• Excellent article !!!

    De nouvelles guerres en Europe

      

    Agen, nuit du 20 au 21 juin 

    L’Union européenne vend sa soupe aigre en avançant que grâce à elle les guerres ont disparu sur le continent, au moins entre les pays membres. Cette assertion est doublement fausse, d’abord parce que l’Europe exporte les guerres à ses frontières, en Yougoslavie (1991-2001) par exemple où les soutiens des Serbes (France, Russie) et des Croates (Allemagne) s’affrontaient sans le dire par partisans interposés. Ensuite parce que sur nos territoires se développe une guerre civile dont les facettes sont assez mouvantes, mais qui prend ses racines dans la politique même de l’Union européenne. Elle est le résultat de la politique migratoire voulue par la Commission européenne qui pense que l’immigration est une chance pour la croissance et le progrès dans la mesure où elle permettrait de faire face aux problèmes de financement des retraites, tout en permettant d’utiliser une main d’œuvre à bon marché. Cette approche est erronée d’abord parce que la population immigrée ne possède pas les qualifications requises[1], ensuite parce qu’elle est le plus fort contingent de chômeurs. C’était le cas avant la crise sanitaire, ce le sera encore plus par la suite. Les immigrés et leurs descendants se sont trouvés par la force des choses dans la situation de fournir aussi les gros bataillons de la délinquance, prostitution, trafic de drogue, trafic d’armes. Cette population pauvre et ghettoïsée, facilement travaillée par l’Islam le plus brutal, est jeune et portée naturellement à l’action violente. C’est dans toute l’Europe qu’a lieu cette guerre larvée qui peut prendre plusieurs formes : un racisme anti-blanc comme avec les conséquences des manifestations du comité Adama, soit des guerres claniques. Dans tous les cas il s’agit de conquérir des territoires, souvent pour le commerce de la drogue, affirmer une domination, et dans tous les cas, c’est la conséquence des défaillances de l’Etat. En France on en a eu encore la démonstration avec les bandes qui se sont affrontées violemment à Agen, autrefois paisible cité de province[2]. A travers cet exemple on mesure à quel point le slogan « on n’est plus chez nous » est ravageur bien au-delà des cercles de la fachosphère. 


    Stuttgart, le 20 juin 2020 

    Le même type de scénario a été mis en place à Stuttgart. Des bandes de dealers, évidemment issues des migrations voulues et encouragées par Merkel et la Commission européenne, se sont affrontées entre elles pendant plusieurs jours, puis ensuite on amplifier le mouvement dans un affrontement direct avec les policiers qui ne sont pas habitués – les pauvres – à une telle violence[3]. Les journaux sont très pudiques et ne mentionnent jamais le fait que ces actions sont engagées par des bandes de migrants. Certes dans ce cas-là ils ne se revendiquent pas de la religion, mais ils font le ménage pour faire leur business tranquillement. Il s’agit donc de s’approprier des territoires et des droits qui sont ceux normalement de l’Etat. A Reading, l’affaire était plus banale, ce sont des personnes qui ont été égorgées au nom de l’Islam, trois morts et trois blessés[4]. A Glasgow, l’histoire se répète : encore au moins six morts le vendredi 26 juin[5]. L’ensemble de ces exactions ne vise pas directement à prendre le pouvoir, mais à installer le chaos et la peur. Tandis que d’un côté l’éducation nationale enseigne le pacifisme, le vivre ensemble, dans les pays européens, des populations sont entrées en dissidence contre ce qu’on croyait être le consensus : les femmes rasent les murs et n’osent plus sortir minijuppées. La guerre est leur credo, ils se définissent eux-mêmes comme des guerriers et nous promettent ouvertement l’enfer. C’est le message qu’envoient les rappeurs qui cherchent à se faire remarquer sur notre territoire à travers des clips ouvertement racistes[6]. Cette déclaration de guerre n’est pas prise au sérieux par les sociologues qui par contre sont toujours prompts à réclamer la condamnation de ceux qui parlent de racisme anti-blanc. Mais s’ils peuvent le faire ouvertement, c’est bien parce qu’on les laisse faire. Nous savons que les policiers n’osent pas pénétrer les quartiers sous contrôle de la racaille. Celle-ci est donc une administration de substitution, avec évidemment en appui les transferts sociaux, allocations familiales et RSA. Il est vrai que même s’ils le désiraient – et je ne doute pas que certains désirent franchir la ligne – ils ne trouveraient pas de travail. C’était déjà le cas avant la crise sanitaire, ce le sera encore plus demain. Nous savons également qu’un certain nombre de réfugiés ne viennent en France ou en Allemagne que pour s’installer en tant que gangsters, via le commerce de la drogue ou la prostitution. 

