• Communiqué de presse du collectif "Paix au Venezuela"

    Christian RODRIGUEZ

    Face aux ingérences de plus en plus prégnantes auxquelles doit faire face la République Bolivarienne du Venezuela,

    Face à la décision brutale et suspecte de l’opposition de ne présenter aucun candidat aux élections présidentielles fixées au 22 avril 2018, sous le faux prétexte "d’absences de garanties",

    Face aux déclarations hostiles des Etats-Unis et de ses affidés l’OEA et le Groupe de Lima mais aussi de la France Officielle et de l’Union Européenne,

    Face à l’impérialisme étasunien qui accentue sa pression sur le gouvernement progressiste dirigé par Nicolas Maduro, au point de projeter une intervention militaire,

    Il est clair que tout est fait pour tenter de rendre ces élections illégitimes, discréditer le gouvernement de Nicolas Maduro et hâter son renversement par des moyens anti-démocratiques.

    Dans cette situation particulièrement alarmante, il nous (*) est apparu impérieux de faire entendre haut et fort, la voix de la solidarité et du soutien au gouvernement progressiste de Nicolas Maduro. L’enjeu est de taille : Il faut empêcher que la République Bolivarienne du Venezuela ne tombe entre les mains de l’impérialisme. Une première réunion s’est tenue dans l’urgence à Paris ce 24 février afin de procéder à une analyse de la situation et décider d’actions communes à mener dans les jours prochains.

    Malgré un délai très court, les organisations et personnalités soutenant le Venezuela progressiste sont venues nombreuses. Déterminé et enthousiaste, le collectif s’est mis d’accord sur des propositions d’action de soutien et de solidarité à l’égard du Venezuela progressiste de Nicolas Maduro qui seront mises en œuvre sans tarder.

    (*) Le Collectif "Paix au Venezuela"
    le 26 février 2018

    URL de cet article 32990
    https://www.legrandsoir.info/communique-de-presse-du-collectif-paix-au-venezuela.html

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    www.ecologie-radicale.org blog de KIKI DU 78 =

     

     EN MARCHE VERS LA REGRESSION ou lettre ouverte à Mr. Macron.


     
     
    A l’heure où, pour quelques cinquante mois peut-être encore, vous gouvernez solitaire suite à votre élection par défaut,  
    A l’heure où, après quelques 10 mois de pouvoir, un bilan catastrophique se révèle quant à votre capacité d’aller de l’avant vers une évolution de mieux, à savoir le respect du vivant, et où, au contraire, il y a recul évident quant à la question animale :
    le peuple souhaite aujourd'hui vous interpeller sur ce qu’il considère être un déni pur et simple de ses propres aspirations puisque 89% des français estiment la protection animale être une cause importante (sondage IFOP 2016, source PURINA).

    Connaissez-vous l'image de la France vue de l'extérieur, Mr. Macron, et analysée bien sûr par des êtres civilisés et moraux ?
    Un hexagone sanglant, une boucherie innommable, un charnier géant à coeur ouvert où la cruauté illégale mais surtout légale sévit à toute heure et dans tous les domaines, un massacre organisé bien huilé sans pitié, une barbarie sans nom sous des dehors de civilité écoeurante en gants blancs, et ceci en plein XXIème siècle.
    Des chiffres. Des faits. Des preuves :



    58% des français sont contre le gavage des oies et des canards martyrs (Opinion Way 2017, source L214).
    Ces gavages sauvages perdurent, malgré le fait d'avoir enfin reconnu l'animal en tant qu'être sensible (loi du 28 Janvier 2015), malgré l'opinion des français, mais également celle de l'étranger :
    13 pays européens ont déjà interdit cette pratique intolérable sur leurs propres territoires.
    La France apparaît maintenant isolée, au coeur même de cette Europe dont elle dit pourtant faire partie.
    La France est montrée du doigt pour cette pratique barbare et représente à elle seule les 3/4 des foies gras vendus dans le monde. 58% des français refusent d'être ainsi mis au ban, pour le motif d'une cause qu'ils estiment indigne d'un pays civilisé.
    Etes-vous un être civilisé, Mr. Macron ? 
    Vous, Mr. Macron, ne semblez entendre ni la voix de la majorité des français, ni celle des européens.

     



    67% des français veulent interdire définitivement les animaux sauvages dans les cirques : (IFOP 2018, 30 M d'amis).
    Les conditions abominables dans lesquelles sont détenus ces êtres sensibles, l'ignoble fin de ceux jugés trop vieux après avoir toute leur vie servi à faire rire les petits français, le déni de leur droit à vivre leur propre personnalité dans leur milieu naturel, la manipulation comportementale abusive et illégitime de l'humain du début jusqu'à la fin de leur vie, le seul refus de leur droit à la liberté sont autant d'exactions monstrueuses à leur égard, indignes d'un Homo Sapiens civilisé.
    Etes-vous capable d'empathie, Mr. Macron ?
    Vous, Mr. Macron, ne daignez pas porter un regard sur ces êtres en souffrance, ni sur la disparition des espèces, ni non plus sur l'opinion majoritaire des citoyens français.

