• 25 Septembre 2020

    Publié par El Diablo

     

    Charles-Henri Gallois, ancien cadre de l'UPR, a lancé ce lundi 21 septembre "Génération Frexit". Mais son mouvement ne présentera aucun candidat aux élections. Son unique but : mettre la question d'un référendum sur le Frexit au cœur du débat politique.

    Le souverainisme, combien de divisions ? Beaucoup, en réalité, mais le problème serait plutôt qu'elles sont dépourvues de soldats. Ce courant politique aux contours flous, auréolé par sa victoire au référendum sur la constitution européenne en 2005 (54,68% de votes pour le "non") et dont certains estiment que la mauvaise gestion du coronavirus a validé ses thèses, demeure irrémédiablement fracturé en une multitude de chapelles plus ou moins insignifiantes électoralement : l'Union populaire républicaine (UPR), Debout la France (DLF), Les Patriotes (LP), République souveraine (RS), Pôle de renaissance communiste en France (PRCF)... et, désormais, Génération Frexit, nouveau venu fondé par Charles-Henri Gallois le 14 juillet 2020, et qui donnait une conférence de presse de lancement à Paris ce lundi 21 septembre.

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  • 25 Septembre 2020

    Publié par El Diablo

     

    La mise à l'écart de militants dont l'orientation combative, référée aux principes de lutte de classe dont pourtant la CGT se réclame ne devrait pas avoir sa place dans l'organisation.

    C'est pourtant ce qui est arrivé au sein de l'Union Départementale des Pyrénées Orientales.

    Son ancien secrétaire général, Jean-Claude ZAPARTY s'en explique en s'adressant publiquement à ses camarades à la veille de leur congrès.

    Au moment d'un véritable tsunami social qui commence à s'abattre sur le monde du travail, l'heure n'est pas au « dialogue social », à l'alignement sur la Confédération Européenne des Syndicats, à faire ami-ami avec Laurent BERGER ou à se livrer à des confrontations bidon avec le patron du MEDEF, mais à organiser résolument la résistance et à passer à la contre-offensive.

    En ce sens la proposition qui commence à émerger et qui est reprise dans le document suivant de l'organisation d'une puissante MARCHE pour l'emploi avec un temps fort le 17 octobre prochain offre une perspective mobilisatrice pour le mouvement syndical et le mouvement social !

    CI-DESSOUS : La lettre de Jean-Claude Zaparty adressée aux adhérents de la CGT des Pyrénées Orientales, malheureusement en caractères minuscules ...

     

    LIENS:


  • Restrictions, climat, coups durs dans les boîtes

     
     
     

     

    L’actualité de la semaine résumée dans le Récap Hebdo, votre rendez-vous du samedi matin sur Rapports de force. Cette semaine est largement dominée par l’évolution de l’épidémie de coronavirus et les restrictions édictées par le gouvernement. Mais pas seulement.

     

     

     

    Restrictions Covid-19

     

    Nouvelle carte

    Encore une nouvelle carte pour présenter la circulation du coronavirus. Mercredi 23 septembre, Olivier Véran a dévoilé de nouvelles catégories recensées sur une carte des départements. Les Bouches-du-Rhône et la Guadeloupe y sont classés en « zone d’alerte maximale » de couleur rouge écarlate, dernier stade avant l’état d’urgence sanitaire. Suivent 11 métropoles classées en « alerte renforcée » en rouge où le taux d’incidence dépasse les 150 cas pour 100 000 habitants : Paris, Lille, Toulouse, Saint-Etienne, Rennes, Rouen, Grenoble, Montpellier, Bordeaux, Lyon et Nice. Puis les départements en « zone alerte », soit une cinquantaine de départements supplémentaires.

     

    Restrictions en cascade

    Dans son point hebdomadaire sur l’évolution de la situation sanitaire mercredi 23 septembre, Olivier Véran, le ministre de la Santé, a annoncé de nouvelles restrictions. Dans les zones en alerte maximale (Marseille, Aix-en-Provence, Guadeloupe), les bars et restaurants seront fermés pour une durée de 15 jours à compter de ce week-end. Une décision contestée par les élus de la région et par les professionnels du secteur qui ont organisé un rassemblement ayant réuni quelques centaines de restaurateurs devant le tribunal de commerce de Marseille vendredi 25 septembre. Olivier Véran y était attendu dans l’après-midi.

