Bon article =

ça n'arrête pas !

Dans la trouille qu'ils ont d'une véritable convergence des luttes qui remettrait en cause leur politique et leur pouvoir, ils assènent à longueur de colonnes, d'ondes, d'images que le premier mai se fait en ordre dispersé et que donc la convergence des luttes n'aura pas lieu.

Ils concèdent bien qu'à Marseille la mayonnaise prend mais c'est pour ajouter aussitôt qu'ailleurs c'est la division qui l'emporte.

Mais de quelle unité s'agit-il ?

Que les dirigeants de la CFDT ne soient pas favorables au développent des luttes ne surprendra que les marsiens. Chacun sait que sous couvert d'apolitisme ils approuvent en fait les contre-réformes et la politique macronienne contre les miettes que le monarque voudra bien leur consentir.

Mais cette couverture médiatique, ce récit des classes dominantes masque une donnée majeure de la construction de l'unité réelle et solide qui résulte toujours d'un appui sur ceux d'en bas.

La véritable leçon de choses de l'heure à ce propos c'est ce qui se passe à la SNCF : l'unité syndicale continue de tenir.

Et pourquoi donc ?

Eh bien pour une raison majeure c'est qu'elle est garantie par la volonté et à la détermination des cheminots dans leur lutte contre la privatisation de la SNCF.

Comme a été contraint de le reconnaître dès le départ du mouvement le secrétaire général de la CFDT obligé de constater que l’organisation syndicale qui sortirait du conflit serait détruite. Elle n’aurait plus la moindre légitimité devant ses militants.

Voilà donc, l'essentiel est dit : l'unité, le rassemblement ne passent pas essentiellement par des accords de sommet.

Ce qui rend l'unité incontournable c'est l'engagement des travailleurs sur des revendications et des objectifs clairement définis !

Clarification à laquelle les organisations de lutte et la CGT en particulier doivent impérativement s'attacher!