’Al-Qaïda. Quinze terroristes impliqués dans ces attentats étaient des ressortissants saoudiens. Oussama ben Laden, le cerveau d’Al-Qaïda, était lui-même saoudien, mais il avait été déchu de sa nationalité en 1994.

    Par ordre des présidents américains George W. Bush et Barack Obama, il avait été décidé de ne pas publier les chapitres cruciaux de ce rapport d’enquête, au grand dam des familles de victimes.

    source

     

    mediapart

     





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