     



    68% des français sont contre les fermes-usines concentrationnaires (IFOP 2015, source Agir pour l'Environnement).
    Or, non seulement elles perdurent sur notre territoire, mais les permis d'expansion fleurissent de toutes parts ....(???)
    Elles sont interdites en Belgique ? (???) Qu'à cela ne tienne, le belge sera accueilli à bras ouverts dans le pays voisin, notre si beau pays libéral (à l'égard de la cruauté), tellement laxiste en matière de respect de la terre et du vivant.
    Outre la détention inhumaine que ces êtres sentients subissent de leur naissance jusqu'à leur assassinat, est-il besoin de rappeler la menace écologique cataclysmique, d'ores et déjà prouvée sur les sols et les rivières ?
    Lobby agro-alimentaire, quand tu nous tiens ...
    Etes-vous un citoyen de cette terre, Mr. Macron ?
    Vous, Mr. Macron, occultez là sciemment le désir de 68% des citoyens de France.

     



    72 % des français opposés à la capture et au maintien en captivité des dauphins (IPSOS 2011. Source One Voice).
    Vous, Mr. Macron, semblez estimer normal, sain, naturel, que des êtres sentients dont les océans sont l'espace originel, soient emprisonnés, confinés dans des espaces microscopiques aux seules fins de distraire l'humain, puisque vous venez de faire annuler l'arrêté interdisant la reproduction des dauphins en captivité, établi en Mai 2017, après pourtant tant d'années d'effort et de lutte pour que ces mammifères soient traités avec le respect qui leur est dû, à savoir et au minimum, leur droit à la liberté.
    N'êtes-vous pas, comme nous, également un mammifère, Mr. Macron ?
    Vous, Mr. Macron, ignorez là les volontés de 72% du peuple français.

     



    72% des français sont contre l'abattage sans étourdissement dans les abattoirs (IFOP 2009).
    Les règles générales de l'abattage en France imposent DEPUIS 1964 que les animaux soient étourdis avant d'être saignés, afin de LIMITER la souffrance animale.
    3 millions d'animaux sont tués PAR JOUR en France pour la consommation humaine.
    Cependant, d'après un rapport du Ministère de l'agriculture datant de 2011 (..!..) :
    plus de la moitié des bovins, ovins et caprins sont ÉGORGÉS sans étourdissement préalable.
    La loi française est donc ici bafouée, et les français eux-mêmes souffrent de cette souffrance animale intolérable et injustifiable maintenant connue, bien que l'on fasse tout pour étouffer cette situation abjecte et, en prime, illégale.
    A défaut d'empathie, ne pouvez-vous faire respecter la loi, Mr. Macron ?
    Vous, Mr. Macron, ne faites rien pour diminuer la souffrance, ne serait-ce que celle de 72% des français.

     



    74% des français réclament l'abolition de la corrida (IFOP 2018. Source 30 M d'Amis).
    Vous, Mr. Macron, ne rejetez pas cette pratique moyenâgeuse, souffrance et mort programmée, bien au contraire :
    - vous laissez ces "spectacles" de cruauté se faire dans des villes où, pourtant, ils sont illégaux (???)
    - vous ne pouvez ignorer le caractère trompeur et mensonger du "spectacle", puisque ce tranquille herbivore, avant que d'être poussé de force dans cet espace sans échappatoire possible, est préalablement et sciemment blessé dans ses parties sensibles afin d'apparaître au public comme une bête féroce, avide de combat.
    - vous ne contestez pas, donc vous appréciez le caractère dégradant de ce "spectacle", en dépit de tout ce qu'il représente du pire chez l'humain, à savoir sa jouissance intense, sa perversité psychotique face à la détresse inouïe, la souffrance indescriptible, ainsi que la boucherie publique obscène exercée sur un être sentient, lequel ne demandait pourtant qu'à tranquillement brouter dans son pré.
    - vous ne contestez pas non plus les "écoles d'apprentissage" de la torture et de la mort pour des enfants dés leurs 7 ans, futurs tortionnaires de veaux, ces derniers pourtant bébés mammifères herbivores les plus paisibles et sociaux qui soient.
    - vous seul détenez la gloire d'avoir été porté au pouvoir par un parti dont une des thuriféraires, rare femme matador (tueur, en espagnol) prétendait postuler au mandat de la mairie de Nîmes. Une torera dont vous avez d'ailleurs personnellement investie la candidature : cette femme détient le sublime palmarès d'avoir déjà charcuté et trucidé plus de 1000 êtres sensibles.
    - vous avez l'indécence de proclamer que "la corrida fait partie intégrante de la culture et de l'économie" de ce pays or : 1. l'Histoire dément vos propos concernant la culture française 
    2. L'économie de cette dégradante pulsion est en chute libre.
    En Colombie comme en Espagne, pays à l'origine de la corrida, la grande majorité des citoyens, d'après de récents sondages, souhaitent l'abolir. 
    La Catalogne l'a abolie en 2012. Les Baléares en 2017.
    La reine Sofia n'assiste plus à ces horreurs depuis des années et, même le roi Juan-Carlos, fervent aficionado d'hier semble aujourd'hui les délaisser quelque peu ....
    Etes-vous un humain, Mr. Macron ?
    Vous, Mr. Macron, ignorez là délibérément le choix de 74% des français.

