• 13 Novembre 2018

    Publié par El Diablo

    BRÉSIL : analyse de la DÉBÂCLE DÉMOCRATIQUE

    Par Joël Perichaud, secrétaire national du Parti de la démondialisation chargé des relations internationales


    Le 6 novembre 2018

     

    Fin 2011, Luiz Inácio Lula da Silva achève son second mandat présidentiel avec une popularité record ; Plus de 85% d’opinions favorables. Il laisse Dilma Rousseff, un héritage enviable. Le Brésil a renoué avec la croissance. Près de 40 millions de Brésiliens sont sortis de la pauvreté : Le taux de chômage est très bas, les salaires sont plus élevés, les prestations sociales sont plus nombreuses, l’accès au logement, aux crédits et aux études supérieures est ouvert aux catégories les plus pauvres, le dialogue et la concertation avec les mouvements sociaux existent. Le Brésil, encensé par les « institutions internationales » a un activisme diplomatique tous azimuts.

     

    Puis, le Président Michel Temer, arrive au pouvoir grâce à un véritable coup d’état institutionnel suite à un procès politique ubuesque. Il obtient la destitution de Dilma Rousseff, la présidente légitime. Sans aucun mandat électoral, il commence immédiatement à démanteler l’héritage social et les avancées démocratiques du « Lulisme » : Les dépenses publiques sont gelées pour 20 ans, les prestations sociales sont réduites ou supprimées, les droits des travailleurs sont rabotés, l’environnement est sacrifié. Les institutions pour la défense des droits, de l’environnement et des populations vulnérables sont privées d’une grande partie de leur budget. Les privatisations sont relancées, les politiques de prévention sont abandonnées au profit du « tout répressif ».

     

    La destitution de Dilma Rousseff (2016), a permis la mise en œuvre de « réformes » visant les couches populaires et initié un processus brutal de régression sociale et démocratique. Comme à l’accoutumée, la droite et l’extrême droite ont utilisé le prétexte d’une forte récession économique et d’une explosion de la violence criminelle pour souffler sur les braises de l’intolérance sociale envers les plus pauvres et la haine politique.

     

    Lula, grand favori des sondages a été condamné à 12 ans de prison sur la seule base de « convictions » d’un juge décidé à avoir sa peau. Il a été directement écroué, confiné à l’isolement et privé de parole publique pour l’empêcher d’être candidat à ces élections présidentielles. Parallèlement, le pays connaît une montée vertigineuse de la violence politique. L’assassinat (mars 2018) de Marielle Franco (élue du PSOL -Parti Socialisme et Liberté) a été commenté dans les médias mais, beaucoup d’autres crimes politiques sont restés dans l’ombre. En une seule année, 71 militants (paysans sans terre, indigènes, écologistes, etc.) ont été assassinés. C’est le chiffre le plus élevé depuis 14 ans.

     

    L’élection de Jair Bolsonaro n’est pas vraiment une surprise. C’est le résultat de la conjonction de plusieurs facteurs : la rupture du pacte social mis en place par Lula ; la vague conservatrice qui déferle sur le pays et la crise que traversent les gauches, sociales et politiques.

     

    […]

    LA SUITE EN LIEN CI-DESSOUS :

     


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com
    Publication CAPJPO - Europalestine
     
       
     

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    « Est-ce que ça va Casta(g)ner ? » L’édito de Charles SANNAT
     
    Mes chères impertinentes, mes chers impertinents, La tension monte et le gouvernement de mamamouchis commence à s'inquiéter de cette mobilisation nationale de gilets jaunes qui semble promettre une plus ou moins joyeuse chienlit dans tout le pays. C'est cela qui est très inquiétant. Dans tout le pays. Diantre ! Du coup, place Beauvau, chez le premier flic de France, les genoux tremblotent et jouent des... castagnettes. Il faut donc faire peur au petit peuple de gilets jaunes. Manifes...  
     
     

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    JP Morgan vole l'or de la Banque de France et achète la paix sociale en Seine-Saint-Denis
     
    Comme je vous le révélais il y a quelques jours, la JP Morgan vient de faire main basse, et de main de maître, sur l'or de la France et les réserves détenues dans la vénérable Banque de France. Mais chez JP Morgan, ils sont sympas tout de même. Ils prennent très au sérieux la souffrance des populations et ils ont lancé une fondation appelée « Advancing Cities » pour soutenir les villes et les territoires déshérités. La Seine-Saint-Denis sera la première à en bénéficier... Si ce n'est...  
     
     

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    Selon la BCE, il y a un... ralentissement de la croissance
     
    C'est l'agence Reuters qui se fait écho des derniers propos tenus par Peter Praet, l'économiste en chef de la Banque centrale européenne, pour qui les "dernières données disponibles reflètent un ralentissement du rythme de croissance dans la zone euro, lié principalement à une perte de dynamisme de la croissance mondiale"... Bon, en gros, les taux montent aux États-Unis, le pétrole se tenait sur des niveaux élevés, et l'économie mondiale a moins de liquidités alors qu'elle était véritablement...  
     
     

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    L’Italie maintient son budget et joue la montre... Explications
     
    L’Italie refuse de changer son budget et elle n'a aucune raison de le faire. Explications trouvées dans cet article d'Euractiv.fr qui revient sur les rapports de force en Europe et le fait que les élections européennes pourraient mal se passer pour les partis classiques. "Matteo Salvini, patron de la Ligue, n’en a cure. Il a appelé à manifester le 8 décembre à Rome pour dire «pacifiquement» aux «messieurs de Bruxelles : laissez-nous travailler, vivre et respirer». Il n’y a en effet pas ...  
     
