• Crédits photo : Martine ARCHAMBAULT/Le Figaro

    Elle n'est plus un critère de sélection, selon une étude de WIT Associés. 

    Les traditions ont la vie dure, mais pas toutes ! Ainsi, la lettre de motivation, véritable must de tout dossier de candidature pour décrocher un job il y a encore peu, n'a plus la cote. Elle n'entre plus dans les critères de sélection des RH, affirme une étude du cabinet de conseil RH WIT Associés, à paraître aujourd'hui.

    À preuve, 76,4 % des DRH interrogés affirment qu'ils n'écartent plus une candidature si celle-ci n'est pas accompagnée d'une lettre - manuscrite ou non - de son expéditeur. En revanche, sans un bon CV, un dossier ne retient pas l'attention et 69 % des DRH disent qu'ils ne liront pas la lettre qui l'accompagne.

    Comme le souligne Rafaël Vivier, coach chez WIT Associés, la lettre de motivation a perdu au fil des années toute utilité. «La plupart sont des lettres types ne présentant aucun intérêt. Mieux vaut ne pas envoyer de lettre de motivation type et préférer un paragraphe explicitant le parcours et le cheminement du candidat», conseille-t-il.

    Avis enfin aux mauvais élèves en orthographe : une lettre de motivation mal écrite ou comportant de nombreuses fautes est pire que tout. Elle est purement et simplement «rédhibitoire» et 93,5 % des DRH la mettent systématiquement au panier… même si le CV est intéressant.

     

    Par Christine Lagoutte

  • 08 juin 2011 : un "non-évènement"? (31/05/2011)

    La Conférence nationale sur le handicap, qui doit avoir lieu ce 08 juin 2011,  ne mobilise pas autant que celle du 10 juin 2008.

    L'éditorial 231 ( lire ici ) était intitulé : « 08 juin 2011 : conférence privée ? ». Cela semble se confirmer.

    Il faut vraiment vouloir des informations concernant l'évènement pour en trouver sur le net : les médias télés, radios ou la presse papier ne l'évoquent même pas.

    En 2008, un certain nombre d'engagements avait été pris par le Chef de l'Etat et son gouvernement : il est possible d'en prendre connaissance afficher ici ). Chacun pourra ainsi se faire une idée sur ce qui a réellement été réalisé.

    A défaut, un document a été publié par le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH).« Politique du handicap : avancées et limites (2008-2011) ». Il peut être consulter : afficher ici

    En,fin, monsieur Patrick Gohet répond aux questions de « handicap.fr » ce 31 mai (afficher ici). A huit jours de la conférence nationale le président du CNCPHne fait guère de révélation sur le contenu de cette journée. Le moins que l'on puisse dire est que l'enthousiasme n'y est pas.

    A la question : « Quels seront ces grands thèmes à l'ordre du jour ? »
    La réponse est : 
    Le programme annoncé porte sur l'accessibilité, l'éducation, la formation, l'emploi. Je pense que les participants, en particulier les ministres, seront conduits à aborder d'autres questions. »

    Tout cela en une journée ? En période déjà électorale, le handicap ne mérite-t-il pas mieux que des discours convenus ?

    Il y a fort à craindre que la conférence national ne reste un non-évènement, sans consistance. Mais ne faisons pas de procès d'intention. Comme l'a si bien écrit Montaigne :  L'homme est malmené non pas tant par les événements que, surtout, par ce qu'il pense des événements"


  • Appel à soutenir Ségolène ROYAL aux Primaires

    La Force Citoyenne en mouvement

    avec Ségolène ROYAL

     

     

    A l’heure ou les atermoiements de certains agitent le landerneau médiatique, et où d’autres s’emploient à mettre à mal la légitimité du processus des primaires, il en est une, Ségolène ROYAL, qui arpente la France à la rencontre des Français, les écoute et leur propose une nouvelle offre politique faite de Justice et de Fraternité

     

    Avec Ségolène ROYAL, portons nos désirs, construisons notre avenir!

     

    Sa démarche n’est pas guidée par des calculs d’appareils et de basses connivences. C’est une démarche sincère qui l’expose sans fard au regard et à la critique du peuple de gauche. Elle avance un bilan positif réalisé dans la région qu’elle préside. Bilan qui met en avant une autre façon de faire de la politique qui réussit et dont le plus grand nombre tire profit. Par exemple le Jeudi 17 février, à Poitiers, devant 300 personnes, pour la plupart chefs d'entreprises, Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-Charentes, a lancé auprès du monde économique le « Pacte de solidarité pour l'emploi des jeunes », et a présenté les mesures prises par la Région pour accompagner les entreprises dans leurs efforts. 

