• Nicolás Maduro entame le processus de pacification au Venezuela 29 Mai 2018

    Caracas, 29 mai (RHC)- Le président du Venezuela, Nicolás Maduro, a demandé des réductions de peine et même la libération pour les personnes qui ont participé aux violences enregistrées entre 2014 et 2017. Elles devront s'engager par écrit, de parole et d'action, de renoncer à la conspiration, au complot et à un coup d'état.

    Au cours de la première réunion du Conseil Fédéral du Gouvernement à Caracas, le chef d'état a précisé que l'objectif de cette mesure est de consolider un processus de paix dans le pays. Il a réitéré l'appel au grand dialogue pacificateur entre les différents acteurs politiques.

    Le chef d'état vénézuélien a relevé que l'un des tâches fondamentales de son gouvernement consiste à défendre le Venezuela et à condamner les sanctions unilatérales appliquées par les États-Unis, sanctions qui,a-t-il relevé, portent atteinte au peuple et à sa dignité.

    Edité par Reynaldo Henquen
    source: http://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/163332-nicolas-maduro-entame-le-processus-de-pacification-au-venezuela

    Tag(s) : #Venezuela

  • Grand mouvement populaire de boycott au Maroc

    30 Mai 2018 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Afrique, #Economie, #Impérialisme

     

     

    Boycott, un peuple se recompose.

     

    Depuis maintenant le 20 avril, un mouvement de boycott massivement suivi au Maroc frappe des produits de trois entreprises.

     

    Danone la transnationale 

    L’une est une filiale de Danone qui est devenu détenteur majoritaire à 67% de ‘Centrale Laitière’ en 2013 après acquisition des parts de la Société nationale d’Investissements. Depuis 2016, Danone dispose de 95% des parts pour un système mis en place par l’Etat marocain en 1970, organisant le regroupement des petits éleveurs en coopératives, les circuits de collecte et l’encadrement vétérinaire. Les Marocains lui reprochent la cherté de ses produits que ne justifie pas la petite transformation effectuée sur un lait acheté toujours au même tarif au producteur. Collecter du liquide à travers une chaîne de froid, rajouter quelques levures ou présure puis disposer le tout dans des pots ou des emballages Tetrapack, ces opérations ne rendent pas compte de la culbute du prix à la consommation. Payé 39 centimes (1) au producteur qui le livre, souvent transporté à bicyclette ou par vélomoteur dans des bidons en aluminium ou en plastique, le litre de lait se retrouve dans les épiceries ou les supermarchés en moyenne à 0,63 euros. (2) L’assistance technique prodiguée par Danone consiste à vendre des intrants aux petits éleveurs avec des crédits accordés ‘généreusement’ à taux zéro mais dont le remboursement progressif réduisent tout de même leurs revenus. Leur majorité ont un cheptel de deux à trois vaches ; ils finissent par avoir une activité déficitaire et y renoncent. Les plus grosses fermes de 25 à 30 vaches s’en trouvent renforcées et s’accélère un mouvement de concentration. Le programme Danone a élaboré à leur intention le remplacement des races laitières locales par des Holstein ou des Montbéliardes (actuellement 60%) avec une alimentation idoine conseillée par Danone. En 2013 déjà, des associations de consommateurs avaient dénoncé une entente sur les prix du lait à la hausse entre Danone (60% des parts de marchés) et Jaouda (20% des parts du marché), une menace de boycott qui se profilait.

     

    Au total, l’arrivée d’une transnationale dans la filière du lait restructure la production en éliminant les petits éleveurs, clé de voûte de l’arrimage des paysans à la campagne. Elle les appauvrit et facilite l’exode rural et la surpopulation sans emploi dans les périphéries des villes. Les producteurs résiduels sont progressivement transformés en main d’œuvre de la multinationale. Ils sont rendus dépendants des intrants qu’elle leur fournit et qui permettent une augmentation notable de la productivité. Outre cette intégration quasi-forcée du paysan marocain à la division internationale du travail, les répercussions écologiques d’un tel circuit ne sont pas évaluées et donc ne sont pas comptabilisées dans le coût social global. La constitution de cartel réduit à deux groupes permet à ces derniers de procéder à une hausse des prix à la consommation. Elle n’est plus compensée par l’Etat désengagé désormais puisque il ne figure plus parmi les actionnaires de Centrale alors qu’il en a été le fondateur historique. La consommation pour une majorité de la population au pouvoir d’achat limité fléchit sous la pression des prix et finit par réduire les bénéfices des entités du cartel.

