Déferlante de grèves dans les hôpitaux : Lyon Sud, Chinon, Murat dans le Cantal ,CHU de Toulouse , Laval...

Le personnel des urgences de l'hôpital Lyon Sud en grève - 22/1/18 / © France 3 RA

Grippe, gastro-entérite ... à l'hôpital Lyon Sud, la fin de l'année s'est déroulée sous grande tension. Le personnel des urgences dénonce : il faut compter plusieurs heures d'attente pour un lit et une prise en charge. 

Par Dolores Mazzola Publié le 22/01/2018 à 18:57

Le personnel des urgences du centre hospitalier Lyon Sud a entamé une grève reconductible ce lundi matin. Le mouvement est très suivi: plus de 90 % de déclarés grévistes et réquisitionnés. Malgré la grève, le service des soins est tout de même assuré par le personnel.


 Le service des urgences de l'hôpital de Chinon appelé à la grève ce mercredi

mercredi 24 janvier 2018 à 7:33 Par Annabelle Wanecque, France Bleu Touraine

Le service des urgences de l'hôpital de Chinon n'a plus assez de personnels pour faire face à la hausse de la fréquentation selon le secrétaire de son CHSCT. Un appel à la grève est donc lancé pour ce mercredi.

Trop de monde aux urgences de Chinon le week-end et pas assez de personnels, selon le secrétaire du CHSCT Trop de monde aux urgences de Chinon le week-end et pas assez de personnels, selon le secrétaire du CHSCT © Maxppp - Maxppp

Indre-et-Loire, France

Les personnels des urgences de l'hôpital de Chinon sont appelés à se mettre en grève ce mercredi, pour réclamer des renforts sur leur service le week-end. L'an dernier, les urgences ont enregistré une hausse des passages, plus de 16.600, mais dans le même temps, les effectifs des infirmiers et des aide-soignants se sont réduits

La direction a bien proposé de déplacer un personnel administratif d'un autre service pour renforcer ces urgences le samedi et le dimanche, mais cette proposition ne satisfait pas du tout le secrétaire du CHSCT à l'hôpital de Chinon.  "Cela ne peut pas être un renfort car il s'agit d'une personne qui n'est pas formée" explique Philippe Perroux. "Cet agent, dans le cadre de sa qualification n'a pas le droit d'avoir accès au dossier administratif des patients, ni à leur dossier médical". 

Peut-être le début d'une grève reconductible

Si la directon ne fait pas de nouvelle proposition pendant cette journée de grève, les personnels se réuniront en Assemblée générale ce mercredi soir pour éventuellement décider d'un mouvement reconductible.

Grève à l'hôpital de Murat dans le Cantal

Le personnel du centre hospitalier et de la maison de retraite manifeste, mardi 23 janvier, à Murat dans le Cantal. / © C.Bernard/France 3 Auvergne

Les salariés du centre hospitalier et de la maison de retraite manifestent, mardi 23 janvier, à Murat dans le Cantal. Ils dénoncent le manque de moyens et l’absence de dialogue social. Ils ont prévu de se mobiliser de nouveau, le 30 janvier, jour de grève nationale.

Par D.Cros Publié le 23/01/2018 à 16:18

Ils l’avaient annoncé, ils sont descendus dans la rue pour se faire entendre. Le personnel du centre hospitalier de Murat et de la maison de retraite (EPHAD) s’est rassemblé, mardi 23 janvier, à 14h30. Environ 120 personnes étaient présentent. Les salariés dénoncent une mauvaise gestion des établissements, un manque de dialogue avec la direction et des horaires à rallonge pour pallier au manque d’effectif.

Une délégation a été reçue une vingtaine de minutes à la mairie. Les manifestants ont ensuite défilé dans les rues de la ville. Ils sont partis de la mairie et se sont rendus au centre hospitalier.