     



    80% des français réclament l'arrêt immédiat des tirs sur les loups (source ???).
    Comme au Moyen-Age, la chasse aux loups continue en France mais pire, augmente, au mépris total de la biodiversité, de la loi (???), et ici encore, de l'avis de la majorité des français.
    Vous, Mr. Macron, ordonnez et faites programmer l'abattage de 40 individus pour 2018, alors que :  
    - 36 loups ont déjà été abattus la "saison" dernière.
    -  l'abattage de 3 jeunes individus le 11 Août 2017 avait pourtant provoqué un tollé parmi les citoyens français, manifestations et pétitions ne cessant d'ailleurs d'augmenter sur ce sujet
    -  il n'existe environ que 350 loups en France mais, en Italie (environ 2000 loups), en Espagne, en Roumanie et en Pologne, les peuples semblent cohabiter pacifiquement avec ce prédateur, indispensable à une régulation naturelle de la faune.
    Vous êtes-vous penché, Mr. Macron, 1 seule seconde sur la manière dont nos voisins cohabitent avec les loups sans cependant que l'humain fasse couler le sang de ces derniers d'une manière légale, en sus de l'illégale ?
    Votre politique est bien, là encore, une politique volontaire de destruction, dictée par le lobby agricole et le lobby de la chasse.
    Etes-vous un sbire au service des puissances économiques, Mr. Macron ?
    Vous, Mr. Macron, ignorez ainsi les aspirations pacifiques de 80% des français.

     



    84% des français réclament l'abolition de l'archaïque chasse à courre (IFOP 2017. Source Fondation Brigitte Bardot).
    Vous, Mr. Macron, l'appréciez au point d'évoquer aujourd'hui un retour aux "chasses à courre présidentielles" monarchiques !
    IL EST HORS DE QUESTION QUE LE PEUPLE FINANCE CETTE BARBARIE.
    L'Allemagne a pourtant aboli cette abomination sanguinaire en ......... 1950
    La Belgique en 1995. L'Ecosse en 2002 et l'Angleterre, pays d'origine de la vénerie, l'a déjà abolie, ceci en 2005.
    Avez-vous une pensée, une seule ?
    Envers la biche apeurée, créature la plus douce qui soit sur terre, traquée durant des heures, dans un état de stress incommensurable parce que poursuivie par les meutes de chiens et les hordes d'humains dont les aboiements et les hurlements avides de son propre sang la terrorisent tout au long de sa fuite éperdue, de sa course harassante, mais qui, cependant finit par abdiquer d'épuisement sous les crocs de ces mêmes chiens, sentant parcelle par parcelle sa tendre chair se déchiqueter en lambeaux, sentant encore les lames des poignards s'enfoncer dans son coeur si pur d'où son sang s'écoule interminablement, heureuse d'en finir avec la vie que l'humain a rendue si cruelle, mais saignant davantage en pensée car ne pouvant et pour cause, hurler son désespoir de savoir son petit orphelin, seul et bientôt à son tour confronté à l'humain et à sa sauvagerie, sa hargne et son goût avide du sang, sa délectation morbide face à la souffrance de l'autre, et surtout, surtout, sa satisfaction primaire et bestiale quant à son pouvoir de torture et de mort, alors qu'il se prétend supérieur car civilisé.
    En aucun cas la soit-disant tradition implique la perpétuation automatique, systématique, sinon, rétablissons donc l'esclavage, la traite des blanches, les combats de gladiateurs et autres jeux de cirque, le cannibalisme pourquoi pas, autant de plaisirs insignes dont nous sommes tous privés aujourd'hui ! 
    Etes-vous un être sensible, Mr. Macron ? 
    Vous, Mr. Macron, ignorez encore et toujours la voix du peuple, représentée ici à 84%.

     



    85% des français réclament une vidéo surveillance dans les abattoirs (IFOP 2016. Source DDA et Fondation B.B.), et 98% des français estiment important de protéger les animaux d'élevage (Eurobaromètre 2016, Commission Européenne).
    Alors que vous, Mr. Macron, lors de votre campagne présidentielle, vous étiez engagé par écrit auprès des associations de protection animale pour mettre en vigueur la loi du 12 janvier 2017, votée en faveur de vidéo surveillance dans les abattoirs, votre propre gouvernement renie aujourd'hui votre engagement, en souhaitant supprimer cette loi dans votre actuel projet de loi : "il n'est pas question de mettre des agents derrière des écrans de télé."
    Avez-vous une seule pensée, une seule, pour ces 3 MILLIONS D'ETRES SENSIBLES ABATTUS PAR JOUR EN FRANCE dans des conditions monstrueuses, roués de coups, dépecés souvent vivants, égorgés pour la plupart encore vivants ?
    Avez-vous une seule pensée, une seule, pour vos propres congénères, les employés des abattoirs lesquels, tenus de produire un rythme incessant et toujours croissant de cadavres dans ces camps de l'enfer, perdent la raison au point de martyriser gratuitement ceux qu'ils vont de toutes façons tuer, et dont pourtant ils se nourrissent ?
    Lobby agro alimentaire, quand tu nous tiens ....
    Avez-vous une conscience, Mr. Macron ?
    Vous, Mr. Macron, vous parjurez aux yeux du peuple, et reniez ainsi plus des 85% de ce peuple qui vous a élu.