    Dans les métropoles en alerte renforcée, la jauge des rassemblements descend à 1000 et les grands événements sont interdits. La fermeture des gymnases, des salles des fêtes et celle des bars à 22h fait aussi partie des nouvelles mesures. Tout comme la limitation des rassemblements à 10 personnes dans l’espace public.

     

    Éducation

    Depuis mardi 22 septembre, le nouveau protocole sanitaire allégé est en vigueur dans les établissements scolaires du premier degré. Celui-ci n’impose plus la fermeture d’une classe lorsqu’un enfant est testé positif au coronavirus et les autres enfants, comme les enseignants, ne sont plus considérés comme des cas contacts. Il faudra dorénavant trois élèves issus de familles différentes positifs à la Covid-19 pour que l’ARS puisse décider de la fermeture d’une classe. Aucune nouvelle annonce ne concerne les établissements scolaires des zones classées en alerte renforcée ou maximale, ni pour les cantines ni pour le sport. Pourtant, les problèmes s’accumulent, notamment pour la désinfection des locaux (notre article).

     

    États-Unis

    Le pays a passé le cap des 200 000 morts de la Covid-19 mardi 22 septembre. Au cours des sept derniers jours, 5300 personnes en sont mortes, et le nombre de cas cumulés depuis le début de l’épidémie atteint le chiffre de 6,9 millions. Aucune mesure de restriction n’est envisagée par l’administration Trump à six semaines des élections présidentielles.

     

    Climat, environnement

     

    Week-end de luttes écologiques

    Le mouvement des jeunes en grève pour le climat Youth for Climate France a organisé deux journées d’actions cette semaine. Le 25 septembre, les jeunes ont été appelés à rejoindre des actions proposées par différents groupes locaux. Le 26 septembre, il est prévu de mener « diverses actions contre les grands projets inutiles ». À Paris, cela pourrait prendre la forme d’une occupation de place. Ce même jour, le « Collectif unitaire Lubrizol » organise une manifestation à Rouen pour les un an de la catastrophe industrielle et écologique.

     

    Les riches polluent beaucoup, beaucoup plus que les pauvres

    Sur la période 1990-2015, les 1% les plus riches de la population – environ 63 millions de personnes – sont responsables de 15 % des émissions cumulées de CO2, soit deux fois plus que la moitié la plus pauvre de la population mondiale, avance une étude menée par Oxfam.

     

    Coups durs

     

    Bridgestone

    Deux réunions pour rien ? Lundi, Élisabeth Borne et Agnès Pannier-Runacher ont rencontré à Béthune direction, élu et syndicats de Bridgestone pour trouver des alternatives à la fermeture de l’usine. Au même moment, l’entreprise de pneumatique indiquait par communiqué que la cessassion d’activité était la seule option (notre article). Jeudi soir, Jean Castex a réaffirmé l’intention de l’État de remettre de l’argent public pour convaincre Bridgestone d’investir sur le site. La société aurait déjà bénéficié de 4,2 millions d’argent public, dont 1,8 million au titre du CICE. Et le Premier ministre de préciser que des solutions individuelles seront trouvées en cas de fermeture du site. Pas très encourageant.

     

    Airbus : 5000 suppressions de postes et maintenant un APC en prime

    En plus de supprimer 5000 postes en France, Airbus remet en cause les conquis sociaux des salariés. L’entreprise a exposé lundi 21 un projet d’APC (accord de performance collective) qui prévoit, selon les syndicats, le gel de la politique salariale jusqu’à juin 2022, la révision du dispositif du compte épargne-temps ou encore la révision d’indemnités retraite. FO, syndicat majoritaire, y est opposé.

     

    Loi de programmation pluriannuelle de la recherche

    Repoussé pour cause de Covid et d’embouteillage parlementaire, le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) a été examiné en première lecture à l’Assemblée nationale lundi 21 septembre. Environ 500 personnes se sont rassemblées devant l’Assemblée pour dénoncer un texte qui aggrave une précarité déjà galopante dans les universités et le monde de la recherche. Les députés ont voté le projet de loi dans la nuit de mercredi à jeudi. Le texte sera présenté au Sénat à la fin du mois d’octobre.

     

    Raffinerie de Grandpuits

    Le groupe total a annoncé jeudi 24 septembre au cours d’un CSE extraordinaire sa volonté de cesser l’activité de raffinage sur son site de Seine-et-Marne. Il souhaite y développer à la place la production de « biocarburants » et y installer une usine de recyclage de plastiques. Seuls 250 des 400 emplois seraient conservés.

