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    23 Janvier 2021

    Publié par El Diablo

    Nous sommes en guerre, tel est le leitmotiv de nos dirigeants. Si guerre il y a, contre une pandémie, elle doit être menée en mettant en œuvre tous les moyens dont dispose la Nation au plan sanitaire, scientifique, technique et aussi social.

    Force est de constater que ce n'est pas le cas. Devant le désastre que constituent les reculs des services publics, en particulier de santé, le pouvoir privilégie des solutions qui impactent fortement la vie sociale, économique et démocratique du pays. La crise sanitaire agit comme un révélateur des inégalités profondes que génère le système capitaliste. L'affaiblissement des services publics, les privatisations, voulus et organisés par des décennies de politiques de reculs sociaux et démocratiques, exigés par la politique du capital, pèse lourd sur les travailleurs et les foyers modestes. Les associations de secours notent une montée en flèche de la pauvreté et de la précarité et la jeunesse est tout particulièrement frappée. Le taux de pauvreté des 18-29 ans est passé de 8% à 13%.


    Le constat est largement partagé: la jeunesse subit de plein fouet la politique de Macron avec la crise liée au Covid19.


    Les possibilités d'emplois se réduisent au rythme des restructurations et des faillites d'entreprises. L’Observatoire des inégalités dans son 2ème rapport annuel, note que les jeunes sont les premiers touchés « Ils sont plus souvent en emploi précaire, en CDD et ont été les 1er à être débarqués des entreprises. De plus, l’arrêt de l’économie a empêché dès le mois de mars 2020 des dizaines de millier de jeunes de trouver un emploi. On apprend ainsi dans le journal "les Echos" qu'un jeune sur deux avec Bac + 5 ne trouve pas d'emploi, pas étonnant quand des entreprises comme Sanofi réduisent leur recherche en supprimant 400 emplois et que les recrutements publics sont taris. Le grand patronat restructure et supprime des dizaines de milliers d'emplois, avec une aide massive de l'État qui lui verse des milliards, pour accroître sa compétitivité, ses profits. Il y a des luttes nombreuses dans les entreprises contre les suppressions d’emploi. Nous appelons à les développer encore plus, nous leur apportons tout notre soutien.

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