     



    86% des français réclament l'arrêt de l'exploitation animale pour la fourrure (IFOP 2018. Source 30 M d'Amis).
    Vous, Mr. Macron, non seulement n'êtes opposé ni à la détention de ces êtres sentients, ni aux actes de cruauté perpétrés sur eux mais pire, refusez d'envisager tout projet d'interdiction de cette barbarie, laquelle n'a pourtant pour seule et unique fin que celle de flatter le "ridicule paraître" d'une minorité humaine.
    Le Royaume-Uni a interdit l'exploitation de la fourrure animale dés l'an 2000 sur tout son territoire
    Au sein de l'Europe, 10 pays l'ont interdite, 5 sont en cours de l'interdire, et 4 ont mis en place de très strictes réglementations. 
    Or, dans notre si doux pays et en 2015, les chiffres astronomiques accusaient déjà l'exploitation, la torture et le gazage ou "pire"(écorchement à vif) (???) d'1 milliard 500.000 individus: visons, renards, chinchillas, lapins, ragondins, ratons-laveurs.
    A nouveau la France se distingue "en beauté" car, contrainte par la Convention Européenne de prendre des mesures sanitaires autant que de protéger ces animaux destinés à être dépecés, la France ne s'exécute en rien : ces prisonniers de l'enfer sur terre croupissent et mangent à même leurs propres excréments comme ceux de leurs morts, leur nourriture jetée à même le grillage de leurs cages exigües jamais nettoyées, dans ces hangars de la honte.
    Ainsi emprisonnées, frustrées, entassées, confinées, la plupart des femelles finissent inéluctablement par s'auto-mutiler.
    Est-ce aussi parce qu'on a gazés leurs fiancés juste après l'accouplement ?
    Est-ce aussi parce qu'après avoir été gavés, leurs petits sont eux-même gazés, à peine leurs poils suffisamment denses ?
    Anecdote au regard de ces tortures et de ces morts, vous n'ignorez sans doute pas que 264 tonnes de phosphores sont relâchées dans la nature de notre terre de France déjà tant souillée de sang, d'excréments et d'antibiotiques par les abattoirs, à cause des "élevages" des seuls visons .....
    Avez-vous un coeur, Mr. Macron ?
    Vous, Mr. Macron, ne respectez pas les directives européennes et approuvez ces camps de l'enfer, en dépit des cris horrifiés de 86% des français.

     



    89 % des français sont favorables à une réduction personnelle de leur consommation de viande (IPSOS 2017. Source Interbev).
    Vous, Mr. Macron, soutenez l'obligation de consommation de chair animale pour tous les menus des cantines, alors même que 40 professionnels de santé affirment dans une tribune (publiée par France-Soir) que l'alimentation végétale est une alimentation saine et viable à tout âge.
    Alors que plusieurs pétitions réclament au minium 1 repas sans viande par semaine ...
    Alors que l'on recense environ 500 millions de végétariens de par le monde ....
    Sans évoquer là, en prime, l'impact reconnu de l'élevage intensif, responsable de l'appauvrissement général des sols, et qu'il faut gérer dés AUJOURD'HUI, afin que les générations futures survivent. 
    Mais ... après moi le déluge ?
    Encore et toujours le lobby agro-alimentaire .....
    Etes-vous un pantin à son service, Mr. Macron ?
    Vous, Mr. Macron, ignorez, là encore, les aspirations de 89% des français.

     



    90% des français sont pour l'interdiction de l'élevage en cage des poules pondeuses (YouGov 2018, source L214).
    Aujourd'hui sur la terre française, 33,6 millions de poules sont "élevées" en cage tout au long de leur courte vie (1 an), ce qui signifie que 80% DE CES VOLATILES EN FRANCE sont au quotidien détenues dans des camps concentrationnaires de manière innommable, ceci afin de servir nos cruels appétits, avant que d'être égorgés ou broyés vivants.
    S'il faut les tuer, afin d'assouvir la délectation humaine, qu'au minimum la courte vie qu'on leur inflige soit sans souffrance, et donc digne d'un être civilisé lequel pourtant, là encore, fonctionne à l'opposé de ce qu'il prétend être. 
    Etes-vous un français digne de représenter l'immense majorité des français, Mr. Macron ?
    Vous, Mr. Macron, restez à nouveau, dans ce domaine, insensible à la volonté de pourtant 90% des français.

     



    90% des français souhaitent l'interdiction de l'expérimentation animale (IFOP 2018, source 30 M d'amis).
    Les découvertes scientifiques (éthologie, génétique, psychologie, zoologie, primatologie, neuroscience) démontrent que l'animal est un être conscient de sa propre conscience.
    Refuser ce fait, c'est refuser la Morale et l'Ethique, dont pourtant l'humain se targue.
    Dans une Tribune de Libération du 8 décembre 2017, on peut lire : "des avancées considérables permettent d'envisager le remplacement de l'expérimentation animale, surtout pour certaines recherches médicales, les tests de toxicologie et les études pharmacologiques concernant l'intérêt, les doses efficaces et les risques d'effets collatéraux de molécules thérapeutiques".
    Des méthodes de substitution éviteraient donc ces centres de torture inhumains, à raison de 2,2 millions d'êtres sentients, martyrs de nos obsessions obsolètes et injustifiables (chiffre de l'année 2010...!).
    La France est là à nouveau montrée du doigt, arrivant en tête de ce palmarès macabre ....
    Penchez-vous réellement, Mr. Macron, sur la vie de l'un de ces cobayes-êtres-sensibles, et vous constaterez alors combien aucun mot de la langue française ne peut décrire leur enfer quotidien, combien aucun mot non plus n'arrive à la hauteur de l'incommensurable cruauté humaine.
    Un autre lobby, celui de l'industrie pharmaceutique ...
    Etes-vous un être moral, Mr. Macron ?
    Vous, Mr. Macron, n'entreprenez absolument RIEN dans le sens de cette interdiction, à l'encontre même de pourtant 90% des français.

