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    En page d’accueil:
     
    1)Venezuela : Bachelet préoccupée par les effets des sanctions des Etats-Unis sur la population, un article du Courrier de l’Orénoque du 21 juin 2019 traduit par Françoise Lopez. Reste à voir le rapport qu’elle va faire mais en ce qui concerne sa première déclaration, on pouvait s’attendre à bien pire… Comme disait le Che, « le pire n’est jamais certain. »
     
    2)Amérique Latine : Déclaration de la VI° Réunion des Ministres des Relations Extérieures CARICOM-Cuba, du 14 juin 2019 traduit par Françoise Lopez. Non, la solidarité Amérique Latine, Caraïbes, Cuba n’est pas morte… Une déclaration qui est bien agréable à lire.
     
    3) Mexique : Un plan avec 19 pays pour en finir avec la migration vers les Etats-Unis , un article de Cubadebate du 21 juin 2019 traduit par Françoise Lopez. Décidément, AMLO s’active pour sortir le Mexique de la situation épouvantable dans laquelle son prédécesseur l’a laissé.
     
    4) Mexique : AMLO pourrait rencontrer Trump en septembre, un article de Telesur du 21 juin 2019 traduit par Françoise Lopez.
     
    5)Brésil : Le procureur général refuse d'annuler la condamnation de Lula, un article de Telesur du 21 juin 2019 traduit par Françoise Lopez. En fait, le contraire aurait été étonnant: libérer Lula, c’est mettre en cause le ministre de la Justice, il tient à sa place, ce procureur!…
     
    6)Cuba : Une accusation immorale, mensongère et perverse , un article de Granma en français du 21 juin 2019. Et revoilà Cuba sur la liste des pays qui encouragent la traite des êtres humains… Les Etats-Unis n’en ont jamais assez de mentir!…
     
    7)Cuba : Cuba reste ferme sur sa politique de tolérance zéro en matière de drogues, un article de Granma en français du 21 juin 2019. 
     
    8)Mexique : AMLO reçoit la directrice exécutive de l’UNICEF,un article de RHC en français du 21 juin 2019. 
     
    Bonne lecture à tous,
     
    Françoise Lopez

  • saker_bandeau

     

    Tu veux...ou tu veux pas ?

    La Maison Blanche met en avant l'histoire d'un  "recul de Trump". Celui-ci n'a probablement jamais approuvé la frappe contre l'Iran Par Moon of Alabama − Le 21 juin 2019 La nuit dernière, le président américain Trump se serait retenu d'une frappe militaire contre l'Iran après que celle-ci a déjà été ordonnée. C'est l'histoire ...




     

    Un bon départ

    Par James Howard Kunstler – Le 14 Juin 2019 – Source kunstler.com Les Campus Wokesters aux prises avec des problèmes de limites se sont "réveillés" pour de bon jeudi lorsqu'un jury de l'Ohio a ajouté 33 millions de dollars supplémentaires en dommages-intérêts punitifs en plus des 11 millions de dollars déjà ...




     

    La deuxième tour de Babel : la musique symphonique et l'effondrement de l'unité culturelle européenne

    Par Ugo Bardi – Le 4 juin 2019 – Source CassandraLegacy   C'est une réflexion sur la façon dont l'effondrement de l'unité culturelle médiévale en Europe a eu de nombreux effets différents, de la chasse aux sorcières à la musique classique. Il m'est venu à l'esprit en rassemblant les différents éléments des ...




     

    L'Iran abat un drone militaire américain

    Le pays est prêt pour la guerre et exerce une "pression maximale" sur Trump Par Moon of Alabama − Le 20 juin 2019 Tôt ce matin, la défense aérienne iranienne a abattu un drone de reconnaissance américain volant à haute altitude : DUBAI (Reuters) - Les troupes d'élite des Gardiens de la révolution ...




     
     
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  • 22 JUIN 1944 : L’UNION SOVIÉTIQUE CASSE LES REINS DE L’ARMÉE DE LA BÊTE.

     

    Le 75e anniversaire du débarquement des troupes anglo-américaines en Normandie le 6 juin 1944 a donné lieu à des cérémonies dont Sylvain Ferreira nous a déjà dit ce que l’on pouvait en penser. D’énormes fautes historiques et diplomatiques ont été commises à cette occasion. Il y a d’abord l’inadmissible camouflet infligé à la Russie avec le refus de l’inviter à ces commémorations et ensuite la présence d’Angéla Merkel chef de l’exécutif allemand est saluée par la royauté britannique comme représentante d’un pays ayant participé au « D Day » ! Ah ça pour y avoir participé, l’Allemagne y a été effectivement particulièrement active… Amis anglais, il est difficile de descendre plus bas .

