• 2 Mai 2018

    Publié par El Diablo

    Militant syndicaliste et politique depuis plus de cinquante-cinq ans, Gérard Filoche a été cégétiste, communiste, trotskiste, co-fondateur de SOS-Racisme puis cadre-dirigeant du Parti Socialiste de 1994 à 2017. Il vient de publier un premier volume de mémoires qui correspond à l’histoire des mouvements sociaux depuis un demi-siècle. Gerard Filoche évoque son Mai 68, celui d’une révolte ouvrière bien éloignée du monôme parisien et mondain estudiantin.


  • Ça n'empêche pas Nicolas

    Blog de Jean Lévy sur l'actualité politique au jour le jour.

     

     

     

    29 Avril 2018

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    Air France: après les pilotes,

    l'intersyndicale appelle à la grève

    les 3, 4, 7 et 8 mai

    L'intersyndicale d'Air France au complet a appelé jeudi à de nouvelles journées de grève pour les salaires les 3 et 4 mai, puis les 7 et 8 mai, rejoignant les syndicats de pilotes qui ont fait pareille annonce la veille.

    Ce développement intervient le jour du lancement, par la direction d'Air France, d'une consultation ouverte à l'ensemble des salariés sur un projet d'accord salarial pluriannuel, rejeté par l'intersyndicale.

    Tag(s) : #Services publics

  • 2 Mai 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Dis-moi ceux qui te soutiennent, je te le dirais. Et en tout cas, selon Médiapart, il est certain que la société GL Events lui a fait des cadeaux lors de sa campagne présidentielle. Cette société, qui organise de grands évènements culturels, politiques ou sportifs, est dirigée par Olivier Ginon. Et celui-ci s'est retrouve attablé à la droite du chef de l’État, le 27 septembre 2017, au déjeuner des grands premiers de cordée organisé à l’Élysée, comme le signale Ouest-France. Coïncidence? Vous avez dit coïncidence?

    Je reprends Médiapart. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, autrement dit CNCCFP,  s’est interrogée sur un "pourcentage anormalement élevé " de promotions très importantes sur la location des salles et du matériel de campagne utilisé par Emmanuel Macron et ses équipes. Ce qui n’a pas empêché au final la CNCCFP de valider les comptes de campagnes du candidat En Marche !  Ben oui, on ne charge pas une équipe qui gagne.

    D’après le site d’information en ligne, la CNCCFP mentionne une facture pour la location de matériel à l’occasion d’un meeting le 10 décembre 2016, "subitement rabotée de plus de 9 000 € pour passer de 39 490 € à 29 663 €". Autre exemple avancé par Mediapart, la location de la salle principale de la Mutualité, pour le meeting parisien du 12 juillet 2016, initialement facturée 14 129 €, aurait également fait l’objet d’une remise de 100 %.

    Tandis que le candidat de gôche Benoît Hamon n'a lui bénéficié d'aucune ristourne, c'est le moins qui puisse s'écrire. Mais lui, évidemment n'était pas dans une campagne qui pouvait gagner avec le bilan de ses potes au gouvernement -dont sa pomme- et à l'Elysée.

    Il n'y a que deux côtés à une barricade. Et vous le remarquez, le patronat, les forces de l'argent, la droite et extrême sont toujours du même côté pour l'attaquer.

    Emmanuel Macron est-il le président des très riches et du patronat?

    Une barricade de la Commune de Paris


  • L’ennemi des USA c’est la dette américaine!

    L’ennemi des USA c’est la dette américaine!

    Pour le magazine américaine The National Interest, le principal ennemi des États-Unis sont les Américains eux-mêmes avec leur dette !

    En clair, c’est la dette américaine qui menace le plus l’avenir de l’Amérique et c’est une évidence de bon sens.

    Le léger souci c’est que souvent, les grandes crises financières sont plus « faciles » à régler par une bonne guerre que par une bonne politique économique. Terrible constat que l’on peut faire à la lecture de la sombre histoire de notre monde.

    Pourtant, cette fois, les armes atomiques pourraient dissuader l’humanité de se lancer dans la politique du pire.

    Espérons-le, tant nous voyons poindre partout des tensions géopolitiques monumentales.

    Charles SANNAT

    L’ennemi des Etats-Unis n’est ni Moscou ni Pékin, mais la dette!

    La dette publique est le principal ennemi des États-Unis, affirme The National Interest. Selon cette revue américaine, il est très probable que la situation s’aggrave, Washington n’ayant pas beaucoup de moyens afin de remédier à cette situation.

    La principale menace pour les États-Unis n’émane pas de la Russie ou de la Chine mais de leur dette publique, écrit Joergen Oerstroem Moeller, ancien diplomate et économiste danois, dans The National Interest.