     

    Altran veut baisser ses salaires

    Un accord de performance collective (APC) a été annoncé ce 18 septembre aux salariés d’Altran. Il devrait concerner près de 2000 salariés sur le site de Blagnac (Toulouse), spécialisé en ingénierie aéronautique, et baisser leurs salaires d’environ 12 % d’après les syndicats (notre article). Face à ces nombreuses attaques, un certain nombre de syndicats de l’aéronautique signait le 17 septembre à Toulouse une déclaration commune pour combattre les suppressions d’emplois et lutter contre les baisses de salaire.

     

    Latécoère veut supprimer près d’un tiers de ses effectifs

    Nouveau coup de massue pour l’industrie aéronautique. Les salariés de Latécoère, entreprise toulousaine historique pionnière de l’aviation, ont appris vendredi 25 septembre la suppression de 475 postes sur les 1504 que compte le groupe en France.

     

    Grèves

     

    Laboratoires d’analyse médicale en surchauffe

    Depuis la mi-septembre, les conflits se multiplient dans les laboratoires de biologie médicale. Cette semaine a été marquée par la grève reconductible dans les 20 laboratoires Biofusion à Montauban et sa région. Après huit jours d’arrêt du travail, les salariés ont obtenu une augmentation de salaire de 3 % sur les 10 % réclamés et l’attribution d’une prime de 1500 €. Lire notre article.

     

    Offre de rachat de Suez

    L’intersyndicale (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-GCC) de l’entreprise appelait à deux heures de grève mardi 22 septembre contre l’offre de rachat par Véolia des parts d’Engie dans Suez. Celle-ci risque d’entraîner 10 000 suppressions d’emploi dans le monde et 4000 en France selon la direction de Suez, hostile à l’offre d’achat, mais qui doit trouver des investisseurs alternatifs avant le 30 septembre. Le groupe compte 90 000 salariés, dont 30 000 en France.

     

    Des salariés de Biocoop toujours en lutte

    Depuis le 9 juillet, les salariés des deux magasins Biocoop-Le retour à la terre à Paris (5e) se mobilisent pour de meilleures conditions de travail. La lutte dure depuis bientôt 3 mois.

     

    International

     

    Biélorussie

    Alexandre Loukachenko a été réinvesti dans ses fonctions de président pour un sixième mandat au cours d’une cérémonie tenue « secrètement » mercredi 23 septembre. Des milliers de Biélorusses sont descendus dans les rues de la capitale dans la soirée pour protester contre une « investiture illégitime ». Comme depuis le début des manifestations le 9 août, ils ont dû faire face à la répression des forces de police qui ont fait usage de canons à eau et procédé à de nombreuses arrestations. L’Union européenne comme les États-Unis n’ont pas reconnu le pouvoir de Loukachenko.

     

    Confinement des pauvres à Madrid

    Depuis lundi 21 septembre, 850 000 habitants de 37 quartiers populaires du sud de Madrid ont interdiction de quitter leur quartier, sauf pour aller travailler, étudier ou se rendre chez un médecin. Une décision prise pour deux semaines par les autorités régionales gouvernées par le PP (droite) et l’extrême droite qui invoque « un style de vie » responsable de la propagation de l’épidémie. La police a installé des points de contrôle et l’armée a été appelée en renfort. Des décisions qui ont provoqué plusieurs manifestations depuis dimanche dernier, certaines dispersées par la police comme ce jeudi 24 septembre. Une prochaine manifestation est prévue dimanche. Le taux d’incidence du Covid-19 atteint 1000 cas pour cent mille personnes dans certains quartiers de la capitale et 95 % des lits de réanimation sont occupés par des malades du coronavirus.

     

    Les USA au bord de la guerre civile ?

    Les spéculations sur les intentions de Donald Trump ne sont pas près de s’éteindre. Mercredi 23 septembre, il a encore laissé planer le doute sur le fait d’accepter le résultat des élections présidentielles le 3 novembre en cas de défaite. À la question d’un journaliste pour savoir s’il était prêt à s’engager à une passation de pouvoir pacifique s’il venait à perdre l’élection, Donald Trump a tout simplement décliné l’invitation à s’y engager. « Nous allons devoir voir ce qui va se passer », a-t-il répondu. Rarement la société américaine a été aussi clivée et une élection si tendue.