     



    91% des français sont favorables à une réforme de l'organisation et de la réglementation de la chasse (IFOP 2016. Source APSAS et One Voice).
    Pourtant, vous, Mr. Macron, recevez en grande pompe le président de ce "sport" contre nature et lui offrez sur un plateau :
    - des silencieux sur les armes de ses adeptes (au nombre de moins d'1 million), transformant ces fusils en véritables armes de guerre, malgré le précédent déjà ahurissant de 350 victimes humaines depuis l'an 2000, sans ces silencieux.
        Avez-vous une seule pensée pour les familles de ces victimes ?
        Avez-vous une seule pensée pour les victimes inéluctables à venir ?
    - un abaissement du coût du permis de chasse à 200 €, incitant naturellement des enfants de 16 ans 
    ou des vieillards dont la vue, l'état d'alcoolémie et le reste ne sont jamais sous contrôle, à des pulsions de haine et de mort.
    - une prolongation du droit de meurtre d'1 mois supplémentaire sur les oies cendrées, par simple dérogation.
       La France détient pourtant déjà le sinistre record du plus grand nombre d'espèces d'oiseaux d'eau chassables :
       37 contre 4 en Belgique par exemple !
    Les français sont terrorisés lors de leurs sorties dans la nature, à cause de la présence de ces assassins en liberté.
    Les Français réclament, au strict minimum, que la tuerie intolérable soit interdite le dimanche, et que de vastes et sérieux contrôles sanitaires s'effectuent sur cette minorité qui possède iniquement le droit de tuer.
    Les Français ne supportent plus cette hécatombe parmi les espèces sauvages.
    Les Français refusent cette haine dirigée contre toute les espèces animales non humaines.
    Les Français ne souhaitent pas tuer.
    Les Français refusent ce prosélytisme d'une extrême minorité, cette propagande pro-chasse que des assassins légaux font scandaleusement dans les écoles, et ce dés la maternelle ! 
    Les Français ne veulent pas que leurs enfants deviennent des tueurs, indifférents à la vie et à la souffrance des animaux, ce qui est contraire à leur sensibilité innée.
    Vous souvenez-vous avoir été enfant un jour, Mr. Macron ?
    Vous, Mr. Macron, ignorez là, encore et toujours 91% du peuple français, que vous êtes pourtant censé représenter.

     




    Mr. Macron, votre "politique" est à rebours de l'Histoire :
    Le Progrès pour l'humanité, Mr. Macron, n'est pas une affaire de portefeuille bien rempli, mais une affaire de Conscience.
    L' Histoire n'est pas faite que de vastes transactions financières, de manoeuvres politiciennes pour la course au pouvoir, de rapports de force militaro-économiques, d'intrigues entre puissants, de diktats insensés, ou d'illusions d'immortalité.   
    L'Histoire est faite de destins de milliards de créatures comme vous et nous, toutes indubitablement interdépendantes : humains, mais également non-humains.
    Dont le 1er désir inconscient et bien légitime est de ne pas souffrir.
    Nous, 89% des français, désapprouvons l'avènement d'un monde de robots que vous voulez nous imposer, car l'empathie et la compassion guident encore nos vies, preuve en est les statistiques réunies dans les sondages ci-dessus.
    Nous, 89% des français, ne voulons plus être le pays montré du doigt comme étant l'un des plus barbares au monde.
    Nous, 89% des français, voulons la conservation de la planète Terre, ainsi que la préservation de TOUTES ses espèces.
    Nous, 89% des français, voulons la Paix et non la guerre.

    Etes-vous, Mr. Macron, en capacité de réaliser le gouffre existant entre les aspirations des citoyens et vos propres ordres ?
    Car il s'agit bien là d'ordres, puisque à la clarté de ces sondages, vous niez l'opinion d'une immense majorité des français.
    La colère et la révolte du peuple français grondent chaque jour davantage, Mr. Macron, face à ce déni de démocratie.
    Et vous flirtez maintenant dangereusement avec l'hubris dictatorial tellement connu, analysé, et décrit depuis des siècles .....



    REDESCENDEZ SUR TERRE, MR. MACRON :
    Aujourd'hui et par le biais de cette pétition, nous exigeons de votre part un changement radical de politique concernant la condition animale dans votre pays qui est aussi LE NÔTRE, politique que nous voulons en rapport avec NOS propres volontés sur ce sujet primordial.

    Outre les points majeurs contenus dans cette lettre que nous vous adressons, nous réclamons également :
    - Une Justice exemplaire pour les auteurs d'actes de cruauté sur tout être sentient, animal comme humain
    - Un corps de police spécifique national et départemental, apte à régler très rapidement la maltraitance animale
    - Un numéro d'appel téléphonique d'urgence unique, afin de dénoncer toute maltraitance animale sur le territoire
    - Une aide financière de l'état pour les petites associations de protection animale sans ressources, lesquelles se dévouent corps et âmes, en lieu et place de cet état frileux et indifférent pour une cause pourtant jugée essentielle par la majorité des citoyens français.
      A l'heure où des chasseurs sponsorisés par l'état (c'est-à-dire par nous, le peuple) assassinent, d'autres êtres de valeur, avec trop peu de moyens et au mépris de leur santé comme des sévices encourus, récupèrent les quelques rescapés de l'horreur pour leur rendre vie, ainsi que confiance en l'homme autant que faire se peut, et s'il est encore temps.