     

    Dijon week-end du 13 et 14 juin 2020 

    Ce qui s’est passé à Dijon est encore plus ahurissant. Sans même parler du maire Rebsamen qui lui n’a pas entendu de coups de feu. Voilà deux communautés, les Marocains d’un côté et les Tchétchènes de l’autre, qui déclarent régler leurs comptes au milieu de la ville. La police – la merde au cul – n’intervient pas. C’est que ce ne sont pas des soignants ou des Gilets jaunes. Déjà que les policiers couinent lorsqu’ils reçoivent un petit caillou sur le casque, alors tu penses bien qu’ils ne vont pas se risquer à affronter des Tchétchènes armés ! Donc la police a démissionné, ce qui veut dire qu’elle a abandonné un morceau de l’espace public à une communauté étrangère celle qui se révélerait la plus forte. Il a fallu l’intervention de l’armée pour calmer les choses. Mais pire encore, au lieu d’arrêter les délinquants on apprenait que ceux-ci, tels des puissances étatiques, se réunissaient pour signer la paix… à la mosquée de la ville ! Tout le monde est au courant, mais l’Etat ne fait rien, comme si la mosquée s’était substituée au Tribunal pour rendre la justice sur le territoire français. Cette impuissance affichée contraste fortement avec la répression aveugle du mouvement social, mais elle agit pour renforcer les pouvoirs communautaires. Ça sert aussi à ça la guerre : obtenir des avantages matériels, que ce soit des subventions, des postes, ou le contrôle d’un territoire où l’Etat ne fait plus son travail. 

     

    Derrière tout le battage qui est fait avec les affaires George Floyd et Adama Traoré qu’à tort on assimile, il se joue une autre guerre sur notre territoire. Il est vrai que l’idée est venue de la frange la plus dégénérée de l’Amérique. On déboulonne les statues, on interdit les films qui ne nous plaisent pas. En vérité si je me mets à interdire tous les films qui ne me plaisent pas, le secteur sera en faillite. Il y a plein de statues aussi qui ne me plaisent pas. Mais c’est comme ça. Elles ont été posées là et sont la marque de notre histoire, qu’on critique ou qu’on célèbre les hommes et les femmes qu’elles représentent. Donc la Brigade antinégrohobie a été taguer la statue de Colbert, sous la fallacieux prétexte que celui-ci aurait produit un code noir destiné à maltraiter les esclaves noirs. Mais ces nouveaux ayathollas sont aussi vindicatifs qu’ignares. Il suffit de se renseigner un peu pour voir que Colbert tout mauvais sujet qu’il fut n’a pas pu signer le code noir, vu qu’il est mort avant que celui-ci soit achevé. Mais admettons. Je n’ai aucune sympathie pour Colbert qui s’est, comme Fillon, quoiqu’avec plus de qualités d’homme d’Etat, enrichi à son poste de premier ministre. Sans doute le pire est que pendant qu’on discute du XVIIème siècle, on oublie opportunément que l’esclavage existe toujours aujourd’hui, notamment dans certains pays musulmans. Christiane Taubira déclare sans ambages qu'il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les « jeunes Arabes » «ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes »[7]. Autrement il est bon de foutre sur le dos des jeunes occidentaux les crimes supposés de Colbert qui datent du XVIIème siècle, mais pas d’interroger l’histoire de la traite négrière arabo-musulmane. Cette position est intenable car depuis que ce mouvement de culpabilisation des blancs s’est mis en marché par la grâce de petits comités ayant leurs entrées dans les médias, les blancs ont commencé à réfléchir. Certes l’esclavage est considéré comme un mal, et peut-être comme un racisme. Cette condamnation est sans appel dans les pays occidentaux développés. Mais si on interroge l’histoire de l’esclavage, on se rend compte non seulement que les Arabes ont été les premiers à organiser le commerce des esclaves, allant jusqu’à faire des razzias en Europe, mais qu’ils ont été aussi les premiers à institutionnaliser à partir de la religion musulmane. La traite arabe a duré au minimum du VIIème siècle à 1920, elle aurait concerné 17 millions de personnes[8]. Et certainement que celle-ci a comme résultat aujourd’hui le racisme arabo-berbère envers les noirs[9]. Mais si les guignols racialistes veulent bien condamner les blancs pour les crimes supposés de leurs lointains ancêtres, il n’est pas question d’interroger de la même manière les jeunes arabes. Sans compter que si nous suivons ce chemin, il faut aussi s’interroger sur les pratiques esclavagistes des noirs eux-mêmes qui soumettaient à cette coutume barbare leurs frères de couleur pour peu qu’ils soient d’une autre tribu. La traite des esclaves par des blancs est intervenue plus tard et a duré moins longtemps que la traite africaine ou arabe. Mais cela il ne faut pas le dire. C’est la première phase du négationnisme auquel on assiste en ce moment de repentance. On ne peut répéter qu’en ce moment même il y a des marchés d’esclaves en Libye, en Maurétanie, en Inde au Pakistan, et j’en passe[10]. Il semble que cela serait plus judicieux que de déboulonner des statues, mais cela entraînerait des remises en question déchirantes pour nos minorités colorées. C’est pourtant un sujet bien documenté, mais les médias occultent cette réalité d’aujourd’hui pour tenter de nous culpabiliser avec une sélection douteuse de faits très anciens. 