     

    Ségolène ROYAL avance dans la rigueur et l’Ethique. Elle ne peut être suspectée d’aucun petit arrangement. Cette dignité ne doit pas rester silencieuse. Il nous appartient, nous, soutiens anonymes de Ségolène, d’informer les citoyens de la rigueur morale de cette femme. Rigueur morale qui est sans doute le meilleur gage de la confiance qu’elle demande aux citoyens quand elle fait part de sa volonté de les servir en bousculant les codes de notre modèle socio économique.

     

    Choisir Ségolène ROYAL aux Primaires, c’est se libérer des codes politiques qui nous asphyxient. Visitez régulièrement La Ségothèque et vous en serez convaincu(e)

     

    Rejoignez Ségolène ROYAL  et soutenez sa candidature aux Primaires socialistes en signant l' appel.

     

    ( suivez le lien pour la pétition).

     

    Appel à soutenir Ségolène ROYAL aux Primaires  ( pétition ) 


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    Primaires PS: Pourquoi Ségolène Royal évite le piège du «tout sauf Hollande»

    11 commentaires
    Créé le 31/05/2011 à 18h36 -- Mis à jour le 31/05/2011 à 18h36
    Ségolène Royal et François Hollande, samedi 28 mai 2011, à la Convention nationale du PS à Paris.

    Ségolène Royal et François Hollande, samedi 28 mai 2011, à la Convention nationale du PS à Paris. G. FUENTES / REUTERS

    POLITIQUE - Elle ne veut pas se laisser marginaliser par Martine Aubry et François Hollande...

    Des haines au PS? C’est fini, du moins du côté de Ségolène Royal. Si après son meeting commun avec Martine Aubry la semaine dernière  à Poitiers, les observateurs et les proches de Martine Aubry y avaient vu un front commun contre François Hollande, le nouveau favori socialiste, Ségolène Royal s’emploie à déminer le terrain depuis ce week-end. Plus de haine recuite contre son ex-compagnon, donc pas de rapprochement automatique avec la première secrétaire.  

    La meilleure preuve, c’est le fou rire qu’ont partagé ostensiblement, devant caméras et photographes, la présidente de la région Poitou-Charentes et le président du Conseil général de Corrèze samedi halle Freyssinet à Paris lors de l’adoption du projet socialiste. Deuxième étape ce mardi matin, au micro d’Europe 1: «J'ai fait un effort considérable sur moi-même pour passer sur un certain nombre de choses, que ce soient les trahisons privées, les trahisons publiques, les problèmes de tricherie du Congrès», a-t-elle martelé.

     La «manip’» des pro-Aubry 

    «Ségolène traite l’ensemble des candidats de façon politique, sans préférence. Ce n’est pas une question d’affect mais de politique», assure à 20Minutes Guillaume Garot, le porte-parole de la socialiste pour qui le rassemblement au PS, «c’est l’impératif catégorique». «Elle est aujourd’hui en position centrale, plaide-t-il encore. Certains réduisent ces primaires à des combinaisons ou des arrangements, ça n’a aucun sens.»

    Surtout, Ségolène Royal, constamment reléguée en troisième position dans les sondages, veut pouvoir jouer sa carte jusqu’au bout. Pour un socialiste bon connaisseur des arcanes de son parti, la mise au point de Royal trouve son origine dans la «manip’» des pro-Aubry au moment du meeting commun des deux femmes sur le ton: «Elles se retrouvent sur une haine contre Hollande.» «C’était une manière d’emmener Royal dans la voiture Aubry et donc de la mettre de côté au moment où elle est dans l’affirmation de sa candidature. Ça l’a crispé, elle a particulièrement mal pris cette forme de marginalisation de sa personne», explique-t-il.

    Faire monter les enchères

    L’analyse n’est pas différente dans le camp Aubry. «C’est un jeu. Ségolène Royal veut se désenclaver et ne pas donner le sentiment d’être dans le ‘tout sauf Hollande’», confirme Marie-Noëlle Lienemann, proche de la première secrétaire. «Elle ne veut pas être dans une alliance négative et garder une marge de manœuvre pour faire monter les enchères» au moment où elle jettera l’éponge, assure celle qui ne voit pas Royal «abîmer son image» avec un piètre score aux primaires. Ce que dément évidemment Guillaume Garot: «On ne connaît pas l’offre politique ni le corps électoral. Les résultats des primaires seront bien différents des sondages de mai 2011.»