     

     

    Oulmès l'eau plastifiée à prix d'or

    Les eaux minérales Oulmès, détentrices de la deuxième marque, l’eau Sidi Ali, ciblée par le boycott national, ont fini par réagir à cette campagne. Les chargés de communication ont proposé de baisser les prix par une réduction des taux de TVA appliqués sur leur produit sans toucher à la marge bénéficiaire.(4) Comportement typiquement arrogant qui puise sa validité dans les théories néolibérales, celles-là même qui ont démontré leur totale incongruité et inefficacité sociale, le ruissellement de la richesse des plus riches vers les plus pauvres. Une recette fiscale soustraite à l’Etat implique soit un prélèvement effectué ailleurs soit un service public assuré de moins. Les eaux minérales sont consommées par les classes moyennes alors que les démunis n’ont parfois pas accès à l’eau potable.

     

    La richesse d’une holding construite sur l’exploitation d’une ressource nationale, une eau souterraine, est de plus perçue comme illégitime par la majorité des consciences qui ont du mal à admettre la privatisation d’un bien national. Le souvenir n’est pas si lointain des terres communes tribales qui ont persisté surtout dans les zones comme les montagnes de l’Atlas où les colons ne sont pas venus perturber par leur spoliation d’anciens systèmes de répartition de la terre.

     

    Depuis la concession attribuée au fondateur de la petite entreprise en 1943, la firme familiale a diversifié ses activités dans les assurances, le transport aérien transcontinental à bas coût et l’immobilier. Les bénéfices du porteur d’eau via des bouteilles en PET (poly téréphtalte d’éthylène) ne semblent pas être minces.

     

    Préoccupé par les injonctions des pays riches concernant les normes environnementales qu’ils voudraient contraignantes pour les plus faibles économiquement, l’Etat marocain avait interdit il y a quelques années l’usage de sachets en plastique par la grande et la petite distribution, ce qui a gêné surtout l’activité des petits vendeurs ambulants. Pourquoi n’a-t-il pas établi des protocoles d’interdiction pour les bouteilles en PET dérivés plastiques à très forte empreinte écologique ? Ce n’est pas le moindre des paradoxes de la part des Eaux d’Oulmès de baser leur propagande sur la pureté et la naturalité de l’eau distribuée quand celle-ci s’accompagne d’un énorme coût écologique. Boycotter Sidi Ali pour les marges faramineuses engrangées par les concessionnaires certes, mais aussi pour son inutilité et  sa toxicité environnementale. Les minéraux apportés par de telles eaux sont présents en quantité suffisante dans l’alimentation et personne n’a démontré la qualité supérieure pour la santé des eaux en bouteille sur une eau acheminée par l’adduction publique car elle n’existe pas. La société de consommation a imposé l’aberration de la bouteille d’eau comme elle a imposé le mouchoir en papier par le biais d’un envoûtement opéré par les publicitaires.

     

    Afriquia, La filiale du palais

    La troisième enseigne boycottée renseigne sur les relations incestueuses entre le public et le privé au Maroc. Ils sont l’illustration du vieil adage ‘on n’est bien servi que par soi-même’ pratiqué partout où une frontière étanche n’est pas élevée entre ceux qui font les lois et ceux qui en bénéficient, c’est-à-dire dans le monde du capitalisme sauvage jeune et moins jeune étendu à quasiment toute la planète. Aucun contre-pouvoir susceptible de limiter cette hybridation n’est fonctionnel.

