• Classement actuel de fréquentation des sites d’information indépendants

    Publié par wikistrike.com sur 29 Mars 2019, 10:34am

    Catégories : #Culture - médias - Livres - expos - rencontres

    Classement actuel de fréquentation des sites d’information indépendants

    WikiStrike: 16ème site de France !

     

    Pour les non initiés, «ALEXA» est LE site de référence qui réalise un classement de fréquentation pour les 25 premiers millions de tous les sites du web mondial, appelé «traffic rank». J’en ai extrait quelques classements qui concernent une vingtaine de sites français. Ces  extraits concernent des sites de médias mainstream et des sites d’information indépendants qui se proclament eux mêmes, sites de ré-information. Ils vous seront donnés, après l’analyse que j’en tire dans un tableau à 3 colonnes:
    1ère colonne: classement parmi les sites web français de toute nature (y compris commerciaux)
    2ème colonne: classement parmi tous les sites web mondiaux
    3ème colonne: progression ou régression sur trois mois dans le classement mondial

    L’analyse des résultats conduit à 10 observations principales :

    5 Observations générales :

    1 – Le site d’Alexa est un site anglo-saxon. Comme pour les agences de notation économiques, on ne peut s’empêcher de nourrir un léger doute sur la fiabilité et l’objectivité des résultats et sur certains aspects de la méthodologie employée pour «classer».

    2 – Dans la fréquentation d’un site d’information, il y a les habitués qui apprécient ce qu’ils y trouvent, mais il y a aussi les adversaires acharnés qui cherchent «la faute» ou le «mot de trop» pour les dénoncer et initier, le cas échéant, des poursuites judiciaires aux fins d’obtenir la fermeture d’un site gênant. Il y a les inévitables trolls subventionnés pour déconsidérer les auteurs et le site par leurs commentaires souvent violents et parfois débiles. Le taux de fréquentation d’un site ne signifie donc pas nécessairement le taux d’adhésion à la «ligne éditoriale du site».

    3 – Peut être grâce aux gros moyens financiers et aux subventions gouvernementales dont ils disposent, les médias mainstream restent en tête du classement français. Parce qu’ils travaillent «en meute» sur certains sujets, leur influence reste encore prédominante, notamment auprès des gens pressés, gros consommateurs de «prêt à penser», qui avalent, sans vraiment réfléchir,
    l’information «mainstream» et surtout les commentaires associés délivrés par des experts soigneusement sélectionnés pour être «politiquement corrects». L’autocensure et la réserve lorsqu’il s’agit de la critique de l’action gouvernementale sont souvent de mise dans ces médias mainstream.

    Une subvention d’état doit se mériter……

    C’est peut être pour cette raison que la quasi totalité des sites de médias mainstream reculent dans le classement mondial, alors que d’autres se maintiennent tout juste. Cette perte d’audience pourrait-elle s’expliquer par la perte de crédibilité mise en évidence par de nombreux sondages ?

    4 – Aux mains d’une dizaine de milliardaires qui se connaissent bien, la presse mainstream française ne rapporte pas «directement» de l’argent à ses propriétaires malgré les subventions étatiques. En revanche, par son pouvoir d’influence, notamment lors des élections, cette presse mainstream achète le soutien de certains élus et oriente l’action de l’état dans un sens favorables aux autres «affaires» de ces même milliardaires. Ceux ci y gagnent donc «indirectement» beaucoup d’argent.

    5 – La totalité des principaux «sites d’information indépendants» où sites de ré-information» progressent de manière significative et parfois spectaculaire dans le classement mondial. Ces performances sont d’autant plus méritoires que ces sites français ne disposent que de maigres moyens financiers et que leur fonctionnement reposent beaucoup sur le bénévolat. Il est aussi d’autant plus méritoire que ces sites sont harcelés en permanence par le pouvoir exécutif et législatif d’une part, et par les médias mainstream d’autre part qui les qualifient régulièrement de fachosphère, de complotistes, d’anti-sémites et les accusent de ne diffuser que des «fake news».

    Ces accusations n’ont pas l’air de décourager tous les internautes puisque ceux ci sont toujours plus nombreux à fréquenter ces sites, écoeurés qu’ils sont de percevoir les manipulations et les désinformations dont ils sont les objets de la part des médias mainstream sur certains sujets sensibles de politique intérieure (périodes électorales, Gilets Jaunes….) ou de politique étrangère
    (Syrie, Venezuela, Ukraine, Iran, Russie, Chine ….etc )

    5 Observations particulières:

    6 – Dans l’échantillon retenu (qui n’est pas exhaustif), les places des médias russes RT et Sputnik qui ont déjà dépassé le site Libération.frcontinuent de s’améliorer malgré les virulentes attaques de l’exécutif et des médias mainstream nationaux et européens. Au rythme où vont les choses, la fréquentation des 2 sites russes pourrait bientôt dépasser celle deNouvelobs.com, de ouest-france.fr voire de bfmtv.com, qui reculent inexorablement. Cherchez donc à qui la faute et surtout évitez de dire que les Français préfèrent les présumées «fake news» des médias russes aux vraies «news» des médias mainstream français. Qui a gagné et qui a perdu en crédibilité ? La faute à qui ?