     
     
    MR. MACRON :
    89% DES FRANCAIS SONT EN MARCHE VERS LA RÉVOLUTION, SI VOUS PERSISTEZ À LES IGNORER.


    "On reconnait le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux"
                                                  Gandhi (1869-1948


  • Le grand marchandage de Poutine avec Israël : Israël peut-il l’accepter ?

    Putin’s Grand Bargain to Israel: Can Israel Digest It?

    « ...C’est le Grand Marchandage de Poutine : la Russie assumera une certaine responsabilité définie pour la sécurité d’Israël, mais pas si Israël entreprend des guerres de choix contre l’Iran et le Hezbollah, ou s’il perturbe délibérément la stabilité dans le nord – y compris en Irak. Et plus jamais de bombardements gratuits dans le nord, destinés à perturber la stabilité. Mais si Israël veut une guerre avec l’Iran, alors la Russie se tiendra à l’écart.... »

    s253Par Alastair Crooke – Le 17 février 2018 – Source Strategic Culture

    « Israël enfourche un grand cheval » écrit Alex Fishman (le correspondant vétéran de la défense israélien) dans le quotidien hébraïque Yedioth Ahronoth le mois dernier, « et s’approche à pas de géant d’une ‘guerre de choix’. Sans mâcher ses mots, c’est une guerre commencée au Liban. » Dans son article, Fishman note : « La dissuasion classique consiste à menacer un ennemi de ne pas vous nuire sur votre territoire, mais ici, Israël exige que l’ennemi s’abstienne de faire quelque chose sur son propre territoire, sinon Israël va lui nuire. Du point de vue historique et de la perspective de la légitimité internationale, les chances que cette menace soit reconnue comme valide, conduisant à la cessation des activités ennemies sur leur propre territoire, sont minces. »

     

    Ben Caspit a également évoqué la perspective d’une « guerre de choix » tandis que – comme l’explique le professeur Idan Landau dans un blog israélien – un éditorial de Haaretz notait :

    « Le gouvernement israélien doit donc à ses citoyens une explication précise, pertinente et convaincante quant au fait qu’une usine de missiles au Liban a changé l’équilibre stratégique au point de nécessiter d’aller en guerre. Il doit présenter au public israélien des évaluations sur le nombre attendu de victimes, les dommages causés aux infrastructures civiles et le coût économique de la guerre, par rapport au danger que représente la construction de l’usine de missiles. »

    Nous vivons des temps dangereux au Moyen-Orient aujourd’hui – à la fois dans l’immédiat et à moyen terme.

    La semaine dernière a vu le premier changeur de donne qui a presque plongé la région dans la guerre : la chute d’un des avions les plus sophistiqués d’Israël – un F16i. Mais comme le note Amos Harel à cette occasion :

    « Le président russe Vladimir Poutine a mis fin à la confrontation entre Israël et l’Iran en Syrie – et les deux parties ont accepté sa décision (…) Samedi après-midi, après la deuxième vague de bombardements (…) des officiels israéliens tenaient toujours une ligne militante, et il semblait que Jérusalem envisageait d’autres actions militaires. Les discussions à ce sujet ont pris fin peu de temps après un appel téléphonique entre Poutine et le Premier ministre Benjamin Netanyahu. » (caractères gras ajoutés).

    Et cette dernière déclaration représentait le deuxième changeur de donne : dans le bon vieux temps, comme disait Martin Indyk, c’est vers les États-Unis qu’Israël se serait tourné par réflexe, mais pas cette fois-ci. Israël a demandé au président Poutine d’être médiateur. Il semble qu’Israël estime que M. Poutine est maintenant le « pouvoir indispensable ». Et en termes d’espace aérien dans le nord, il l’est. Comme Ronen Bergman l’a écrit dans le New York Times : premièrement « Israël ne pourra plus agir en Syrie sans limites » et deuxièmement, « si personne ne le sait encore, la Russie est la puissance dominante dans la région. »

    Alors, de quoi s’agit-il ? Pour commencer, il ne s’agit pas d’un drone qui pourrait (ou non) avoir pénétré dans ce qu’Israël appelle Israël, ou ce que la Syrie considère comme un « Golan occupé ». Laissez-nous ignorer tout cela : ou, pensez-y comme à l’effet papillon dans la théorie du chaos, dont la petite impulsion change le monde, si vous préférez. En fin de compte cependant, ces divers avertissements d’une guerre imminente ont précipité  le succès de l’État syrien à vaincre l’insurrection djihadiste montée contre lui. Ce résultat a modifié l’équilibre des pouvoirs au niveau régional − et nous assistons à la réaction des États face à cette défaite stratégique.

    Israël, ayant soutenu le camp des perdants, veut limiter ses pertes. Il craint les changements qui se produisent dans le nord de la région : le Premier ministre Netanyahou a demandé à plusieurs reprises au président Poutine de garantir que l’Iran et le Hezbollah ne puissent tirer aucun avantage stratégique de la victoire de la Syrie au détriment d’Israël. Mais il semble clair que Poutine n’a donné aucune garantie. Il a déclaré à Netanyahou que tout en reconnaissant et en prenant acte des intérêts de sécurité d’Israël, la Russie avait aussi ses intérêts – et a également souligné que l’Iran était un « partenaire stratégique » de la Russie.

