• 24 Août 2019

    Publié par El Diablo

    Chères Amies, Chers Amis,

     

    À Cuba la question de l’emploi est importante, comme dans toute société, mais elle est considérée dans ce pays sous des aspects qui diffèrent quelque peu de ce que nous connaissons.

     

    Tout d’abord l’emploi n’est pas une variable d’ajustement pour les profits, avec son corolaire, le chômage, qui exerce une pression sur les travailleurs avec la crainte de perdre son emploi ou de ne pas en trouver.

     

    A Cuba, le taux de chômage est faible, environ 1,7%. Et avec 4,5 millions de travailleurs, dont 3,1 millions dans le secteur étatique et 1,5 millions dans le secteur non étatique, les personnes sans emploi recensées sont environ 76 500. Chiffre qui ne représente pas cependant le nombre total de personnes en âge de travailler qui n’étudient pas ou ne travaillent pas. Et sachant que parmi les personnes recensées, 18% déclarent ne pas être intéressées.

     

    Le droit au travail est défini dans l’article 64 de la constitution cubaine qui« reconnait le droit au travail et précise que la personne en mesure de travailler a le droit d’obtenir un travail décent, conformément à ses choix, qualifications, aptitudes et exigences économiques et sociales ».

     

    Donc Cuba connait plutôt une situation de plein emploi, mais, malgré tout, des améliorations sont attendues : comme l’établissement d’une relation plus cohérente entre l’offre et la demande de main-d’œuvre qualifiée, la promotion du développement professionnel, la mise à jour des savoirs, l’amélioration du système d’innovation dans la production et la répartition des revenus.

     

    Ainsi 57 mesures à mettre en œuvre immédiatement, à court et moyen terme, ont été proposées par le Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale et la Faculté d’économie de l’Université de La Havane pour aller dans cette direction et viennent d’être évaluées par le Président Miguel Diaz-Canel.

     

    Conformément au principe de non-discrimination qui s’applique à Cuba, l’accès à l’emploi est garanti sans distinction de sexe, de couleur de peau, de religion ou de tout autre motif de discrimination.

     

    Dans le cadre de la politique nationale, les jeunes sont prioritaires, ce qui confirme l’importance d’une planification de la main d’œuvre qualifiée.

     

    Cependant, Cuba va être confronté, dans un avenir pas trop lointain, à l’évolution de la démographie que connait le pays.

     

    Cuba, avec 20,4% de sa population âgée de plus de 60 ans et plus, connait un processus accéléré de vieillissement démographique. Les données du dernier recensement de la population et de l’habitat montrent un nombre élevé de ménage d’une seule personne, et où il y une présence importante de personnes âgées. Ainsi 40% des ménages cubains comptent des personnes âgées.

     

    Selon les projections faites, pour la période comprise entre 2011 et 2025, la population cubaine aura diminué en valeur absolue, et près de 26% de la population aura 60 ans et plus.

     

    « On dit déjà que, faute de naissances, les travailleurs qui partiront à la retraite seront plus nombreux que ceux qui arriveront sur le marché du travail. L’impact du vieillissement de la population sur la question de l’emploi sera décisif » a souligné Jesus Ortamendiz Campos, directeur de l’emploi au Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale.

     

    Dans ce contexte une importance particulière est apportée par l’Etat pour encourager la natalité, et également le traitement de l’infertilité pour les couples en âge de procréer. De même des aides financières sont prévues pour les mères de trois enfants de moins de 12 ans pour l’amélioration des conditions de logement.

     

    De même Cuba s’oriente vers des investissements qui garantissent l’introduction de technologies de mécanisation et d’automatisation des processus de production, plus connues comme industrie 4.0.

     

    « Le monde parle déjà de l’industrie 4.0. Il s’agit d’une industrie automatisée, numérisée, informatisée, en plein essor, qui utilise peu de personnel et permet d’obtenir de nombreux résultats productifs. Pour nous c’est une opportunité : faire en sorte que les investissements introduisent de plus en plus de haute technologie à Cuba » a encore déclaré Jesus Ortamendiz Campos.

     

    On le voit Cuba a des défis importants à relever, plutôt par manque de main-d’œuvre sur le marché du travail que par trop de travailleurs sans emploi.

    Je vous laisse découvrir les nombreux articles de notre site et vous en souhaite une bonne lecture.

     

    Et bonnes fins de vacances pour tous ceux et toutes celles qui y sont encore !

     

    Michel Humbert,
    Vice président de Cuba Coopération France

     

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  • 24 Août 2019

    Publié par El Diablo

    image d'illustration

    Les annonces de plan sociaux et de licenciements se sont multipliés ces derniers jours dans le secteur de l’industrie. La France est aujourd'hui l'un des pays les moins industrialisés d'Europe. Une situation largement due aux choix politiques de nos dirigeants depuis trente ans.