    7 – Dans l’échantillon retenu (qui n’est pas exhaustif) la remontée la plus spectaculaire est celle du site «Stop Mensonge»: 13 673 places gagnées dans le classement mondial en trois mois. Cette percée d’un site portant un tel nom est très révélatrice de l’affaissement de la crédibilité des médias mainstream et de l’aspiration des internautes à connaître une «autre vérité» que celle qui nous est assénée quotidiennement par BFMTV.

    8 – Le site UPR.fr, 1er site de parti politique français mais aussi site d’information indépendant, gagne 7441 places au classement mondial. C’est un résultat spectaculaire pour un site de parti dont le chef est superbement ignoré par les médias mainstream mais dont le nombre d’adhérents (35 300) a plus que triplé en deux ans et continue de progresser très vite. Notons, pour mémoire, que ce parti prône le FREXIT, la sortie de l’Euro et de l’OTAN.

    9 – La troisième hausse dans l’ordre d’importance de l’échantillon étudié est celle de Breizh Info, média indépendant traitant de l’actualité bretonne et internationale. Il gagne 4 636 places dans le classement mondial, suivi de près par les sites «Réseau International» et «les crise.fr» qui gagne respectivement 4 332 et 4 293 places.

    10- Enfin, il convient de noter les excellentes performances des sites «Médiapart» et «Égalité et Réconciliation» qui occupent les deux premières places des médias d’information indépendants.
    Pour ce dernier, la performance est d’autant plus remarquable qu’il se maintient à ce niveau depuis plusieurs années et continue de progresser au niveau mondial malgré les attaques incessantes et coordonnées menées par «les meutes» exécutives, législatives et judiciaires agissant sous l’influence d’un lobby bien connu, qualifiée de «puissante et nocive» par François Mitterrand.

    *

    La conclusion est simple. Elle se déduit des tendances lourdes observées dans le tableau ci-après. Les médias mainstream sont en perte de vitesse du fait d’un déficit de crédibilité incontestable. Les médias alternatifs montent en puissance et détournent un nombre croissant de lecteurs, d’auditeurs et de téléspectateurs du «prêt à penser» mainstream.

    Le combat sera de plus en plus féroce. Les politiques qui souhaitent garder un minimum de contrôle sur cette information multiplieront et durciront probablement les lois visant à limiter la liberté d’expression. Lois anti-fake news, anti-BDS, antisionisme = antisémitisme……etc …etc…

    Ils seront aidés par les médias mainstream dont l’intérêt majeur est d’éliminer un maximum de concurrents. Ces derniers s’érigeront toujours plus en «magistère de la vérité» comme ils le font déjà avec des sites bidons de type «Décodex» du Monde qui couvrent, en attaquant les autres, les «fake news» diffusées par leur maison mère (couveuses du Koweït, Timisoara, Ukraine, Libye..etc)
    Il n’est pas certains que ces «prohibitions» obtiennent plus de succès que «La Prohibition» de vente d’alcool aux USA entre 1920 et 1933. Le peuple français, de nature rebelle, pourrait bien contourner ces mesures, voire finir par se révolter……

    classement sites 3 20190329

    Dominique Delawarde


  • 30 Mars 2019

    Publié par El Diablo

    Le 28 Mars 2019

    Par Julia Hamlaoui et Maud Vergnol

     

    « Frexit », « plan A-plan B », stratégie de désobéissance sans sortie … si toutes les listes de gauche dénoncent les traités budgétaires européens, la méthode pour en sortir divise.