Ils ont d’ores et déjà prévus de se mobiliser mardi 30 janvier. Ce jour-là, plusieurs syndicats ont appelé les personnels des établissements accueillants des personnes âgées et des services à domicile, à une journée de grève nationale. Des rassemblements seront organisés dans les départements.

Grève à l’hôpital de Toulouse : une grosse manifestation prévue lundi par le personnel

Suite à la réunion de négociations qui s'est tenue jeudi 18 janvier 2018 avec la direction, les grévistes du CHU de Toulouse prévoient une manifestation lundi 22 janvier 2018.

Publié le 21 Jan 18 à 11:18

Une manifestation est prévue à partir de 7h devant l’Hôtel-Dieu, à Toulouse, lundi 22 janvier 2018. (©DR)

Ils sont en grève depuis lundi 15 janvier 2018. Une partie des personnels de douze services répartis dans le pôle inflammation, infection, immunologie et locomoteur (I3LM) de l’hôpital Pierre-Paul Riquet, à Toulouse, ne décolère pas.

LIRE AUSSI : Hôpital de Toulouse : le pôle médecine interne et traumatologie en grève illimitée

« Des conditions de travail dégradées »

Le personnel gréviste dénonce une «dégradation de leurs conditions de travail et un manque d’effectif suite au déménagement à l’hôpital Pierre-Paul Riquet». La CGT s’inquiète notamment de la volonté de la direction d’imposer une mutualisation ainsi qu’une réorganisation du pôle I3LM et de ses conséquences. 

Mettant en avant une « réelle souffrance éthique des soignants », les grévistes réclament l’embauche de dix personnes à temps plein (six infirmiers et quatre aide-soignants) et huit équivalents temps plein pour assurer les remplacements. 

Manifestation devant l’Hôtel-Dieu dès 7h lundi

Une réunion s’est tenue entre les représentants du personnel gréviste et la direction du CHU jeudi 18 janvier 2018, mais « il n’y a eu aucune avancée », explique Sylvie Delort, déléguée CGT, à Actu Toulouse. C’est pourquoi, les grévistes du pôle I3LM vont se rassembler lundi 22 janvier 2018 à partir de 7 heures devant l’Hôtel-Dieu où sont les bureaux de la direction de l’hôpital, afin de manifester leur mécontentement. 

Les propositions de l’hôpital

Face aux revendications du personnel gréviste, la direction de ressources humaines de l’hôpital annonce avoir fait des propositions concernant les situations d’absentéisme, dont « un réajustement des effectifs pour renforcer les moyens du pool de remplacement ». Les modalités concernant les absences et remplacements doivent également être adaptées « pour assurer la continuité des soins ». 

Le CHU précise également que « durant la grève, la continuité du service public est organisée de manière à répondre aux besoins de santé de la population, en ayant recours à des assignations de personnels grévistes ». Et s’offusque : « quand la CGT incite aux refus de ces assignations par des consignes, ce sont les professionnels de santé non-grévistes, la continuité du service public et la qualité des soins dispensée aux personnes malades que la CGT malmène »

La réponse ferme du CHU 

L’hôpital rappelle néanmoins  « qu’il est très attaché au respect du droit de grève et qu’il souhaite un dialogue social constructif, loyal et respectueux de tous les professionnels ». 

Cependant, le CHU « n’autorise pas que l’accès aux sites hospitaliers soit entravé ou interdit à quelque personne que ce soit » lors de la manifestation prévue par la CGT. Et précise qu’il « prendra toutes les décisions garantissant le libre accès aux sites, pour assurer la continuité du service public et défendre l’accessibilité aux services hospitaliers pour tout usager ».

  • Assez de suicides à l’hôpital public!!!

mercredi 15 mars 2017

Assez de suicides à l’hôpital public !!!

L’APHP déclare : « L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris vient de reconnaître "pleinement sa responsabilité" » ! Ce n’est des nombreux suicides qu’il s’agit mais seulement du patient qui s’est égaré dans l’HEGP !!!