     

    Le réseau de distribution des carburants Afriquia, leader dans son secteur (5) a bénéficié de la libéralisation des prix des hydrocarbures décidée par le gouvernement  islamiste du Parti de la Justice et du Développement en 2015. Le premier ministre de l’époque, Abdelilah Benkirane, le ministre de l’Energie et tous les députés ont trahi leur mission en ne servant que les intérêts privés de leur confrère et ministre de l’agriculture Akhenouch, PDG du groupe Akwa dont Afriquia est une filiale. L’arrivée au pouvoir du PJD en 2012 correspondait à une stratégie d’esquive de la gronde populaire qui s’est engouffrée dans les mouvements de contestation du pouvoir lors du printemps arabe. Le PJD était un parti sans passé gouvernemental, encore ‘neuf’ aux yeux d’un peuple toujours abusé, a nourri les espoirs d’une lutte contre la corruption endémique patente qui gangrène le corps social.

     

    Le palais avait adjoint quelques ministres techniques de son cru à un gouvernement majoritairement islamique qui a très vite prouvé son incapacité à gouverner, toujours tributaire des orientations générales prises au cabinet royal. Akhenouch, ministre d’Etat, lui-même patron d’un parti politique le RNI, pur produit du makhzen créé à l’époque de Hassan II, faisait partie du packaging de contrôle direct du chef de gouvernement. Il a été le premier servi.(6) La dérégulation des prix des hydrocarbures a octroyé aux pétroliers un ‘trop perçu’ estimé 170 milliards de DH (7). Il en a coûté au peuple marocain deux points de PIB par an, c’est dire que c’est colossal. Afriquia distribue 30% du mazout et plus de 40% de l’essence du pays, elle s’était vite entendu sur les prix à pratiquer avec les autres distributeurs au lieu de laisser jouer la concurrence libre et non faussée, ce qui n’a que rarement fonctionné tout au long de l’histoire du capitalisme. Le PJD (8), outil accessoire des Usa et de leur politique d’ingérence continue dans les petits pays vassaux, a accompli sa double fonction, leurre d’une alternance et exécution des instructions du FMI et de la Banque Mondiale. 

     

    Boycott, une forme de lutte irréductible

    Le boycott, forme de protestation sociale inédite à cette échelle, a visé d’une certaine manière trois expressions du capitalisme au Maroc.

     

    La forme néocoloniale est illustrée au travers de Danone. Une entité étatique offre un bien public pour une maigre rentrée de devises vite absorbée dans les intérêts de la Dette.

     

    Les eaux minérales Oulmès figurent la croissance exponentielle d’un groupe qui fonde ses revenus sur une rente (revenus et profits sans risques par définition) d’une légitimité douteuse.

     

    Enfin, Afriquia en présente à la fois l’aspect du cartel et de l’entente sur les prix et de façon caricaturale, incarne la sujétion de l’exécutif et du législatif qui confectionnent des lois pour servir des intérêts privés.

     

    Face à cela, les Démunis disent NON.

    Le pouvoir est bien en peine de réprimer le mouvement, insaisissable par nature.

     

    Les remontrances faisant appel au patriotisme (sic), les menaces vides de contenu proférées à l’encontre de coupables sans nom et sans nombre n’entravent en aucun cas l’extension du boycott qui vient briser la construction à vrai dire sans réelle consistance du ‘marché libre’. Les Marocains éprouvent leur cohésion dans cet exercice collectif pour une fois réussi. Un objectif prochain se profile pour les boycotteurs qui prendrait un sens symbolique puissant. Un festival musical (9) très coûteux pour les caisses de l’Etat et des entreprises sommées d’y contribuer est visé. Des stars de la scène internationale viennent pour des cachets astronomiques et indécents se trémousser et donner des décibels devant un parterre d’indigents au ventre et la tête vides. (tittytainment)

     

    Comme dans beaucoup d’autres pays ravagés par les réformes structurelles, l’enseignement public dégradé et d’une piètre qualité est progressivement remplacé par l’école privée pour les enfants  des familles qui peuvent assumer cette charge. Elle représente souvent le 1/3 du revenu du foyer.

    Or le Maroc s’enfonce dans le sous-développement irrémédiable avec un taux d’analphabétisme qui frise les 40% de la population.