     

    Et aussi

     

    Télétravail

    Le patronat a accepté l’ouverture d’une négociation portant sur un accord national interprofessionnel (ANI) sur la question du télétravail. Il y était hostile jusque-là. Mardi 22 septembre, il a consenti à se joindre à deux réunions les 3 et 23 novembre en vue de trouver un accord. Pour autant, le Medef, comme la CPME, ont déjà prévenu qu’ils ne voulaient pas d’un accord normatif ou prescriptif. Ce n’est pas gagné !

     

    Congé paternité

    Suffisamment rare dans le quinquennat d’Emmanuel Macron pour être notée, c’est une mesure qui ouvre plus de droits. À partir du mois de juillet 2021, le congé paternité sera doublé, passant de 14 à 28 jours, avec l’obligation de prendre au moins 7 jours. Le patronat ne trouve pas grand-chose à redire au-delà de quelques déclarations de forme autour des « difficultés d’organisations » que pourraient rencontrer les petites entreprises. Mais il est vrai que le coût de la mesure – 500 millions d’euros pas an – sera pris en charge par la Sécurité sociale.

     

    Couverture des manifestations par la presse

    Une quarantaine de sociétés de journalistes ont publié une lettre dans les colonnes du journal Le Monde pour dénoncer des atteintes « à la liberté d’informer » après la publication du nouveau schéma national de maintien de l’ordre (SNMO) publié le 17 septembre. Parmi elles : la mise en place d’un canal d’échange avec les journalistes pendant les manifestations avec un officier référent. Mais aussi, le droit de porter des équipements de sécurité limité aux détenteurs d’une carte de presse, de plus en plus rare dans la profession, et l’obligation de se disperser lorsque la police en intime l’ordre. Au-delà de ces éléments, le SNMO confirme les évolutions agressives du maintien de l’ordre en France. Hasard du calendrier, quelques jours plus tard, l’IGPN concluait que la charge ayant blessé la septuagénaire Geneviève Legay à Nice en mars 2019 était disproportionnée. Les images de la militante d’Attac gisant au sol avaient choqué l’opinion publique.


  • 26 Septembre 2020

    Publié par El Diablo

    image d'illustration

     

    Par Marie-Christine Burricand

    Conseillère municipale de Vénissieux
    Conseillère métropolitaine du Grand Lyon
    Ancienne conseillère générale du canton Sud de Vénissieux (2008-2014)

    Le gouvernement a annoncé hier de nouvelles mesures concernant les bars et restaurants, les salles de sports, fêtes et autres, les évènements familiaux, particulièrement dans les grandes villes et les trois grandes régions les plus touchées en ce moment : Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Auvergne- Rhône-Alpes et Région Parisienne.

    Après l'obligation du port du masque en tout lieu et toute heure, comme à Lyon, tout cela fait beaucoup discuter. Entre accoutumance au risque, lassitude devant le non-retour à une situation proche de la normale, angoisse devant l'épidémie, chacun hésite...

    Mais le vrai scandale est d'abord dans la situation des hôpitaux publics et des EHPAD. Car depuis juin, rien n'a été fait pour recruter des personnels et augmenter les lits de réanimation. Pourtant ce gouvernement ne pouvait ignorer que le risque d'un rebond était possible et qu'il n'y avait aucune certitude sur l'absence de deuxième vague. Pire, les hôpitaux peuvent se trouver en plus grande difficulté pour accueillir les malades. Car au printemps, cet accueil n'a été possible que parce que de très nombreux actes médicaux ont été repoussés. Des patients attendent toujours leur contrôle annuel concernant un cancer, leur intervention chirurgicale. Et ce qui n'était pas urgent devient pressant tandis que de nouveaux patients se présentent à qui on propose de reporter tel ou tel geste. Ces situations se vivent le plus souvent individuellement seulement parlées dans le cadre familial, source d'angoisse, parfois de rancœur, de sentiment d'abandon. Le risque sanitaire est double pour les malades du COVID 19 mais aussi tous ceux qui présentent des problèmes de santé sérieux. Incurie et cynisme se mêlent quand le gouvernement ne fait rien pour augmenter le nombre de lits dans les hôpitaux, particulièrement ceux de réanimation.