    C’est la raison pour laquelle j’ai demandé à notre spécialiste maison, le même Sylvain Ferreira, de nous rappeler la participation de l’Union soviétique au Débarquement justement. En lui évitant un échec possible, d’abord en fixant le maximum de troupes allemandes à l’est, et ensuite en lançant quelques jours après le jour J ce qui fut probablement la plus grande offensive terrestre de l’Histoire.

    Cela rend cette ingratitude affichée des derniers présidents français tout à fait lamentable. C’est François Hollande qui refuse d’aller à Moscou aux commémorations du 70e anniversaire de la victoire en 2015, et maintenant le petit bonhomme qui lui a succédé affichant sa petitesse goguenarde face au sacrifice de 25 millions de soviétiques pour détruire la bête.

    On ajoutera aux propos de Sylvain que guerre froide oblige le révisionnisme historique s’est bien porté, le peuple et l’armée allemande étant considérés comme innocent des crimes nazis. Il est triste de constater que, nous faisant honte, nos petits gouvernants réalimentent le mensonge.

    Régis de Castelnau

     

     

    22 JUIN 1944 : L’OPERATION BAGRATION OU L’AUTRE JOUR-J

     

    L’été 1944 commence à peine que la plus grande opération militaire de l’histoire démarre sur le front germano-soviétique. Son nom est un symbole puisque c’est celui du prince Piotr Ivanovitch Bagration, héros des guerres napoléoniennes immortalisé par Tolstoï dans Guerre et Paix et originaire de Géorgie comme Staline. Autre symbole, la date choisie par le maître du Kremlin : le 22 juin, le même jour que celui choisi par les Allemands en 1941 pour envahir l’URSS. L’heure de la revanche a donc enfin sonné. Même si ce premier jour n’est marqué que par des reconnaissances en force contre les lignes allemandes, il est entré dans l’histoire comme le jour du début de l’opération soviétique.

    Les moyens rassemblés donnent le tournis. Les quatre fronts mobilisés sous la supervision de Joukov, déjà maréchal de l’Union soviétique depuis plus d’un an, rassemblent plus de 2 millions d’hommes, 24 000 canons, plus de 4 000 chars et canons d’assaut qui opèrent avec le soutien de plus de 6 300 avions. Le front d’attaque fait plus de 1 000 km. Jamais une telle concentration d’unités n’a été réalisée et pour cause, l’objectif est lui aussi hors-norme ; car outre la libération de la Biélorussie du joug allemand, Joukov veut anéantir le groupe d’armées « Centre », le plus puissant des trois groupes d’armée alignés par la Wehrmacht et qui compte 800 000 hommes et plus de 500 blindés. Par ailleurs, cette opération s’inscrit dans le plan stratégique établi par les Alliés au cours de la conférence de Téhéran au cours de laquelle Staline a promis aux Anglo-Américains de lancer une offensive peu après le débarquement pour fixer les réserves de la Wehrmacht loin du nouveau front occidental. Enfin, Bagration est la première opération d’une longue série de dix offensives qui doivent s’enchaîner les unes après les autres jusqu’à la fin de l’été et aboutir à la libération complète du territoire soviétique de 1941.

    Pour accomplir cette mission titanesque, Joukov et ses subordonnés vont mettre en œuvre l’art opératif, cet engrenage entre la stratégie et la tactique théorisé depuis les années 20 dans les académies militaires soviétiques par les plus grands penseurs militaires du 20e siècle : Svetchine, Triandafillov, Isserson, Varfolomeev et bien sûr Toukhatchevski. L’art opératif permet non seulement de rompre le front adverse mais aussi et surtout d’exploiter cette rupture dans la profondeur des défenses ennemies, parfois à plusieurs centaines de kilomètres du front initial. Pour appuyer les troupes régulières, les partisans soviétiques présents sur les arrières de la Wehrmacht vont déclencher, à l’instar de la résistance française avant le Jour-J, une série de destructions et de sabotage du lignes de communication qui va paralyser les Allemands au moment du déclenchement de l’offensive. Alors que les Alliés anglo-américains mettront deux mois à percer le front normand, en quinze jours les Soviétiques ont tué ou capturé 200 000 Allemands ce qui représente l’effectif d’environ 25 divisions. Fin juillet, 100 000 Allemands de plus sont mis hors de combat. A la mi-août, l’Armée rouge, à bout de souffle, atteint les bords de la Vistule et la Biélorussie est totalement libérée même si 628 villages ont subi le sort d’Oradour-sur-Glane au cours des trois années d’occupation. Preuve que la Wehrmacht a accompli avec zèle les ordres de destructions systématiques des populations.