     

    Cette campagne doit être vue non pas comme une critique légitime du passé, mais comme un négationnisme, c’est-à-dire une nouvelle manière d’écrire l’histoire dans un but politique. Vous me direz qu’une histoire c’est toujours le point de vue des vainqueurs, et qu’elle a toujours un but politique plus ou moins avoué. C’est vrai. Mais dans le cas qui nous préoccupe ça nous fait tout drôle que de voir Sylvain Afoua, homme à la culture défaillante, s’attaquer à la statue du général de Gaulle. Passons sur le fait qu’il mette une majuscule à la particule du général. Mais le voilà qu’il cite pour se donner une référence l’obscur « savant Coovi Rekhmire ». Mais voilà notre Sylvain Afoua, alias Egountchi Behanzin, qui sans s’en rendre compte reprend les arguments des anciens pétainistes : de Gaulle est un traitre qui a fuit le pays pour se vendre aux Anglais, il mérite d’être fusillé et encore plus de voir ses statues déboulonnées. Souvent on rapproche le comportement de cette Ligue fantoche d’une secte un peu nazie. Ce n’est pas faux, et ce rapprochement est d’autant plus juste qu’on utilise les arguments des pétainistes, nazis édulcorés. Or une passion singulière des nazis est de détruire la culture qui les a précédés, particulièrement si elle concerne les Juifs évidemment. Donc on refait l’histoire à son goût et surtout on interdit. C’est la technique islamiste : interdire sans débat. Récemment on vient de voir une cabale montée contre un écrivain de jeunesse, Thimothée de Fombelle qui avait osé raconter l’histoire d’une jeune fille africaine, le roman s’appelle Alma et parle de la traite des noirs. Les éditeurs anglais et américain de cet auteur ont renoncé. « Sujet passionnant, mais trop délicat : quand on est Blanc, donc du côté de ceux qui ont exploité les Noirs, on ne peut pas décemment s'approprier l'histoire de l'esclavage », explique l'éditeur dans une interview au Point. Cet éditeur ne brille pas par son courage. Mais il dévoile en même temps une curieuse conception de la littérature. Autrement dit seuls les noirs qui ont subi la traite négrière sont autorisés à parler de celle-ci. Donc seuls les seuls qui sont a même d’écrire des romans qui mettent en scène des serials killers sont les serials killers eux-mêmes ! A ce train, il n’y a aucune raison que l’on publie encore un roman historique qui oserait mettre en scène des Gaulois, des Résistants, d’Artagnan, ou je ne sais quoi. Il va de soi que seule alors l’autofiction comptera, seuls seront disponibles les ouvrages de Christine Angot ou de Virginie Despentes, et encore dans des versions expurgées.   