    Quoiqu’il en soit, Michel Sapin, ami du couple Hollande-Royal à l’époque, resté proche du Corrézien, a trouvé «bienvenu que les relations se détendent visiblement» entre les deux ex,  mais préfère rester sur «le registre politique». «Aucun des trois ne pourra mener un débat avec la dignité nécessaire s’il n’y a pas un peu de liant entre les personnes», explique le député de l’Indre. «On dit que le PS est un parti de haines rancies, ce n’est pas vrai. Il peut y avoir des crispations mais au final, c’est le débat politique qui l’emporte». Une assertion que tous répètent par cœur mais qui demande à être vérifiée. Les travaux pratiques débutent dans moins d’un mois.

    Maud Pierron

  • L’arrêté supprimant les panneaux de signalisation des radars de contrôle de vitesse sur les routes a été publié aujourd’hui au Journal Officiel.

    Il s’agit d’une très mauvaise décision, pour trois raisons.

    1) Il faut revenir sur l’assouplissement du permis à point décidé en décembre par le gouvernement.

    Le gouvernement porte en effet une lourde responsabilité dans l’augmentation du nombre de morts sur les routes depuis le début de l’année. Sur les quatre premier mois de 2011, il a augmenté de 12,8%. (Voir mon précédent billet sur ce blog).

    Toutes les associations de lutte contre l’insécurité routière le disent à juste titre : en assouplissant le permis à point, le gouvernement a adressé un message de laxisme aux automobilistes dont nous payons les conséquences. Indépendamment des aspects techniques de cet assouplissement portant les délais de récupération des points à deux ans au lieu de trois ans, cela a été compris comme un signal de relâchement.

    Malheureusement nos avertissements lorsque l’UMP a fait voté cette mesure n’ont pas été entendus.

    J’avais d’ailleurs vigoureusement dénoncé à l’Assemblée nationale le 16 décembre dernier le « concert de propos laxistes » sur les bancs de la majorité et mis en garde le gouvernement : « Ce que vous êtes en train de faire, c’ est d’adresser un message qui sera perçu comme une façon de baisser la garde. (…) C’est un mauvais signal dans la lutte contre l’insécurité routière. »

    Cette décision est d’autant plus regrettable que depuis plusieurs années, la politique de lutte contre l’insécurité routière faisait peu ou prou consensus dans notre pays. Cette politique a été efficace : le nombre de morts sur les routes a été divisé par 4. Il est passé de 16 000 morts par an dans les années 70 à 4000 morts par an en 2010. La pierre angulaire de cette politique était le permis à point en vigueur depuis 1992. Le gouvernement a pris le risque inconsidéré de briser ce consensus.

    2) Il faut revenir sur les diminutions d’effectifs de policiers qui patrouillent sur les routes

    Les effectifs de police spécifiquement dédiés à la sécurité routière ont diminué de 30%. En 2002, alors que la sécurité routière était déclarée grande cause nationale, 630 motocyclistes étaient employés à la lutte contre l’insécurité routière. Au 1er mars 2011, après application de la RGPP, des départs en retraites non remplacés, des mutations, ils ne sont plus que 424.

    3) La suppression des panneaux d’avertissement est une mesure contre-productive, potentiellement dangereuse et accidentogène

    Les panneaux de signalisation des radars ont une vertu pédagogique indéniable en invitant chacun à adapter son comportement sur la route. En voyant cet avertissement, l’automobiliste vérifiait sa vitesse, le cas échéant ralentissait. Au contraire, en l’absence de panneaux de signalisation, le risque existe que les automobilistes qui conduisent trop vite, au lieu de ralentir doucement, pilent net envoyant un radar ou un flash. Or ces coups de frein brusques peuvent être dangereux pour les autres véhicules. Cette mesure risque donc s’avérer accidentogène. Mais le but du gouvernement est-il vraiment de lutter contre l’insécurité routière ou bien vise-t-il en fait un autre objectif inavoué : faire rentrer encore plus d’amendes dans les caisses vides de l’Etat ?





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