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    Samedi 24 septembre 2011 6 24 /09 /Sep /2011 19:12

    Plusieurs communications sur l'actualité social...

    Pour commencer, un communiqué de l'Union Locale de Cournon:

     

    UL-Cournon.jpg

    Cournon d’Auvergne, le 23 Septembre 2011.

    MOTION D’ORDRE DU CONGRES

    L’Union Locale CGT de Cournon / Clermont-Sud Est réunie ce jours en Congrès réaffirme fortement son soutien à tous les salariés en luttes pour la défense de leur salaires, de leur emploi et de leur conditions de travail.

    A Riom, les salariés de l’entreprise Luminox sont en luttes depuis plusieurs mois contre la délocalisation du secteur de production en Roumanie, Pays où les droits salariaux, les garanties collectives sont très largement en deçà de ceux encore existant en France.

    Aujourd’hui, bien que faisant des milliers d’euros de bénéfice, l’entreprise Luminox boulimique de recherche de gains de productivité n’hésite pas à supprimer 25 postes de travail et à licencier plusieurs dizaine de salariés rien que pour satisfaire l’appétit de profits de ses actionnaires !!!

     

    Pour les Délégués CGT de l’UL Cournon/ Clermont-Sud Est réunis en Congrès ce jour cela est inadmissible et les salariés de Luminox sont dans leur plein droit de défendre leur emploi, leur salaire et leurs  conditions  de travail.

     

    L’Union Locale CGT appelle tous les salariés publique et privée à apporter comme elle leur soutien aux salariés en luttes de Luminox et à lancer un message fort aux patrons voyoux et au gouvernement complice en participant massivement à la journée de mobilisation du 11 octobre prochain.

     

    Jean-Francois TRINCAL, Secrétaire Général

     

     

    Un article de l'Humanité en introduction à la mobilisation du 27 septembre, journée d'action dans l'éducation Nationale.

    La CGT Régional appelle d'ailleurs tous les salariés de la compagnie qui pourraient participer aux manisfestations de nos Camarades enseignants, à participer, avec leurs moyens aux manisfestations et aux iniatives locales. 

    Bémol, le préavis national lancé par les Organisations Syndicales de ce secteur primordial du service public, ne concerne que les fonctionnaires et les salariés de l'Education.

    Il faudra donc participer en posant une journée de congé ou le faire sur un jour de repos.

     

    Education : grève de la faim contre les suppressions de postes

    La faim justifie les moyens. Une professeure des écoles de 41 ans observe un jeûne depuis lundi matin au Grand Celland (Manche) pour obtenir l'ouverture d'une cinquième classe dans son école et dénoncer les suppressions de postes.  

    « C'est une décision réfléchie pour soutenir les parents et alerter l'opinion publique sur le fait qu'on est en train de démolir l'école publique », explique Catherine Horeau, qui travaille à mi-temps dans une classe de 28 élèves, de petite et moyenne section. En arrêt maladie depuis jeudi, cette enseignante, mère de trois enfants, ne boit que de l'eau sans sucre et du bouillon sans légumes. Elle dort sur le parking dans une camionnette aménagée.

    L'école du Grand Celland (28 petits et moyens de maternelle, 28 grands de maternelle/CP, 26 CE1/CE2, 25 CM1/CM2) est une école rurale en pleine expansion, passée de 57 à 107 élèves en 14 ans. En juin dernier, les parents s’étaient déjà fortement mobilisés. De nombreux courriers avaient été envoyés aux responsables politiques locaux et à l’inspection académique, soulignant notamment la promesse qu’aurait faite cette dernière d’ouvrir une cinquième classe si les effectifs atteignaient 105 élèves. Ils sont aujourd’hui de 107 et les parents ne voient rien venir.

    Depuis la rentrée, l’école a donc été bloquée, sans succès. « Jeudi 15 septembre, après avoir réfléchi longuement, j’ai proposé aux parents d’élèves une action plus forte pour tenter de débloquer la situation : le jeûne. Ils ont voté pour », raconte Catherine Horeau. Pour elle, il s’agit également de dénoncer la dégradation du service public d’enseignement. « Aujourd’hui 28 élèves par classe, c’est déjà trop. Demain, ce sera 30, 35, 40 ? Où est la limite ? Le ministère parle de mettre l'enfant au centre de l'apprentissage. En fait, il n'en a rien à faire et considère les enfants comme des chiffres. »

    Dans un communiqué, l'inspection académique de la Manche a répondu que 28 élèves dans une classe maternelle « reste dans le cadre de la capacité d'accueil habituelle d'une classe de ce niveau ».

    Laurent Mouloud

     

    Cette communication de la FSU 69 pourrait largement être généralisée à l'ensemble des départements...