     

    Le constat fait-il vraiment consensus à gauche ? L’UE, telle qu’elle est, paralysée par le carcan austéritaire, dépossède les peuples de leur souveraineté au profit des marchés financiers, et réduit sérieusement les marges de manœuvre pour quiconque voudra mettre en œuvre des politiques de progrès social. Alors faut-il désobéir et comment ? À deux mois des élections européennes, cette question centrale, nerf de la guerre pour changer l’Europe, divise à gauche et au sein même de certaines formations politiques. Car si une majorité estime aujourd’hui que les traités sont au cœur de l’impasse européenne, les stratégies pour en sortir, parfois floues, divergent sur la méthode. « L’Union européenne, on la change ou on la quitte. » Cette formule de Jean-Luc Mélenchon, en juin 2016, au lendemain du Brexit, avait fait l’effet d’une bombe. Mais deux ans plus tard, le scénario insoumis du « plan A-plan B » a du plomb dans l’aile. Et les atermoiements stratégiques de la FI divisent au sein même du mouvement. L’économiste Liem Hoang Ngoc et l’ancien porte-parole Djordje Kuzmanovic ont même claqué la porte de la France insoumise sur ce désaccord. Aujourd’hui, Manuel Bompard, numéro deux de la liste FI, pointe deux « impasses » : « La première consiste à multiplier les déclarations de bonnes intentions sans construire de rapport de forces réel. La seconde est l’idée d’une sortie, Frexit, de la France de l’Union européenne, qui est en réalité une position défaitiste. » De quoi balayer les suspicions sur une volonté de la FI de sortir de l’euro. En cas d’échec des négociations, le « plan B » insoumis est ainsi résumé dans le programme du mouvement : « Pour la France, sans laquelle l’UE ne survivra pas, il s’agira, en cas d’impossibilité à faire appliquer le plan A (de renégociation – NDLR), de construire de nouvelles coopérations européennes libérées des traités austéritaires avec l’ensemble des pays qui partageront ce projet  ». « Nous n’abandonnons pas la coopération européenne mais elle doit se faire sur une base sociale, écologique et de justice fiscale....

     

    LA SUITE DE L’ARTICLE (PAYANT) EN LIEN CI-DESSOUS :

     


  • Les souverainistes sont-ils de droite ou de gauche ?

    À la veille de la réunion du 12 janvier 2019 d’où est sorti le Collectif National pour la Souveraineté et la Justice Sociale (CNSJS), un journal présentait notre initiative comme une tentative de rassembler les « souverainistes de gauche ». À ces souverainistes de gauche, il faudrait opposer des souverainistes de droite. Cette dichotomie, disons-le clairement est à peu près dénuée de sens et vouloir rassembler d’abord les souverainistes de gauche pour ensuite rassembler le peuple tout entier, est une stratégie à peu près aussi subtile que celle de Mélenchon, après son virage de juin 2018, voulant rassembler la gauche et ensuite le peuple.

    En premier lieu, cette distinction droite/gauche est aujourd’hui à peu près dénuée de sens, comme j’ai encore eu l’occasion de le montrer dans mon livre Après la gauche. Pense-t-on vraiment qu’il y a quoi que ce soit de commun entre les partisans de la république sociale souveraine et M. Faure ou M. Glucksmann. S’il n’y a rien de commun, alors l’étiquette gauche est, dans le moins mauvais des cas, confusionniste. L’UPR d’Asselineau, nonobstant son sectarisme invétéré, est plutôt classée à droite alors qu’elle défend les services publics et l’héritage du « modèle 1945 » en matière sociale. Même les Patriotes de Philippot sont moins subordonnés au grand capital que le PS. Même Gilles Carrez (LR) défendant contre la privatisation d’ADP la notion de monopole naturel devant revenir à l’État apparaîtrait sur ce point comme un « homme de gauche » face aux hollando-macroniens qui forment la colonne vertébrale du gouvernement.

    En second lieu, si on est souverainiste, on ne peut pas être pour le libéralisme économique. Un « souverainiste de droite » qui veut protéger l’industrie et l’agriculture du pays contre les ravages de la libre concurrence va se heurter aux classes dominantes et aux « élites mondialisées » (Chevènement).  Et si on est de gauche, dans l’acceptation ancienne (troisième république), alors on ne peut qu’être souverainiste, c’est-à-dire que défendre la souveraineté de la nation, seul moyen d’organiser la justice sociale et l’intervention de l’État républicain comme défendant la liberté des individus contre toute domination.

    En troisième lieu, il y a sans doute des divergences au sein de la galaxie souverainiste, divergences sur le rôle de la propriété privée des moyens de production, sur les institutions à mettre en place, etc., mais toutes ces divergences n’ont aujourd’hui aucune portée pratique puisque ni le collectivisme socialiste, ni le capitalisme keynésien régulé ne peuvent exister tant que notre pays est prisonnier des accords de l’UE et de la discipline monétaire de l’euro. Le prérequis pour nous puissions mener ces débats politiques, c’est de recouvrer notre souveraineté.