    Dans la pratique, il n’y a pas de présence effective de l’Iran ou du Hezbollah dans les environs immédiats d’Israël – et en effet, l’Iran et le Hezbollah ont en grande partie réduit leurs forces en Syrie dans son ensemble. Mais, il semble que Netanyahou voulait plus. Et pour faire pression sur la Russie afin qu’elle garantisse une future Syrie libre de toute présence chiite, Israël a bombardé la Syrie presque chaque semaine et a émis une série de menaces de guerre contre le Liban (sous prétexte que l’Iran y construisait des usines de missiles sophistiqués), disant en fait au président Poutine, que s’il ne donne pas de garanties fermes vis-à-vis d’une Syrie libérée de l’Iran et du Hezbollah, il perturbera les deux pays.

    Eh bien, ce qui s’est passé, c’est qu’Israël a perdu un F16 : abattu de manière inattendue par les défenses aériennes syriennes. Le message est le suivant :

    « La stabilité en Syrie et au Liban est dans l’intérêt russe. Alors que nous reconnaissons les intérêts de la sécurité d’Israël, il ne faut pas plaisanter avec les nôtres. Si vous voulez une guerre avec l’Iran c’est votre affaire, et la Russie ne sera pas impliquée. Mais n’oubliez pas que l’Iran est, et reste, notre partenaire stratégique. »

    C’est le Grand Marchandage de Poutine : la Russie assumera une certaine responsabilité définie pour la sécurité d’Israël, mais pas si Israël entreprend des guerres de choix contre l’Iran et le Hezbollah, ou s’il perturbe délibérément la stabilité dans le nord – y compris en Irak. Et plus jamais de bombardements gratuits dans le nord, destinés à perturber la stabilité. Mais si Israël veut une guerre avec l’Iran, alors la Russie se tiendra à l’écart.

    Israël a maintenant goûté au bâton du président Poutine : votre supériorité aérienne dans le nord vient d’être entamée par les défenses aériennes syriennes. Vous, Israël, perdriez complètement cette supériorité si nos défenses aériennes S400 étaient activées : « Pensez-y. »

    En cas de doute, considérez cette déclaration en 2017, par le chef d’état-major des Forces aérospatiales russes, le général de division Sergueï Mechtcheriakov. Il avait déclaré :

    « Aujourd’hui, un système de défense aérienne unifié et intégré a été mis en place en Syrie. Nous avons assuré l’interconnexion technique et informationnelle des systèmes de reconnaissance aérienne russe et syrien. Toutes les informations sur la situation dans les airs provenant des stations radars syriennes sont transmises aux points de contrôle du groupement de forces russes. »

    Deux choses découlent de ceci :

    Premièrement la Russie savait exactement ce qui se passait quand le F16 israélien a rencontré un tir de barrage de missiles de la part de la défense aérienne syrienne. Comme Alex Fishman, doyen des correspondants de la défense israélienne, l’a noté (en hébreu) ​​dans le quotidien Yediot Ahoronot le 11 février :

    « Un des avions [israéliens] a été touché par les deux barrages de 27 missiles sol-air syriens (…) ce qui est une grande réussite pour l’armée syrienne, et embarrassant pour l’IAF, puisque les systèmes de guerre électronique qui enveloppent l’avion étaient supposés avoir fourni une protection contre un barrage de missiles (…) L’IAF va devoir mener une enquête approfondie de renseignement technique pour déterminer si les Syriens sont en possession de systèmes capables de contourner les systèmes israéliens d’alerte et de brouillage. Les Syriens ont-ils développé une nouvelle technique que l’IAF ignore ? Il a été signalé que les pilotes n’ont pas averti par contact radio qu’un missile ennemi les avait ciblés. En principe, ils étaient censés le signaler, ils étaient peut-être préoccupés, mais il y avait aussi la possibilité plus grave qu’ils ignoraient que le missile les avait dans le collimateur. Cela m’amène à la question de savoir pourquoi ils ne le savaient pas, et ils ont seulement réalisé la gravité du dommage après qu’ils aient été frappés et forcés à refluer. »

    Deuxièmement l’affirmation d’Israël prétendant que la Syrie a ensuite été punie par Israël avec la destruction de 50% de son système de défense aérienne devrait être prise avec de grosses pincettes. Rappelez-vous que Mechtcheriakov a dit qu’il s’agissait d’un système russo-syrien intégré et unifié, c’est-à-dire qu’il était surmonté d’un drapeau russe – et cette revendication israélienne initiale a maintenant été rétropédalée par le porte-parole de l’IDF.

    Enfin, Poutine, à la suite de la chute des F16, a demandé à Israël de cesser de déstabiliser la Syrie. Il n’a rien dit à propos des drones syriens qui patrouillaient la frontière sud (une pratique syrienne régulière pour surveiller les groupes d’insurgés dans le sud). Le message est clair : Israël obtient des garanties de sécurité limitées de la Russie, mais perd sa liberté d’action. Sans la domination aérienne – que la Russie a déjà effacée – la prétendsupue ériorité sur ses États arabes voisins, qu’Israël a depuis longtemps enfouie dans sa psyché collective, verra les ailes d’Israël coupées.

