• Mai 2018 : tous ensemble dans les actions, tous ensemble le 26 marée populaire pour stopper les contre-réformes du pouvoir !

    Publié le 7 mai 2018 par FSC

    Mai 2018 : tous ensemble dans les actions,

    tous ensemble le 26 marée populaire

    pour stopper les contre-réformes du pouvoir !

     

    1er mai réussi, vote magnifique des salariés d'Air France contre leur direction, les organisations syndicales de capitulation (CFDT en tête) et les médias au ordres, 5 mai massif… Décidément, ce printemps 2018 n'en finit pas de déjouer les pronostics intéressés émis tous les jours sur les ondes pour annoncer que le mouvement social s’essouffle…

    Bien au contraire, ce à quoi nous assistons dans les luttes multiples au sein desquelles la combat des cheminots contre l'euro-privatisation et l'euro-casse des statuts a une importance stratégique centrale, c'est à la montée en puissance de la volonté d'en découdre contre le pouvoir de l'oligarchie capitaliste, c'est à l'appel massif des bases au « tous ensemble en même temps » nécessaire pour instaurer le rapport des forces à la hauteur de l'attaque générale que mènent Macron, l'UE, le Medef.

    Comment gagner ?

    Les mouvements gagnants de l’histoire du pays nous livrent les clés de la construction d'un mouvement social gagnant, de 1936 à 1995 en passant par 1945 ou 1968. Quand l'unité se fait sur la base des revendications, quand le rapport de forces et la lutte des classes sont revendiqués face à l'adversaire qui la mène consciemment, quand le blocage des profits capitalistes est utilisé en même temps que d'autres formes de luttes comme les grandes manifestations nationales, quand les organisations du monde du travail syndicales, politiques et associatives marchent main dans la main, la force du peuple travailleur est irrésistible.

    Aujourd'hui, Fonction Publique, EPAHD, hôpitaux, retraités, SNCF, universités, justice, air France, énergie, propreté, commerce, action sociale, Ford… Ce sont des dizaines de luttes qui se déroulent au même moment contre le même adversaire (sans oublier la massive grève générale en Guadeloupe).

    Cheminots, électriciens-gaziers, fonctionnaires, étudiants, salariés du privé délocalisés ou se battant pour la hausse des salaires, petits paysans et artisans étranglés, salariés uberisés, retraités appauvris, chômeurs soumis à l'arbitraire administratif… sont en position de pouvoir rassembler un vaste « tous ensemble » contre les forces du capital, seul moyen de gagner au lieu de perdre les uns après les autres. Pour ce faire, il est indispensable de montrer que les revendications liées à chacune des luttes se rejoignent contre le pouvoir qui dégrade la situation de tous, contre le néolibéralisme agressif de Macron, du MEDEF et de l'UE.

    C’est maintenant que nous pouvons faire basculer le rapport de forces en faveur de tous ceux qui n’en peuvent plus de subir les politiques austéritaires qui détruisent les vies, les emplois, les solidarités, les services publics, sacrifient la jeunesse, ruinent le pays…

    Aux salariés, paysans, chômeurs, retraités, étudiants, fonctionnaires de pousser pour cela, aux organisations du monde du travail de s'engager dans cette voie sans manœuvres ni arrière-pensées, sans entretenir surtout la division notamment entre syndicalisme et politique. Aujourd'hui, l'heure est à la construction de fronts reliant acteurs associatifs, culturels, syndicaux et politiques pour la conquête de la démocratie populaire, économique et sociale.

    En ce sens, l'importante manifestation unitaire du 14 avril à Marseille à l'initiative notamment de l'UD CGT 13 a ouvert la voie. Il faut amplifier cette démarche et la généraliser dans tout le pays. C'est ainsi que nous nous réjouissons de voir que la confédération CGT participe à l'appel unitaire des organisations syndicales politiques et associatives progressistes et populaires à une marée populaire le 26 mai contre Macron. Il s'agira d'une étape décisive la bataille qui se livre actuellement.

    7 mai (rassemblement national des cheminots), 15 mai (marée blanche des hospitaliers à Paris), 22 mai (journée nationale de grève de toute les Fonction Publique),26 mai (manifestation nationale unitaire - « marée populaire » contre Macron)… : participons et faisons grandir toutes les initiatives qui veulent stopper Macron dans sa course en posant la nécessité d'une grand mouvement tous ensemble en même temps alliant grèves, blocages de la production et manifestations de masse.

     
    Le Front Syndical de Classe
    7 mai 2018

  • Nouveaux sur notre site  http://bolivarinfos.over-blog.com


    En page d’accueil:
    1)Venezuela : « Venezuela cœur de l'Amérique : Oui à Maduro, Non à Trump », une déclaration d’Alba Mouvements du 5 mai 2018 traduite par Françoise Lopez.
    2)Venezuela : Les pratiques mafieuses de Banesco à l’étranger , un article de Mission Vérité du 5 mai 2018 traduite par Françoise Lopez.
    3)Nicaragua : Des mouvements syndicaux appuient la création de la Commission de la Vérité, un article de RHC du 5 mai 2018.
    4)Cuba : La solidarité contre la barbarie : l'histoire de Cuba en Afrique, un article de Granma en français du `4 mai 2018.
    Bonne lecture à tous,
    Françoise Lopez


  • 7 Mai 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    La SNCF qui fait le pont?

    Pas du tout, elle flique plutôt les grévistes. Ainsi, lors de l'ouverture du rail public à la concurrence privée, elle pourrait trier le bon grain de l'ivraie. Le bon grain façon libre et non faussé, comme l'UE du capital, si j'en crois cette missive de "haute importance" adressée aux dirigeants des UP, unités de production traction dans le cas présent.