    Cette prouesse militaire unique, accomplie grâce à une avancée doctrinale que personne ne maîtrise encore aujourd’hui, a porté à la Wehrmacht l’un des coups les plus puissants de la Seconde Guerre mondiale. Les Soviétiques ont ainsi démontré qu’après les terribles sacrifices défensifs consentis jusqu’à l’été 1943, ils étaient désormais capables de mettre à genoux l’armée allemande. Aussi, Bagration mérite-t-elle, comme le Jour-J, de figurer 75 ans plus tard au rang des dates mémorables de ce mois de juin 1944.


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    Le retour du bœuf aux hormones ? (agissez maintenant !)

    Chers amis du Naturel,

    Depuis 20 ans, les Etats-Unis veulent ABSOLUMENT imposer à la France et à l’Union européenne :
      • leurs tonnes de maïs et soja OGM – autorisés aux États-Unis, interdits en France ;

      •  leurs poulets nettoyés au chlore – autorisés aux États-Unis, interdits en Europe ;

    •  Et leur bœuf aux hormones de croissance – autorisé aux États-Unis, interdit en Europe !
    J’aurais pu aussi vous parler du porc (américain) à la ractopamine, un médicament interdit dans 160 pays (!)…

    …ou du saumon transgénique, ou encore de l’utilisation délirante des antibiotiques dans les élevages américains, pour faire « grossir les bêtes plus vite ».

    Toutes ces cochonneries, ils ont déjà essayé de nous les servir directement dans l’assiette avec le traité TAFTA, heureusement tué dans l’œuf par les mobilisations citoyennes.

    Mais depuis un an, la digue est en train de céder dans l’indifférence totale :
      • Les importations de Soja américain (OGM) ont augmenté de 121% ;

    • Les importations de gaz de schiste ultra-polluant ont été multiplié par 3 ;
    Et il y a quelques jours seulement, on apprend que 35 000 tonnes de bœuf américain s’apprêtent à inonder le marché européen !
    La Commission européenne se veut rassurante en disant que le bœuf est « sans hormone »…

    …mais ce bœuf américain a bien été « engraissé » aux antibiotiques !

    L'interprofession bétail et viande Interbev a immédiatement réagi :

    « La Commission européenne sacrifie une nouvelle fois le Climat, la filière viande bovine et la santé des consommateurs au profit du commerce ».

    Et si nous n’agissons pas, le pire est à venir.

    En coulisse, la Commission européenne essaie de négocier avec les États-Unis de Trump un accord de libre échange généralisé !
    Il est urgent de se REBELLER !

    Nous avons déjà dit « non » au traité transatlantique, nous devons dire « NON » à ce qui est en train de se préparer.

    Une grande pétition circule en ce moment sur Internet, et je vous invite vraiment à la signer de toute urgence.

    Rendez-vous ici pour découvrir cette pétition.

    Je compte sur votre action !

    Votre dévoué,

    Guillaume Chopin
     

  • 21 Juin 2019

    Publié par El Diablo

    Chères Amies, Chers Amis,

     

    Comme nous l’avons souvent expliqué, l’éducation à Cuba est un domaine où ce pays fait la preuve que, même avec des moyens limités, quand il y a une grande volonté politique, il est possible d’offrir à chaque enfant la possibilité d’accéder, sans discrimination, au meilleur pour son développement personnel.

     

    Depuis la Révolution, les progrès ont été considérables, avec l’alphabétisation massive de la population, Cuba est un des pays du monde où il y a le moins d’analphabètes, et avec une école gratuite pour tous les enfants, jusqu’au plus haut niveau d’études.

     

    L’Etat cubain consacre d’importants moyens pour que dans chaque contrée du pays, tout enfant en âge scolaire ait un enseignant, ou une enseignante.

