• EN FAIT ,IL N' A PAS CONVAINCU SUR GRAND' CHOSE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! =

    profencampagne

     
    Vendredi 2 mars 2012 5 02 /03 /Mars /2012 10:03

    http://rased-en-lutte.net/2011/02/lettre-d%E2%80%99information-hebdomadaire-du-collectif-parents-enseignants-ecoles-en-danger-ouest-lyonnais-3/

    La création de 60.000 postes d'enseignants défendue par François Hollande est très largement préférée au « moins de profs mieux payés » proposé par le président-candidat, montre le baromètre mensuel CSA pour « Les Echos ».
    Nicolas Sarkozy a encore un sérieux travail de persuasion à effectuer auprès des Français sur l'école. Son grand slogan sur ce sujet central de la campagne, « des enseignants moins nombreux mais mieux payés », ne convainc qu'un quart des Français interrogés (26 %) par CSA pour « Les Echos ». Ils sont plus des deux tiers (70 %) à lui préférer l'une des propositions phares de son rival socialiste, François Hollande, « davantage d'enseignants quel que soit leur niveau de salaire ». Même les sympathisants de droite lui donnent majoritairement tort (51 % contre 46 %). Un résultat sans appel.

    Mardi soir, lors d'un meeting à Montpellier, le président-candidat a détaillé son programme sur l'éducation. La principale proposition consiste à demander aux professeurs des collèges et des lycées d'accepter sur la base du volontariat de passer non plus 18 heures mais 26 heures par semaine dans leur établissement en contrepartie d'une revalorisation salariale de 25 %, chiffrée en moyenne par le chef de l'Etat à 500 euros par mois. Une hausse de la feuille de paie qui serait en partie financée par la poursuite du non-remplacement d'un enseignant sur deux partant à la retraite, a-t-il expliqué. Cette idée ne séduit manifestement pas une très large majorité de sondés, qui se disent clairement plus sensible à la promesse de François Hollande de recréer en cinq ans les 60.000 postes supprimés par Nicolas Sarkozy durant le quinquennat au sein de l'Education nationale.

    Le chef de l'Etat « a posé le problème de l'école dans des termes déconcertants pour les Français, explique Jérôme Sainte-Marie, directeur du département politique-opinion de CSA. La feuille de paie des professeurs n'intéresse les sondés qu'à la marge tandis qu'ils sont très sensibles à sa contrepartie : moins d'enseignants et des classes plus surchargées. » Nicolas Sarkozy n'ignore pas l'hostilité croissante de l'opinion sur ce dernier point. Le président-candidat a confirmé hier matin sur France Inter la fin du « un sur deux » dans le premier degré (maternelle et primaire) à la rentrée 2013, après avoir déjà promis, devant l'insistance des maires, notamment UMP, d'y stopper les fermetures de classes en septembre prochain. Une décision qu'il a justifiée par la « pression des effectifs  » -même si le nombre d'enfants en primaire n'a pas augmenté à la rentrée dernière -, et, surtout, par le fait que les professeurs des écoles font plus d'heures que les enseignants du secondaire (26 heures contre 18).

    La gauche ne manque pas de pointer un « revirement », voire, comme l'a fait hier sur Radio Classique, le numéro deux du Parti socialiste, Harlem Désir, « un aveu d'échec ».

    STÉPHANE DUPONT

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0201926000283-sarkozy-n-a-pas-convaincu-les-francais-sur-l-ecole-297226.php?xtor=RSS-2010

     

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