    La SNCF, prise la main dans le pot de confiote, jure que c'est une"initiative locale maladroite", sans lien avec la grève en cours depuis le 3 avril. Sans blââgue!!

    La SNCF qui fait le pont?


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
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      L’armée israélienne a tué 3 Palestiniens, ce dimanche lors des bombardements sur Khan Younes, et en a assassiné 6 autres samedi en faisant exploser un missile au centre de la bande de Gaza.
      "Les agressions israéliennes contre les civils palestiniens se poursuivent dans tous les territoires... (suite)
       
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      La police nous dit-on est débordée, mal-aimée, et très mobilisée par la lutte anti-terroriste. N’empêche qu’elle n’a rien de mieux à faire que d’"auditionner" des personnes qui font respecter la loi, quand des associations pro-israéliennes font des "signalements" sans le moindre fondement. Mais le ridicule... (suite)
       
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      Action BDS dans un Carrefour qui pratique un affichage frauduleux sur les produits des criminels de guerre israéliens.
      CAPJPO-EuroPalestine
       
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      A tous les sceptiques et hypocrites qui répètent que le boycott sportif est contre-productif car il ne faut pas mélanger le sport et la politique, nous recommandons la lecture d’un reportage, pourtant passablement complaisant, du journal Le Monde montrant combien le départ du tour cycliste d’Italie... (suite)
     
       
     

     


  • Les frappes en Syrie n’ont pas démarré la troisième guerre mondiale, mais ont confirmé la nouvelle guerre froide

    Par Andrew Korybko − le 24 avril 2018 − source orientalreview.org

    Les motivations des USA, du Royaume-Uni et de la France n’étaient pas les mêmes pour bombarder la Syrie.

    La plupart des gens ont entendu nombre de commentaires sur les raisons qui ont poussé les USA à lancer ces frappes, constituant un signal à l’Iran et au Hezbollah, et repoussant les limites de ce que la Russie laisse faire dans l’espace aérien syrien. Mais on a eu beaucoup moins de commentaires sur les raisons anglaises et françaises de rejoindre l’intervention. Londres est engluée dans un chaos politique intérieur post-Brexit et avait besoin d’une diversion, celle-ci fut bien opportune, d’autant que l’affaire Skripal a commencé à s’éclaircir et à apparaître comme l’attaque chimique sous faux drapeau que la Russie dénonce depuis le départ. Le Royaume-Uni veut également conserver son statut international après que les médias mondiaux ont plutôt réussi à faire croire aux foules que le pays perdrait de son importance sur la scène mondiale à l’issue du Brexit. 

    Une autre raison de la décision anglaise de prendre part à ces frappes réside dans l’enthousiasme que la France leur portait − la France faisait tout pour mener la charge. Londres ne veut pas perdre sa « relation privilégiée » avec Washington au bénéfice de Paris, sa rivale, qui n’a eu de cesse de se présenter comme alliée principale des USA à la faveur de la dégradation des relations entre les USA et l’Allemagne − sur fond de raisons idéologiques et économiques. La France est la seule puissance européenne dont les anciennes possessions coloniales pourraient faire le poids en termes géographiques face à celles du Royaume-Uni, et Paris veut se repositionner comme grande puissance mondiale ; il n’y a qu’à considérer ses incursions diplomatiques et militaires au Moyen-Orient, comme en témoignent l’intervention de Macron au cours de l’épisode Hariri, et son déploiement de soldats au nord de la Syrie tout récemment.

    Le Conseil de Sécurité des Nations UniesLe Conseil de Sécurité des Nations Unies

    Il en ressort que la combinaison USA, Royaume-Uni et France dans ces frappes en Syrie rassemble donc les trois cinquièmes des membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui représente symboliquement l’Occident aux yeux du monde. L’Allemagne, aussi importante soit-elle, ne reste une puissance qu’au sein de l’UE et ne dispose pas du même héritage d’influence en dehors du continent que les trois autres grandes puissances. Ces trois États occidentaux s’opposent à la Russie, à l’Iran et à la Chine aussi bien dans le contexte des événements du week-end dernier que plus largement, ce qui nous permet de définir les contours géopolitiques généraux de ce que même le Secrétaire général des Nations Unies a récemment reconnu être une nouvelle guerre froide. Cette fois-ci, il s’agit des partisans de systèmes de relations internationales unipolaire et multipolaire qui s’opposent, et non plus des idéologies capitalistes et communistes.

    On a assisté la semaine dernière à une frénésie hystérique sur une imminente « troisième guerre mondiale » et l’apocalypse nucléaire que les gens ont été conditionnés et manipulés à attendre n’est jamais arrivée, mais quoi qu’il en soit, ne nous y trompons pas : une lutte mondiale a commencé pour définir la nature des relations internationales dans le futur. Les USA, le Royaume-Uni et la France dirigent le camp unipolaire, tandis que la Russie, l’Iran et la Chine portent le drapeau du camp multipolaire. Cela n’empêche pas que des divergences existent entre les membres de chaque camp, qui ne vivent pas l’« harmonie parfaite », ni que des différences persistent. Cela étant dit, même si de nombreux théâtres d’affrontement par procuration existent, et que certains domaines intangibles voient la compétition mondiale faire rage, la Syrie reste de loin le plus important; c’est pour cela que les escalades du week end dernier étaient si importantes.

    Andrew Korybko

    Cet article est une retranscription partielle du programme CONTEXT COUNTDOWN de Sputnik News, diffusé le vendredi 20 avril 2018.

    Traduit par Vincent, relu par Cat pour le Saker Francophone