     

    L’école est obligatoire, et ainsi il peut y avoir dans des lieux reculés, un professeur pour quelques élèves, afin que chaque enfant reçoive la formation scolaire à laquelle il a droit, ce droit étant garanti par la constitution.

     

    Parfois il y a même un panneau solaire pour alimenter un téléviseur qui permet de recevoir la chaine de télévision cubaine, Canal Educativo, laquelle, chaque jour, du lundi au samedi, retransmet des programmes qui servent de support aux enseignants.

     

    En cette fin d’année scolaire les élèves et les étudiants passent les examens qui contrôlent les connaissances acquises.

     

    Ainsi, même au niveau primaire, les élèves ont un contrôle écrit et oral où ils reçoivent une évaluation, comme excellent ou très bien, par exemple…, si c’est un bon ou une bonne élève…

     

    Cuba a beaucoup investi dans le domaine pédagogique pour former des enseignants de très bon niveau.

    Face à un manque de vocation, ou aussi parce que les salaires étaient faibles avec le niveau d’études demandé, l’Etat a augmenté le salaire des enseignants, en le doublant.

     

    De même tout est fait pour attirer les élèves vers ce métier.

     

    Ainsi, dans une école primaire, à Aguada, dans la province de Cienfuegos, je m’étonnais de voir, pendant la récréation, des élèves jouer au professeur et aux élèves, avec les moyens du bord, bouts de cartons comme tables et planches pour le tableau. Une enseignante m’a expliqué qu’ils favorisaient ce type de jeu pour susciter des vocations…

     

    En ce moment se prépare la prochaine rentrée scolaire de septembre.

     

    Et hélas, là encore, le blocus imposé et renforcé par l’administration Trump, pose des difficultés à Cuba pour assurer de bonnes conditions matérielles à l’accueil des élèves.

     

    Ainsi pour le mobilier scolaire, Cuba est bloquée pour importer les matériaux nécessaires à sa fabrication. La priorité a été donnée aux entreprises de meubles afin d’assurer la réparation des mobiliers, en coordination avec les structures locales.

     

    De même Cuba a des difficultés pour acquérir des crayons, des craies, des peintures, des pâtes à modeler, le blocus impactant ces achats. C’est aussi le cas pour les téléviseurs et les ordinateurs indispensables dans chaque école.

     

    Du papier est nécessaire, mais lui aussi contraint par le blocus, pour produire les livres scolaires, avec un besoin pour la rentrée 2019-2020 de près de 32,7 millions de livres.

     

    A Cuba, tous les élèves portent un vêtement, identique suivant le grade scolaire, et qui est fourni, à prix très faible, aux parents à cette période de l’année.

     

    Cet uniforme, pratique ancienne à Cuba, permet d’éviter des différences d’habillement, même si la chaussure non fournie, permet-elle de se démarquer parfois avec les marques célèbres que nous connaissons !

     

    Là aussi, par manque de matières premières, et à cause du blocus, la fabrication des uniformes et leur mise en vente pour les familles ont dû être retardées, et ceux-ci ne seront distribués dans les écoles points de vente qu’à partir du 1er juillet.

     

    A ce jour, 1,5 millions de vêtements sont déjà produits, et il en reste 2,2 millions à fabriquer pour atteindre les 3,7 millions de vêtements qui seront distribués aux familles, les points de vente étant même ouverts le dimanche jusqu’en septembre.

     

    Pour sa part la ministre de l’éducation, la Docteure Ena Elsa Velazquez Cobiella, a rappelé que pour la prochaine rentrée scolaire le pays comptera 5813 nouveaux maitres et professeurs diplômés, dont plus de 4000 venant d’écoles pédagogiques, et près de 1200 de l’université.

     

    Cuba dispose de 29 écoles pédagogiques, avec 2 nouvelles, et qui accueillent plus de 28 000 étudiants et étudiantes.

     

    On le voit, Cuba déploie d’importants efforts pour garantir le droit à une éducation de qualité pour tous ses enfants.

     

    Là encore, dans ce domaine, nous devons les aider, par la coopération, comme celle que développe notre association, Cuba Coopération France.

     

    Et aussi agir par une juste bataille afin de mettre fin au blocus qu’imposent les Etats-Unis.

     

    Je vous laisse découvrir les nombreux articles et brèves de cette semaine et vous en souhaite une bonne lecture.

     

    Michel Humbert,
    Vice-président de Cuba Coopération France

     

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