    Un tel marchandage peut-il être digéré culturellement en Israël ? Nous devons attendre de voir si les dirigeants d’Israël acceptent qu’ils ne jouissent plus de la supériorité aérienne sur le Liban ou la Syrie ; ou si, comme les commentateurs israéliens nous avertissent dans nos citations introductives, les dirigeants politiques israéliens opteront pour une guerre de choix, dans le but d’éviter la perte finale par Israël de sa domination du ciel. Il y a, bien sûr, l’autre option de se précipiter à Washington, afin d’essayer de convaincre l’Amérique d’adopter l’idée de l’expulsion de l’Iran de la Syrie – mais nous pensons que Poutine a déjà tranquillement cadré Trump à l’avance avec son plan. Qui sait ?

    Alors, une guerre préventive pour essayer de récupérer la supériorité aérienne israélienne serait-elle faisable ou réaliste du point de vue des Forces de défense israéliennes ? C’est un point discutable. Un tiers des Israéliens sont culturellement et ethniquement russes, et beaucoup admirent le président Poutine. Ainsi, Israël pourrait-il compter, dans de telles circonstances, sur le fait que la Russie n’utilise pas ses propres missiles de défense aérienne hautement sophistiqués S400, stationnés en Syrie, pour protéger les militaires russes stationnés dans ce pays ?

    Et les tensions israélo-syro-libanaises, en elles-mêmes, n’épuisent pas les risques actuels d’emballement associés à la Syrie. Le même week-end, la Turquie a perdu un hélicoptère et ses deux équipages, abattus par les forces kurdes à Afrin. Le sentiment en Turquie contre les YPG et le PKK s’enflamme ; le nationalisme et le nouvel ottomanisme sont en hausse et l’Amérique est présentée avec colère comme « l’ennemi stratégique » de la Turquie. Le président Erdogan affirme vigoureusement que les forces turques évacueront toutes les forces YPG / PKK d’Afrin jusqu’à l’Euphrate, mais un général américain dit que les troupes américaines ne bougeront pas pour laisser passer les troupes d’Erdogan, à mi-chemin à Manbij. Qui va baisser les yeux le premier ? Et, cette escalade peut-elle continuer sans une rupture majeure des relations turco-américaines ? Erdogan a déjà noté que le budget américain de la défense pour 2019 comprend une allocation de 550 millions de dollars pour les YPG. Que signifie exactement cette disposition de l’Amérique ?

    De même, une direction militaire américaine, soucieuse de jouer un remake de la guerre du Vietnam – mais cette fois victorieuse pour montrer que le résultat du Vietnam était une défaite non méritée pour les forces américaines – peut-elle accepter de se retirer de son occupation agressive de la Syrie, à l’est de l’Euphrate et perdre ainsi sa crédibilité ? Surtout lorsque le rétablissement de la crédibilité et de l’influence militaires américaines est le mantra même des généraux de la Maison Blanche (et de Trump) ? Ou, la poursuite américaine de recherche de crédibilité militaire dégénèrera-t-elle en un jeu de poule mouillée, entre les forces américaines et les forces armées syriennes – ou avec la Russie elle-même, qui considère l’occupation américaine comme perturbante pour la stabilité régionale ?

    La vue d’ensemble de la concurrence entre les États pour l’avenir de la Syrie (et de la région) est ouverte et visible. Mais qui se cache derrière ces autres provocations qui auraient pu également conduire à une escalade, et assez facilement entraîner la région dans un conflit ? Qui a fourni le missile sol-air portatif qui a fait tomber le chasseur russe SU25 − épisode qui s’est terminé avec le pilote entouré de djihadistes, préférant courageusement se tuer avec sa propre grenade plutôt que d’être capturé vivant ? Qui a aidé le groupe d’insurgés, qui a tiré le Manpad ? Qui a armé les Kurdes d’Afrin avec des armes antichar sophistiquées – qui ont détruit une vingtaine de chars turcs ? Qui a fourni les millions de dollars pour financer les tunnels et les bunkers construits par les Kurdes d’Afrin, et qui a payé pour l’équipement de sa force armée ?

    Et qui était derrière l’essaim de drones armés envoyés attaquer la principale base aérienne russe à Khmeimim ? Les drones ont été conçus pour ressembler, de l’extérieur, à une simple fabrication artisanale qu’une force insurgée pourrait bricoler elle-même, mais depuis que les Russes, avec des mesures électroniques, ont réussi à en prendre le contrôle et à en faire atterrir six, ils ont pu constater qu’à l’intérieur, ils étaient tout à fait différents : ils contenaient des contre-mesures électroniques sophistiquées et des systèmes de guidage GPS. En bref, l’aspect extérieur rustique était un camouflage de leur véritable sophistication, ce qui représentait probablement l’œuvre d’une agence d’État. Qui ? Pourquoi ? Est-ce que quelqu’un espérait que la Russie et la Turquie se prendraient à la gorge ?

    Nous ne le savons pas. Mais il est évident que la Syrie est le creuset de puissantes forces destructrices qui pourraient, par inadvertance ou involontairement, enflammer la Syrie et, potentiellement, le Moyen-Orient. Et comme l’a écrit le correspondant de la défense israélien, Amos Harel, nous avons déjà été, le week-end dernier, à « un cheveu d’un glissement vers la guerre ».

    Alastair Crooke

    Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
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    http://www.europalestine.com

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