     

    Des allocations budgétaires dédiées à l’Education nationale se sont évaporées dans des prévarications, détournement de fonds, trafic d’influence. Récemment la Cour des Comptes s’est intéressée, après dénonciation publique et fortement relayée de la chose, à une escroquerie qui date des années 2009-2012. 43 milliards de DH, l’équivalent de 5 milliards de dollars ou 15% de la dette extérieure ont disparu. Un plan d’urgence avait été lancé, devant les symptômes alarmants de déficit en alphabétisation et éducation, pour améliorer la logistique de l’enseignement public. (10) Cent onze personnes et parmi elles de hauts responsables encore en poste sont incriminées dans ce casse de la décennie. Portant sur des sommes nettement moins conséquentes, la Commission européenne a confirmé des détournements de fonds par le Maroc opérés dans le cadre du programme Erasmus pour la période 2014-2017.(11)

     

    Pour les quelques scandales émergés, combien gisent par les fonds du régime monarchique ?

    Comme elle est impunie, la corruption est encouragée et elle fait système.

     

    Pour la majorité du peuple marocain, elle est devenue intolérable mais il garde à l’esprit la catastrophe du sort de la Syrie. Il faudra compter sur son inventivité pour évacuer le régime des gangsters de haut calibre et des voleurs à la petite semaine sans sombrer dans le chaos qui accélérerait sa disparition dans le trou noir du chaos des guerres de faible intensité sans fin.

     

    Il faudra aussi que d’autres, ailleurs, se saisissent de cette arme puissante à défaut de grève générale pour se constituer et se faire entendre.

     

    Badia Benjelloun

    24 mai 2018.

     

    1. http://oise-agricole.reussir.fr/actualites/centrale-danone-au-maroc:CJD67MLA.html

     

    2.   https://www.combien-coute.net/lait/maroc/

     

    3. https://www.yabiladi.com/articles/details/19209/augmenter-prix-lait-maroc-imperatif.html

     

     

    4. http://www.challenge.ma/les-eaux-minerales-doulmes-reagit-au-boycott-96252/

     

    5. http://www.wandaloo.com/autonews/marque/modele/afriquia-smdc_le-plus-important-reseau-de-distribution-au-maroc/1080.html

     

    6. https://www.huffpostmaghreb.com/2014/11/29/carburant-prix-subvention_n_6240580.html

     

    7 https://www.actu-maroc.com/les-distributeurs-de-carburants-pris-dans-la-tempete/

     

    8. http://www.ism-france.org/analyses/Il-n-y-a-rien-a-craindre-du-PJD--article-16325

     

    9. http://www.festivalmawazine.ma/fr/accueil/

     

    10 http://leseco.ma/maroc/64977-une-escroquerie-a-43-mmdh.html

     


  • Les FARC dénoncent 24 meurtres d'anciens combattants de la guérilla. 29 Mai 2018

     Bogota, 29 mai (Prensa Latina) Le parti des Forces alternatives révolutionnaires du Commonwealth (FARC) en Colombie a dénoncé aujourd'hui l'assassinat de 24 ex-combattants  cette année et les menaces incessantes à l'encontre des membres du parti.

    Le Conseil politique national des FARC a indiqué qu'après le premier tour des élections présidentielles, ils restent préoccupés par la persistance des violations des droits de l'homme dans différentes régions du pays.

    Ils ont fait référence à la persistance de structures criminelles liées au paramilitarisme et au trafic de drogue qui menacent directement la paix.

    Nous n'allons pas permettre à ceux qui ont déposé les armes d'entrer dans l'action politique légale continuent d'être assassinés ", a fait remarquer une déclaration des FARC.

    Les dirigeants ont dénoncé l'assassinat des anciens combattants Cristian Bellaizac, Jhon Jairo Ruiz et Wilinton Bravo, dans les municipalités de Jamundí, Suarez et Buenos Aires, dans les départements de Cauca et Valle del Cauca, respectivement, entre le 22 et le 26 mai.