    La deuxième caractéristique de la situation, c'est la très grande incertitude dans laquelle se trouve nombre d'actifs. Nous pensons déjà à tous ceux qui travaillent dans les cafés et restos : comment s'installer, imaginer la location ou l'achat d'un appart dans une telle situation et nous ne sommes encore pas là dans le pire. Combien de salariés, au regard des plans de licenciements qui tombent, se demandent si leur entreprise va fermer, s'ils vont être de la prochaine charrette. Tous ceux qui ont des enfants vivent au jour le jour. Les dispositifs qui permettaient de garder les enfants pendant le COVID sans perdre trop de revenus sont clos. Si la classe ferme, c'est la démerde, la famille au mieux, les congés puis les congés sans solde...Et la fermeture des salles de sports et gymnases va venir désorganiser ce que des parents avaient minutieusement préparés...

    Dans la période s'il y a une bataille à mener avec détermination et la volonté d'associer les citoyens c'est bien celle de l'hôpital et de la protection des salariés et de leurs familles dans tous les aspects de la vie. Ne laissons pas le chacun pour soi s’installer !

    SOURCE : Facebook

     


  • 26 Septembre 2020

    Publié par El Diablo

     

    Comme chaque année à cette période, l’Assemblée Générale de Nations Unies s’est ouverte ce 22 septembre, en célébrant cette année le 75e anniversaire de sa fondation. 193 pays du monde en sont membres.

    Avec la pandémie de la Covid-19 qui sévit dans le monde, seul un représentant par Etat a pu siéger dans l’hémicycle presque vide, et les interventions se font par visioconférence, pendant plus de 5 jours.

    Pour Cuba, c’est le Président de la République de Cuba, Miguel Diaz-Canel Bermudez, qui est intervenu le 22 septembre.

    Il a commencé son allocution en rappelant les conséquences de la pandémie : « Nos frontières se sont refermées, nos économies se contractent, nos réserves s’épuisent. La vie souffre une modification radicale dans ses coutumes ancestrales et l’incertitude remplace la certitude. Jusqu’aux meilleurs amis ne se reconnaissent plus sous les masques qui nous protègent de la contagion. Tout change. »

    Et il a ajouté : « Il est urgent non seulement de juguler la pandémie mais de démocratiser dès maintenant cette Organisation qui s’avère indispensable si l’on veut qu’elle réponde efficacement aux besoins et aux aspirations de tous les peuples. »

    Le Président cubain a également dénoncé la course aux armements qui dilapide plus de 1900 milliards de dollars, et dont les Etats-Unis accumulent 38% de ces dépenses militaires mondiales.

    Défendant le multilatéralisme et les principes de la Charte des Nations Unies, il a aussi rappelé le respect du droit à l’autodétermination de chaque peuple comme garantie de la paix.

    Dans son intervention le Président Diaz-Canel a aussi souligné les dures contraintes que subit Cuba avec le blocus économique, commercial et financier imposé par les Etats-Unis, brutalement durci ces deux dernières années et même en pleine pandémie : «  l’administration étasunienne a intensifié sa traque de nos transactions financières internationales et adopté depuis 2019 des mesures qui violent le droit international pour priver le peuple cubain de son droit de se pourvoir du combustible dont il a besoin dans sa vie quotidienne et pour son développement » .

    Il a montré que grâce au système de santé cubain et au protocole de soins, Cuba a pu sauver 80% des personnes contaminées par le coronavirus et a pu maintenir un taux de létalité inférieur à la moyenne du continent et du monde. Il a aussi détaillé que répondant aux demandes qu’elle a reçues, Cuba a renforcé sa coopération en dépêchant plus de 3700 coopérants organisés en 46 brigades médicales dans 39 pays et territoires touchés par le coronavirus.

    Il a ajouté que « des personnalités internationales et des organisations sociales au prestige notable ont reconnu l’œuvre humaniste du Contingent international Henry Reeve de médecins spécialisés en situations de catastrophe naturelle et de grave épidémie, et réclament pour elle le Prix Nobel de la paix. »

    Nous soutenons auprès de nombreuses personnalités et associations cette demande.

    Le Président de la République de Cuba a terminé son allocution en déclarant « Sauver des vies et partager ce que nous sommes et ce que nous avons, quelque soit le sacrifice, voilà ce que nous offrons au monde depuis les Nations Unies….Battons-nous de concert pour promouvoir la paix, la solidarité et le développement. »

    Notre association continue et continuera de développer de nombreux projets de coopération pour accompagner Cuba dans cette démarche profondément humaniste.

    Comme chaque semaine je vous laisse découvrir les nombreux articles de notre site qui relatent la réalité cubaine et je vous en souhaite une bonne lecture.

    Michel Humbert
    Vice-président de Cuba Coopération France

     

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