Assez de harcèlement ! Assez de pressions ! Assez de suicides ! Assez !

« Elle souffrait de dépression et aurait à plusieurs reprises dénoncé ses conditions de travail. Elle a salué ses collègues avant de se pendre, ce mardi, dans son bureau du service informatique de l’hôpital Cochin. » nous informe la presse, avant que la direction réagisse, parlant d’abord d’une employée de bureau, avant de reconnaître qu’elle avait été contrainte de quitter son poste d’infirmière.

L’APHP parle de « difficultés fonctionnelles et relationnelles du service », pour dire que cette agent de l’hôpital public était harcelée dans son travail. Sans compter qu’un tel harcèlement par son encadrement est commandé par la direction locale et par la direction générale. Beau langage d’une froideur toute directoriale !!! Mais pas un mot du suicide de notre collègue de l’hôpital Cochin à son travail. L’APHP sous-entend cependant que la relation entre « ces difficultés » et ce suicide reste à prouver !!! « Depuis plusieurs mois, elle avait dénoncé des difficultés au travail » rapporte un syndicaliste.

La direction de l’APHP parle d’ « enquête interne », en somme une enquête où ceux qui seraient coupables de pressions inadmissibles sur les personnels, de négligences lorsque la situation de stress intense a été avérée, sont ceux qui mènent l’enquête !!! On a imposé une reprise du travail à une collègue en état de stress intense, dans un service de management où la rentabilité est sans cesse imposée par la hiérarchie. « C’est le management qui est en cause, dans un service particulièrement mis sous pression car c’est de financement, de rentabilité, que traitent ces personnels ! » dit un syndicaliste de l’hôpital.

La direction de l’APHP trouve déjà mille moyens de se blanchir : elle met « des moyens en place » contre le stress, « la situation semblait moins aiguë », la salariée « ne voulait pas s’épancher ». Ce sont les responsables qui n’ont pas communiqué sur cette situation qu’ils connaissaient parfaitement et pour cause : ils en sont les responsables !!! Les suicides se sont multipliés ces derniers mois sans interrompre la politique de destruction de la santé et de ses personnels !!!

Arrêter la vague des suicides !

Le suicide de notre collègue de Cochin, suit celle de l’HEGP et toute une vague de suicides révélés cette année dans de nombreux établissements, suicides plus ou moins cachés au personnel par la direction et que celle-ci ne reconnaît nullement comme le produit de sa politique, celle de Hirsch, celle des agressions permanentes contre les personnels, de plus en plus sous pression et stressés par des conditions de travail qui s’aggravent sans cesse. Pas la peine de faire semblant de mener des enquêtes puisqu’on connaît parfaitement l’origine de cette vague de suicide. Comme à France Telecom ou à Renault, ce sont les patrons qui sont les responsables de ces morts et ici c’est Hirsch qui doit être clairement mis en cause, et sa politique de pressions sur le personnel pour imposer de travailler de manière de plus en plus rentable et de moins en moins fondées sur les véritables buts d’un métier de santé. Arrêter la vague des suicides, c’est arrêter les pressions inadmissibles et embaucher massivement !

Comme à Renault et à France Telecom, une direction qui nie sa responsabilité

Hirsch s’est déplacé à l’HEGP. Il ne l’a pas fait à la suite du suicide d’un infirmier ni à cause du suicide d’un cardiologue. Toujours pas à cause du malade trouvé mort dans les sous-sols ! Non, c’est pour féliciter sa directrice à l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle plateforme de chimiothérapie à l’HEGP ! Ce n’est donc pas par inquiétude pour les personnels qui sont pourtant gravement perturbés dans leur travail par les conditions inadmissibles dans la manière de traiter les personnels. Et avec comme direction générale ce sinistre individu qui se déplace mais seulement pour défendre sa directrice, une fois encore mise en cause et que Hirsch a traité de « cible vivante » avant de « lui rendre hommage ». Hirsch a cependant annoncé que la directrice de l’HEGP allait quitter son poste tout en affirmant que ce n’est pas parce qu’elle aurait démérité !!! Quant à la direction de l’hôpital, pour éviter les suicides, selon elle, il suffirait de fermer la terrasse !!! Depuis cet été, sans aucune réaction de Hirsch, c’est presque une dizaine d’infirmiers qui se seraient suicidés. La direction de l’APHP n’en sait rien puisqu’elle ne tient aucun compte, considérant que, même quand la personne se suicide au travail, cela ne serait pas des accidents du travail et elle n’aurait aucune responsabilité même quand des pressions inadmissibles de la direction ont été exercées juste avant contre les personnels en question, comme cela a été le cas à l’HEGP !