     

    Mobilisation dans l'Education Nationale le 27 septembre (FSU 69)

     

     

     

     

     

    Mobilisation dans l'Education Nationale le 27 septembre (FSU 69)

     

     

    Faire du 27 septembre une puissante journée
    de mobilisation dans l’Education Nationale

    Dans le Rhône, comme ailleurs, les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves se dégradent. Conséquences de la rigueur budgétaire et des réformes.

    Dans le premier degré :
    Pour la première fois, beaucoup d’écoles maternelles ont du faire face à la non comptabilisation des enfants de 2 ans pourtant affectés dans des classes.

    Les RASED sont une nouvelle fois affaiblis, très peu d’écoles du département bénéficient cette année d’un réseau complet (sur le 8° à Lyon par ex : 1 poste de psychologue scolaire non pourvu, 1 poste G gelé, il manquera cette année 1,5 poste E… ce qui fait qu’un secteur comme Montplaisir n’aura pas de réseau cette année…)

    Toujours des problèmes de remplacements : exemple de la CLIN à Antonin Perrin à Villeurbanne. Après plus de 3 mois sans remplaçant l’année dernière, toujours personne à la rentrée. Les élèves non francophones n’auraient-ils pas le droit à un enseignement adapté, puisque l’on nous fait comprendre que ce remplacement n’est pas une priorité ?

    Dans le second degré :
    Pour que les suppressions soient moins visibles, les moyens dédiés au remplacement ont fortement diminué. Seul problème, des classes ont commencé l’année sans profs ! Et les pressions sur les heures supplémentaires se sont développées : y compris pour les stagiaires !

    De plus, les compléments de service explosent, au détriment du travail d’équipe et de la prise en charge des élèves.

    A ces suppressions de postes nationales s’ajoutent celles liées au Conseil Général du Rhône. En effet, tous les contrats aidés intervenant dans les établissements du second degré ont été supprimés l’an passé pour basculer les moyens sur l’accompagnement des élèves en situation de handicap, laissant des Vies Scolaires exsangues à cette rentrée.

    La précarité se développe à tous les niveaux.
    Dans le premier degré, le recrutement de contractuels pour compléter les temps partiels et les décharges de direction a abouti dans plusieurs école à l’absence de personnel 1 à 2 jours par semaine, puisque ces étudiants contractuels passent le concours en septembre et que l’IA n’a pas tenu son engagement de les remplacer dès la rentrée. (école élémentaire Emile Zola à Villeurbanne par exemple)

    Du côté des infirmières scolaires, trois contractuels en CDI ont été embauchés…
    pour 7€ de l’heure !

    Dans l’enseignement professionnel, le nombre de contractuels est en plein essor du fait du manque de postes offerts aux concours. Plus généralement, dans le second degré, si les syndicats de la FSU ont obtenu des avancées avec la fin du recours à la vacation, le rectorat continue de refuser tout contrôle paritaire sur les affectations et le recrutement des contractuels en CDD, alors même que les situations des non-titulaires se précarisent davantage (affectations aberrantes, chômage imposé…).

    La destruction de la formation des stagiaires se poursuit.
    Ainsi, dans le premier degré, ils débutent cette année à plein temps devant élèves, sans formation. Dans le second degré, un palier est franchi puisque la formation est hors temps de travail, en plus du temps plein (et des heures sup !) devant élèves.

    Enfin, on ne saurait parler de cette rentrée sans parler de l’accumulation de «réformes», qui sont autant de régressions, qui modifient en profondeur notre travail au quotidien.

    Ainsi, la réforme du lycée a entraîné une multiplication d’incidents, notamment sur la constitution des emplois du temps des élèves (élèves ayant 3 cours en même temps).

    Sur la réforme des BAC Pro 3 ans, le Recteur a annoncé qu’elle entraînait un surnombre de 150 postes dans l’académie… Autant de suppressions de postes en perspective pour la rentrée prochaine !
    La mise en place des ECLAIR (Ecole, Collège, Lycée pour l’Ambition, l’Innovation, la Réussite), visant la mise au pas des personnels et la fin de la politique d’éducation prioritaire se poursuit. Le socle commun est encore réaffirmé comme objectif principal pour les élèves en difficulté, accentuant
    encore le caractère inégalitaire de notre système éducatif.

    Il est donc indispensable que la riposte soit d’ampleur le 27 septembre pour imposer d’autres choix budgétaires et une autre vision du système éducatif !

    La FSU appelle à faire du 27 septembre une grande journée de grève et à participer massivement à la manifestation qui partira à 10h30 de la Place Guichard pour exiger une autre politique éducative et un collectif budgétaire qui redonne à l’Education les moyens de ses objectifs.

     

    Communiqué de la FSU 69

     

    La vidéo de la Confédération Générale du Travail:

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