    L’expert estime que Washington est actuellement sur le seuil d’un défaut technique. D’après les données du Bureau du budget du Congrès américain, la dette américaine représente 1,6 % du PIB et 9,4 % des recettes fédérales. D’ici 2022, elle est susceptible d’augmenter davantage, jusqu’à 2,7 % et 16 % respectivement, ce qui est considéré par l’auteur comme étant le meilleur scénario.
    Selon cet article, compte tenu des changements survenus ces dernières semaines, le taux d’intérêt net peut atteindre 20 %. Autrement dit, un cinquième des taxes que les Américains paient au gouvernement seraient dépensées afin de financer cette dette.

    L’auteur propose deux moyens pour résoudre ce problème : soit réduire les dépenses obligatoires, soit augmenter les impôts. Mais les deux options ne semblent pas être réalisables, puisqu’elles seraient bloquées par le Congrès.

    M. Moeller souligne qu’il n’y a qu’une seule voie permettant de maintenir le niveau des dépenses sociales — celle de fermer les yeux sur le déficit et la dette. Dans le cas d’une situation économique bénigne, le déficit pourrait augmenter de 30 % entre 2019 et 2023 si les dépenses sociales et militaires ne changent pas. Entre 2018 et 2028, cette augmentation pourrait atteindre 81 %.

    D’après la revue, il est très probable que Washington demande à ses créanciers, dont la Chine et le Japon, qui possèdent des bons du Trésor américain d’une valeur estimée à 1,2 trillion de dollars, de restructurer leur dette.

    En mars 2018, la dette américaine a atteint 21 trillions de dollars, ce qui constitue son maximum historique. Elle a franchi le niveau des 20 trillions de dollars en septembre dernier. La dette a doublé durant la présidence de Barak Obama.

    Source Agence de Presse russe Sputnik ici


  • Cérémonie funèbre : les apiculteurs enterrent leurs abeilles!

    Cérémonie funèbre : les apiculteurs enterrent leurs abeilles!

    Les abeilles sont un symbole.

    Le symbole de notre perte et de la course folle qui est celle de l’humanité qui se focalise sur le réchauffement climatique, vaste fumisterie non pas parce qu’il n’existerait pas, mais parce que lutter contre le réchauffement, ce n’est pas uniquement lutter contre le COet vous taxer plus !

    Lutter pour l’environnement, ce qui est nettement plus positif que toutes les luttes contre y compris le CO2, c’est justement partir de la sauvegarde de notre biosphère. Sauver les abeilles, c’est sauver le monde également du CO!

    C’est tout un modèle économique qu’il faut revoir, de la cave au grenier.

    Le problème n’est pas la propriété privée.

    Le problème c’est la consommation de masse.

    C’est cela que nous disent nos abeilles.

    Nous ne laissons plus de place aux autres espèces, uniquement parce que nous ne le voulons pas.

    Contrairement à ce que l’on croit, le monde est suffisamment vaste pour que chacun y trouve sa place.

    Comme le disait Gandhi

    “Il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité.”

    Voici ce que nous rapporte l’AFP de la dernière manifestation de nos amis apiculteurs bretons.

    « Des apiculteurs bretons ont entamé lundi un « convoi mortuaire » de ruches mortes depuis le Morbihan vers la Chambre d’agriculture régionale de Bretagne à Rennes pour dénoncer « l’utilisation de pesticides nocifs aux abeilles en agriculture ».

    « Cet hiver, au moins 20 000 colonies sont mortes en Bretagne. Une véritable hécatombe comme on n’en a jamais connu », selon un communiqué du syndicat des apiculteurs professionnels de Bretagne.

    « Des ruchers entiers, très beaux à l’automne, sont aujourd’hui particulièrement décimés. Les pertes sont particulièrement élevées dans le centre-Bretagne », constate Joël Nadan, du syndicat des apiculteurs de Bretagne.

    « Personnellement, quand je cumule les ruches dépeuplées, les orphelines, les bourdonneuses et autres non viables, j’approche les 50 % de perte. C’est du jamais vu depuis le début de ma carrière en 1984 », explique l’apiculteur.

    « Des collègues plus jeunes (…) ont perdu jusqu’à plus de 80 % de leur cheptel. Leur situation financière est dramatique : quasiment pas de récolte possible cette année et une reconstitution de leur cheptel plus qu’hypothétique. »

    « Nos ministres sont-ils aveugles, et sourds ? Ou simplement des marionnettes aux mains des firmes chimiques et de la FNSEA, syndicat qui défend la santé des firmes avant celle des agriculteurs », s’insurge le syndicat breton.

    Un Observatoire des Mortalités et des Affaiblissements de l’Abeille mellifère (OMAA), financé par l’État, a été mis en place en région Bretagne et Pays de la Loire, à titre expérimental, jusqu’au 31 juillet 2019 dans les ruchers de la région. »

    Voilà pour l’essentiel.

    Nous perdons nos abeilles, et ce n’est pas un phénomène nouveau.

    Cela ouvrira de nouveaux marchés, celui de l’abeille robot qui viendra polliniser mécaniquement et artificiellement nos plantes pour que nous puissions encore manger un peu.

    Charles SANNAT

    Source AFP via Romandie.com ici