Harcèlement, suicide et… prévention

Suite au suicide du cardiologue Jean-Louis Megnien à l’Hôpital européen Georges-Pompidou, qui affirmait être victime du harcèlement de sa direction (son bureau était fermé à clef et lui dehors à son retour de maladie après d’énormes pressions de sa hiérarchie soutenue par la direction), la même direction de l’AP-HP annonce très médiatiquement qu’elle lance un « plan d’action afin de prévenir les situations conflictuelles » ! Ce serait très drôle si ce n’était aussi dramatique. C’est le responsable du drame qui se positionne en défenseur des droits !

Eh oui, c’est encore Hirsch qui a soutenu jusqu’au bout la direction de l’HEGP contre un de ses médecins et qui reconnaît, longtemps après son suicide, que « Des dysfonctionnements à l’HEGP, bien évidemment, il y a en a eu, et depuis longtemps, dans plein de domaines ». Mais, durant des mois, il a affirmé exactement le contraire et a envoyé promener tous ceux qui critiquaient la direction de Pompidou. Quel Hirsch croire ?

Le rapport a révélé que « la souffrance [du professeur Mégnien] a été révélée par plusieurs alertes qui n’ont pas été prises en compte de façon appropriée ». Lui-même était alerté et n’a pas pris en compte quoique ce soit… D’ailleurs, il continue de se couvrir : « Les médecins agissent de manière indépendante ». Hirsch avait plusieurs fois apporté son soutien public à la directrice de l’HEGP et notamment quand avait été avérée sa pratique de fichiers nominatifs contenant des mises en cause personnelles et offensantes contre les personnels.

Décidément, ce réformateur à tout crin sait tout réformer sauf son propre comportement… Il aime bien « rebattre les cartes » comme il dit, mais il ne change jamais. Nous constatons que la maltraitance concerne tous le personnels, visant à casser leur moral et l’obliger à tout accepter. Si les cadres subissent des pressions, que dire de tout le petit personnel à qui ils font subirent régulièrement des pressions pernicieuses qui restent passées sous silence.

APHP007 !

Il y a une « Mission Suicide » à l’APHP ! Et elle est même mise en place par la direction et a rendu publiques ses résultats ! On avait remarqué que le suicide du cardiologue Maignan de l’HEGP avait provoqué plus de réactions et d’indignation, et de soucis de la direction, que de nombreux suicides d’infirmières, d’aides soignantes ou d’autres personnels de l’Hôpital public, souvent cachés et ignorés ! Mais parler de « résultats » de la mission, c’est encore cacher que les suicides, loin de s’arrêter, se multiplient, même si la direction de l’APHP se débrouille toujours pour prétendre que ces suicides n’auraient rien à voir avec le travail, avec les pressions de l’encadrement et des directions, avec la dégradation des conditions de travail, avec l’insécurité qui en découle. La mission suicide de Hirsch, c’est une mission pour trucider l’hôpital public !