     

    C’est semble-t-il un classique des lendemains d’élection : après avoir respecté une période de réserve, visant à ne pas influencer les élections et surtout, à ne pas desservir le pouvoir en place, les annonces de suppressions d’emplois se sont multipliés dès les élections européennes passées. 

     

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  • 24 Août 2019

    Publié par Boyer Jakline

    Cet article est reposté depuis Bx-Moscou..

    Il y a 20 ans, l’OTAN bombardait la Yougoslavie

    L'ARTICLE EN LIEN CI-DESSOUS:


  • 24 Août 2019

    Publié par El Diablo

     

    Stéphane Sirot sur Facebook le 21/08/2019:

     

    J'ai vu passer ce matin sur mon Facebook cet article relayé à plusieurs reprises. Sandrine Foulon est une excellente journaliste de l'actualité sociale, avec laquelle j'ai toujours plaisir à m'entretenir.

     

    Toutefois, j'apporterais quelques bémols au contenu de ce sujet sur la question gréviste. Est relayée l'idée à mon sens en partie reçue que l'activité conflictuelle serait en déclin en France. Dans le secteur privé, en effet, les statistiques paraissent clairement s'affaisser.

     

    Ce constat est cependant à relativiser : d'une part, pour diverses raisons bien identifiées, les statistiques sont très lacunaires et nombre de rapports de force échappent à la collecte du ministère du travail ; d'autre part, la pratique des débrayages de très courte durée (qui sont d'ailleurs eux-mêmes difficilement quantifiables) s'est accrue, se substituant de façon croissante à la grève traditionnelle de plusieurs jours.

     

    Les statistiques de grèves étant fondées sur le nombre de "journées individuelles non travaillées", les débrayages en minorent la quantité. Autrement dit, il serait hâtif de conclure à un déclin, alors qu'il y a plutôt une métamorphose des pratiques. Dans le secteur public, les statistiques sont traditionnellement extrêmement fluctuantes ; en effet, durant la période 2012-2015, les chiffres sont bas. Toutefois, il suffit qu'une grande loi d'ampleur nationale restreignant leurs droits sociaux soit envisagée pour que les chiffres des journées de grève des fonctionnaires croissent : ce fut par exemple le cas en 2003 ou en 2010, sur la question des retraites.

     

    Il est d'ailleurs possible qu'un pic resurgisse à cet égard dans les mois à venir, puisque la loi sur les retraites qui s'annonce touche tout particulièrement les fonctionnaires et le secteur public.

     

    Ajoutons que les statistiques ne couvrent pas l'année 2018, où le printemps a été émaillé de nombreuses mobilisations, en particulier chez les cheminots, mais pas seulement. Bref, il me semble globalement infondé de soutenir la thèse d'un irrémédiable déclin des conflits sociaux, qui seraient par exemple remplacés par un "dialogue social" apaisé. Pour en savoir plus, je me permets de renvoyer à ma publication sur "La grève en France au XXIe siècle)".

     

    SOURCE:

    CI-DESSOUS LIEN VERS L'ARTICLE PAYANT AUQUEL SE RÉFÈRE STÉPHANE SIROT :


  • 24 Août 2019

    Publié par El Diablo

    source photo: pardem

     

    par le Parti de la démondialisation

    le 22 août 2019

     

    Les champions de l’ordre néolibéral (États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Italie, Japon, Allemagne et France) sont autant détestés que les politiques qu’ils mènent à grands coups d’austérité, de privatisations, de répression, de mépris des classes dominées, de morgue et de suffisance.


    Afin de tenir les opposants à leurs politiques mortifères éloignés et de conserver l’entre soi nécessaire à la préparation des mauvais coups qu’ils se préparent à porter, de nouveau, contre leurs populations, des mesures de sécurité draconiennes sont en place pour la 45ème édition du G7, du 23 au 26 août.

     

    Biarritz est coupée du monde.


    Des “mesures de sécurité“ inédites sont en place: Raid, GIGN, équipes cynophiles spécialisées dans la détection d'explosifs, Service de la protection (SDLP - Police nationale chargé de la protection rapprochée pour des dirigeants ou ex-dirigeants de la République), effectifs parisiens motorisés issus des Brav (brigades de répression de l'action violente), 90 escadrons de gendarmes mobiles et compagnies de CRS (près de 6 000 hommes) sont déployés à Biarritz et ses alentours ... Le centre-ville de Biarritz est totalement bouclé : check point de la police nationale (badge nominatif et pièce d'identité) et circulation uniquement à pied. L'aéroport de Biarritz est exclusivement consacré aux délégations officielles, les gares de Biarritz, Bayonne, Guéthary, Boucau et Hendaye Les Deux-Jumeaux seront fermées. L’armée est mobilisée sur terre, dans les airs et en mer : rafales de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan, hélicoptères, batterie de missiles sol-air (installée près de Biarritz), frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet, commandos marine, patrouilles de la Guardia civil (police espagnole) et fermeture temporaire de la frontière avec l’Espagne prévue...


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