    Une fois de plus, nous demandons à toutes les institutions et mécanismes créés par l'Accord définitif d'agir en conséquence et de clarifier ces terribles événements ", a déclaré le communiqué.

    Le parti de la rose a conclu avec une invitation aux campagnes des candidats à la présidence Ivan Duque (Centre démocratique) et Gustavo Petro (Human Colombia) et tous les secteurs du pays à sceller un pacte national pour retirer les armes de la politique.

    sgl//lrg/lrg/oda/tpa/gdc

    source: http://www.plenglish.com/index.php?o=rn&id=28741&SEO=farc-denounces-24-murders-of-former-guerrillas-fighthers

    Tag(s) : #colombie, #FARC

  • 30 Mai 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Quand madame Schiappa fait sa promo -mais pas que la sienne- avec de l'argent public

    Sans doute, écoute-t-elle d'une oreille distraite les directives du pouvoir qu'elle sert. L'ex-banquier d'affaires ne serine-t-il pas que ses ministres sont 24h sur 24 au service de l'Elysée et donc de la nation? Dès lors, comment entendre qu'elle ait eu le temps d'écrire tout un bouquin?

    A moins que ça soit pour prouver qu'elle n'est que sous-ministre en charge de l'égalité femmes-hommes. Ce qui la fout mal pour son combat ô combien féministe. Bref, madame Schiappa a écrit des lignes pendant l'exercice de ses fonctions ministérielles. Et son fidèle service de presse a invité les journalistes de la presse libre et non faussée à une dédicace pour la sortie de ses écrits.

    L'association Anticor remet les pendules à l'heure. Elle rappelle au gouvernement de droite et de droite sa circulaire de travail du 24 mai 2017 claironnée urbi et orbi: "(...)il convient de limiter l’usage des deniers publics au strict accomplissement de la mission ministérielle en ne tirant pas profit de ses fonctions pour soi-même ou pour ses proches (...)".

    Bon, c'est vrai que ladite circulaire, signée par le premier ministre de droite, ne contient aucune sanction en cas de violation. CQFD. 

    J'ai dit que madame Schiappa ne fait pas que sa promo dans son bouquin. Un exemple croustillant concernant madame Macron: "Sa classe naturelle, ses allusions artistiques, son humour ravageur et son sourire irrésistible de "l'éternel féminin"..."

    Oui, mais comme disent les hors-sol

    Quand madame Schiappa fait sa promo -mais pas que la sienne- avec de l'argent public


  • 30 Mai 2018

    Publié par El Diablo

    OCCURRENCE : Un comptage indépendant du nombre des manifestants … très aléatoire

    Plusieurs medias relaient depuis quelques semaines des chiffres de participation aux manifestations issus d’un comptage réalisé par une société privée. Même si OCCURRENCE est une société d’organisation d’événements et de conseils pour des grandes entreprises, nous ne mettons pas en doute leur volonté d’indépendance en matière de comptage des manifestants.

    C’est pourquoi la CGT a souhaité pouvoir vérifier la méthode utilisée. Après plusieurs demandes restées sans réponses, nous avons enfin obtenu de pouvoir assister au comptage aux côtés des techniciens de cette entreprise lors de la manifestation du 22 mai à Paris.

    Si le matériel utilisé semble fiable, nous avons constaté quelques zones « d’ombre » dans la méthode certainement liées à un manque de connaissance des « pratiques manifestantes ».

    Par exemple, le 22 mai, le comptage était placé en amont du départ de la manifestation, ce qui fait « quelques » manifestants en moins. Quid des milliers de personnes qui bordent la manifestation tout au long du parcours sans jamais traverser le mécanisme de comptage ?

    Enfin, plusieurs problèmes techniques demeurent. De l’avis même des salariés de l’entreprise OCCURRENCE, il faudrait plusieurs points de comptage sur la manifestation pour avoir un chiffre.

    Dans l’état actuel, on peut estimer au moins à 40% en dessous de la réalité les chiffres de manifestants fournis par l’entreprise OCCURRENCE.

    En toute indépendance avec beaucoup d’objectivité !

    Montreuil, le 28 mai 2018

    SOURCE :