Nous sommes des êtres humains qui soignons d’autres êtres humains et pas des machines à T2A, à rendement, à économies, à quotation par activité, pas une entreprise de profit comme une autre, pas une machine à travail qui cherche à supprimer les RTT, les pauses, les repos, aux dépens de la santé, avec la multiplication des risques de maladie professionnelle, de stress, de dépression, de suicide, pas une machine à accroître l’exploitation en « rendant des postes » dans tous les services, pas une machine à rechercher les pathologies les plus rentables en éjectant les autres, pas une machine à pousser dehors les patients le plus vite possible pour rentabiliser la chambre d’hôpital, pas une machine à supprimer des emplois en rendant le travail infaisable, en nous faisant prendre des risques aux personnels ainsi qu’aux patients !

Les suicides et le mal-être des personnels ne sont pas accidentels

C’est l’annonce d’une journée d’action de la Coordination infirmière qui nous avait appris le fait qu’au moins six infirmières s’étaient suicidées au cours de l’été. Ce n’est en tout cas pas le ministère de la Santé ni les média qui s’en étaient spontanément alarmés ! Nous savons bien que les nouvelles « réformes » ne sont pas pour rien dans la transformation de nos métiers en véritables enfers où la meilleure des bonnes volontés ne permet pas d’exercer correctement un métier dont le but devrait être les soins aux patients et devient l’économie de moyens financiers et en effectifs, au détriment des patients et des personnels. La prétention de la direction de l’APHP de prendre des mesures contre les suicides nous choque tous, nous qui savons combien les mesures qu’elle prend augmentent au contraire le surmenage, la menace du mal-être et les suicides…

Les suicides ou tentatives de suicide à l’hôpital public sont bien réels : Bichat en juillet 2008, Saint Louis en juin 2009, Lariboisière en septembre 2009, Rouen en juillet 2011, Strasbourg en septembre 2011, Marseille en décembre 2011, quatre suicides d’agents à Lille en janvier 2012, Vire en février 2012, Béziers et Delafontaine à Saint-Denis en juin 2012 etc… On est loin de les citer tous !

L’APHP a été condamnée en juillet dernier pour sa responsabilité dans le suicide d’une cadre de Bichat suite à ses conditions de travail, ce qui montre que les cadres ont tort d’accepter les pressions de la direction car ils finissent par les payer, eux aussi.

La plupart de ses suicides sur le lieu même de travail, après s’être plaint de difficultés graves dans le travail, ne sont pourtant pas reconnus en accident du travail par la direction de la Santé. Ce n’est pas étonnant ! Avez-vous déjà entendu des cas où c’est le responsable ou le criminel qui se dénonce et se condamne lui-même ? Ne comptons sur rien de tel !

Suite aux suicides de personnels, on n’attend plus les résultats des enquêtes des directions, ministères et des syndicats !

Par exemple, une infirmière du groupe hospitalier du Havre a mis fin à ses jours, vendredi 24 juin 2016. Son mari, lettre à l’appui, met en cause les conditions de travail de son épouse.

Commentaire d’une infirmière réagissant sur un forum santé :

« Il ne faut pas se faire d’idée nous sommes des pions sur un planning … En dégradé ou en surcharge de tâches administratives qui nous éloignent de notre vrai métier : les soins des patients ! Qui sont aujourd’hui considérés comme des clients !!! Je suis infirmière mais je suis Secretaire à ce jour car l’informatique, la traçabilité nous prend 70 % de notre journée de 12h !!!! Il faut vraiment qu’ils arrêtent de nous trouver des choses à faire qui ne sont pas infirmière. Condoléances aux familles ! »

Qu’est ce qui a changé depuis : des cellules d’écoute ? Mais au quotidien rien, encore pire. Dans tous les secteurs de la fonction publique et du privé, les conditions de travail se dégradent encore et encore. La gauche avec le patronat a amplifié les attaques contre les salariés mais aussi les chômeurs, les sans logis, les sans papiers. La droite et l’extrême droite promettent pire encore !

La société capitaliste est en fin de vie : les Etats et la bourgeoisie préfèrent entrainer la société au suicide plutôt qu’à la révolution. A nous de choisir.