     

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    Trump explose Macron et la France !
     
    Ce qui est bien avec nos grands zamis les Zaméricains, c'est qu'ils savent se rendre sympathiques. Vous savez tout l’intérêt que je porte aux principes éducatifs reçus de mon grand-père. Le pépé n'est pas né de la dernière pluie. Lui qui reçut une croix de guerre avec palmes pour sa campagne de 1939 a rencontré véritablement les Américains en Indochine. Dien Bien Phû et tout le tremblement. Il était accompagné en permanence à la fin par les gentils et aimables conseillers alliés et amér...  
     
     

  • Nouveaux sur notre site http://bolivarinfos.over-blog.com

     
    En page d’accueil:
     
    1)Colombie : Protestations en France contre la présence d'Ivan Duque à l’UNESCO, un article de Telesur du 12 novembre 2018 traduit par Françoise Lopez. Petite question stupide: et si le manifestant qui a été intercepté par la police (voir al vidéo) avait protesté contre Maduro, est-ce que la police aurait agi de la même façon?… 
     
    2)Mexique : Un migrant hondurien parle, un article du Resumen Latinoamericano du 9 novembre 2018 traduit par Françoise Lopez. Un témoignage sur la migration d’Amérique centrale, ses raisons, sur al situation au Honduras, sur ce qui s’est passé pendant et après les élections, etc.. Et puis une curiosité: les 3 premiers articles de la Constitution du Honduras!… qui  seraient drôles si la situation au Honduras n’était pas si tragique… A lire absolument. 
     
    3)Mexique : 1 200 migrants honduriens demandent l’asile, un article de Telesur du 12 novembre 2018 traduit par Françoise Lopez. 
     
    4)Venezuela : 89 Vénézuéliens rentrent du Chili grâce au Plan Retour dans la Patrie,un article de Telesur du 12 novembre 2018 traduit par Françoise Lopez. En opposition avec l’article précédent: les Honduriens préfèrent demander l’asile au Mexique plutôt que de rentrer au Honduras, les Vénézuéliens remercient le Président Maduro de leur organiser le retour au pays et rentrent en masse… Un bon sujet de réflexion pour tous ceux qui prétendent que les Vénézuéliens quittent le pays en masse…
     
    5)Venezuela : « Historiquement l’opposition vénézuélienne a été tout sauf démocratique », une interview du petit-fils de Salvador Allende réalisée par Alex Anfruns le 7 novembre 2018 (source Venesol). Intéressant à la fois pour la partie consécrée au Venezuela et pour la partie consacrée au Chili, en particulier à ce qui a suivi la dictature de Pinochet. On comprend bien pourquoi certains changements n’ont pas lieu...
     
    6)Venezuela : Radiographie d’un siège, une interview  de Gustavo Borges, directeur de Mission Vérité réalisée par Geraldina Colotti le 9 novembre 2018 (source Venesol). Un bon tour d’horizon des problèmes du Venezuela.
     
    Bonne lecture à tous,
     
     Françoise Lopez

  • 14 Novembre 2018

    En France, les dirigeants syndicaux nous promènent de « journées d’action » en « journées d’action », depuis plus de dix ans, sans le moindre résultat. Ils refusent de préparer un large mouvement de grèves reconductibles, qui est pourtant la seule voie pour faire reculer le gouvernement. Pendant ce temps, Macron enchaîne les contre-réformes, taxe les pauvres et gave les riches. C’est dans cette situation d’impasse stratégique du mouvement syndical que des appels à « bloquer le pays », le 17 novembre, ont émergé et connu du succès. Quelle a été la réaction de la direction de la CGT (pour ne rien dire des autres) ? Elle a publié un communiqué qui dénonce les « ressorts obscurs » de ces appels « tapageurs », y décèle un « danger pour le monde du travail » et, au passage, défend notre « modèle social et républicain ». Hélas, au moment de payer un plein d’essence, notre soi-disant « modèle républicain » ne nous est pas d’un grand secours !

    La direction de la CGT dénonce à juste titre les « manœuvres » de l’extrême droite autour du 17 novembre. Mais d’une part, l’origine et le succès des appels dépassent largement l’influence de l’extrême droite. D’autre part, la colère qui s’exprime est absolument légitime. Qu’est-ce que la direction de la CGT propose pour donner à cette colère une expression de classe claire et combative ? Rien de concret. Il faut « se mobiliser massivement dans les entreprises », affirme le communiqué. Quand ? Sous quelle forme ? On ne sait pas. C’est une formule creuse, car la direction de la CGT ne propose aucune autre forme de mobilisation, au plan national, que les sempiternelles « journées d’action ».

    Enfin, le communiqué de la CGT reproche aux appels pour le 17 novembre de n’avoir pas de « réelle ambition de bloquer l’économie ». Mais quand la direction de la CGT a-t-elle affiché pareille ambition – et, surtout, proposé une voie pour la mettre en pratique ? Jamais. C’est pourtant son rôle ! Cette critique lui retombe donc sur la tête.

    On ne peut prédire ce que donnera la mobilisation du 17 novembre. Mais dans tous les cas, cet épisode doit servir d’avertissement aux militants de gauche et syndicaux : si nos organisations ne sont pas capables de donner une expression claire et combative à l’exaspération des masses, les « manœuvres » de l’extrême droite pourraient bien être couronnées de succès, à la longue.

     

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