    Chacun garde ses attaches partisanes, peut construire si cela lui chante le énième parti pour la république sociale ou tout ce que l’on veut, notre collectif se donne quant à lui un objectif pratique : rassembler toutes les forces, par-delà leurs divergences, qui veulent défendre la souveraineté de la nation et l’esprit du conseil national de la résistance en matière de droits sociaux des citoyens.

     
     

  • 30 Mars 2019

    Publié par El Diablo

    Chères Amies, Cher Amis,

    En commençant la rédaction de cet édito, je veux vous faire part d’un événement qui a attiré mon attention, mais dont je n’ai pas eu connaissance par les médias « officiels » ! 


    Le Mozambique vient d’être frappé par un cyclone nommé IDAÎ particulièrement dévastateur. Les dégâts sont catastrophiques : au moins 500 morts, 110.000 sans-abri, de sérieuses menaces d’épidémies... Le gouvernement cubain n’a pas adressé seulement des mots de condoléances et de sympathie. Il vient d’envoyer un hôpital de campagne avec son personnel et les équipements essentiels. Cette brigade de 40 professionnels de santé est venue rejoindre les 372 professionnels cubains en service dans ce pays d’Afrique.


    Certains pays (suivez mon regard) envoient des armes, des militaires, Cuba envoie ses médecins, ses infirmières au secours des pays et des peuples touchés pas de tels cataclysmes. Honte à ceux, comme le Président des États-Unis, et il n’est malheureusement pas le seul, qui veulent traîner dans la boue ces personnels médicaux cubains et leurs dirigeants qui organisent cette solidarité.

    Le nouveau Président cubain, Miguel Diaz Canel Bermùdez, vient de terminer la visite des 15 provinces et il participe activement à toutes les réunions de bilan 2018 et de perspectives 2019 de l’ensemble des ministères et organismes nationaux. Non pas comme il aime à le répéter pour « faire la leçon », mais avec l’ensemble des responsables examiner les situations concrètes et rechercher ensemble les solutions les plus adaptées. Et partout il va au contact avec les populations.

    Les préoccupations sont multiples, mais c’est bien le problème de l’économie, de son fonctionnement, de son développement qui est au centre des questions en discussion. Et l’un des questions primordiales : Comment malgré les menaces, les sanctions de Trump, obtenir des investissements importants d’entreprises étrangères afin de permettre la relance de l’économie ?Comment permettre une augmentation de la production de biens d’équipements, de nourriture afin de militer au maximum les importations qui coûtent des devises au pays, et mieux satisfaire les besoins de la population ?

    Parmi d’autres et toujours en ce qui concerne l’économie du pays, un sujet particulier occupe aujourd’hui les responsables cubains, un des problèmes sociaux les plus importants et des plus complexes qui affectent la population de l’Île : l’état du parc de logements et les problèmes posés par la rénovation et la construction de centaines de milliers de logements nécessaires à une vie décente d’une partie de la population. Et ces rénovations, ces constructions sont en lien direct avec tous les programmes de développement économique et social.

    Compte-tenu des responsabilités nouvelles accordées dans la nouvelle constitution aux collectivités locales, la proposition a été faite de prioriser et d’augmenter la production locale de matériel de construction en donnant à chaque municipalité la capacité pour leur production.

    « Améliorer la préparation technique, le contrôle de qualité, la formation des cadres, notamment intermédiaires, lutter contre l’inefficacité, l’anarchie et la corruption, trois maux qui ont causé d’énormes pertes économiques et freiner les programmes… Construire, plus, mieux et plus beau » selon René Mesa Villafaña, Ministre de la construction.

    On le voit, les dirigeants cubains, la population de l’Île tout en protestant vivement contre le blocus des États-Unis, principale raison des difficultés économiques du pays, ne restent pas « l’arme aux pieds » ! Ils s’attaquent avec fermeté, résolution, intelligence, aux problèmes de la vie de tous les jours et mettent en œuvre avec confiance leurs projets immédiats et d’avenir pour la société cubaine.

    Notre association, modestement, mais avec persévérance, les accompagne dans cette aventure humaine.

    Roger Grévoul
    Président Fondateur de Cuba Coopération France Responsable de la lettre hebdomadaire et du site de CCF

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  • 30 Mars 2019

    Publié par Bolivar Infos

    Cet article est reposté depuis Bolivar Infos.

    Pour provoquer le chaos et déstabiliser la société vénézuélienne, le 7 mars dernier, le système électrique vénézuélien a été à nouveau victime d'une attaque criminelle.

    Il s'agit d'une attaque du système de la Centrale Hydroélectrique Simón Bolívar, connue sous le nom d'El Guri, qui fournit l'énergie à 80% du pays avec des armes électromagnétiques.

     

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