     

    Tweet écrit par Sylvain Afoua 

    Ce négationnisme qui ne veut pas dire son nom vise à détruire d’abord l’histoire des pays occidentaux, on a le même mouvement de partout où les démocraties ont accueilli à bras ouvertes des migrants. Non seulement il vise à remplacer les Blancs par des Noirs – éventuellement par des Musulmans – à tous les postes de contrôle, à réécrire l’histoire, mais aussi remplacer les Blancs dans leur propre pays. Ce mouvement s’est aussi bien l’attaque et la dégradation des églises, sport préféré des islamistes[11] que le déboulonnage des statues auquel les idiots antifas prêtent la main[12]. A Lille on a vu quelques étudiants – en quoi, on se le demande – réclamer que la place Deliot soit rebaptisée du nom du Chevalier de Saint-Georges, dit le Mozart noir[13]. Encore qu’on pourrait trouver à redire sur le fait que le Mozart noir justement faisait de la musique classique et même pas du rap ! Faire de la musique classique n’est-ce pas se mettre en concurrence déloyale avec les blancs ? Mais contrairement à ce que croit les pleutres qui font semblant de gouverner la France, ce mouvement est minoritaire et n’existe que parce que les médias des milliardaires lui donnent du crédit. On a vu par exemple Paris Match organe macronien qui juste avant de faire de la réclame d’Edouard Philippe pour l’aider à garder son siège de maire au Havre, a publié une réclame pour Assa Traoré, histoire de justifier le fait qu’elle sera reçue bientôt à l’Elysée[14]. Au passage elle est glorifiée comme une combattante ayant des idées très avancées, mais elle fait aussi la réclame pour la polygamie. Son père avait quatre épouses, et, nous dit-elle, elles s‘entendaient très bien. A part ça elle est féministe ! Mais féministe d’un genre spécial, néo-féministe on appelle ce genre là qui trouve que le patriarcat c’est excellent pour peu qu’il soit pratiqué par des Africains, les femmes soutenant cette connerie avec l’idéologie de c’est mon choix. Seuls les blancs n’ont pas le droit à la polygamie. Mais c’est assez commun chez les néo-féministes qui pensent même que le voile n’empêche pas le féministe… ni même le Coran. Pourquoi le journal du milliardaire Lagardère publie-t-il ce genre de publicité ? Est-ce dire qu’il participe de cet endoctrinement mondialiste ? Les journalistes savent très bien que dans ce genre d’exercice de propagande, il s’agit de heurter le sentiment profond des Français qui ne sont pas majoritairement acquis aux bienfaits du mondialisme culturel. Paris Match est un journal de droite, sarkozyste et macronien pour tout dire, le fait qu’il se lance dans ce type d’exercice de propagande montre que les mondialistes poursuivent toujours même idée. Ce torchon hebdomadaire a gommé tout ce qui pourrait choquer sur les relations de la famille Traoré avec la justice. On parle d’un frère qui serait directeur des ressources humaines, mais pas du tout des autres qui sont évidemment des délinquants. Ce que je dis là n’excuse en rien les violences policières, mais à lire le publireportage de Paris Match nous avons l’idée d’une famille travailleuse et bien intégrée qui est en butte à la vindicte des policiers racistes et blancs. Or, non seulement Adama Traoré a été interpelé sur une commission rogatoire dans une affaire de violences, mais en outre, il y aussi des policiers noirs qui sont tour aussi sauvages et vindicatifs que leurs confrères blancs. 

     

    Publireportage de Paris match pour la famille Traoré 

    La bataille s’engage aussi sur ce plan-là. De partout des voix s’élèvent contre le fait que des éléments étrangers très minoritaires, appuyés par une partie du corps enseignant – les sociologues pour tout dire – viennent nous imposer leurs choix culturels et leur propre lecture de l’histoire. Contrairement à ce qu’on croit, cette guerre culturelle n’est pas un simple droit à la critique, mais l’éradication de l’histoire de la France. C’est une autre manière de faire la guerre comme au temps jadis quand les nazis brulaient les livres. Si cette guerre culturelle est par malheur perdue, on aura du souci à se faire en ce qui concerne les orientations futures des livres d’histoire et de géographie. L’enjeu est qu’une minorité agissante décide pour la majorité des Français de ce que ceux-ci doivent penser. Ce mouvement sera un échec, mais il ne faut pas en sous-estimer la dangerosité. Si ce mouvement aboutissait à réformer en profondeur les codes culturels, cela signifierait aussi « la fin de l’histoire » chère aux libéraux. Par fin on entend ici, son éradication, sa sortie du champ culturel, l’impossibilité pour les Français de se la réapproprier et d’en faire quelque chose. Il ne suffit pas comme beaucoup de se réclamer d’Orwell, il faut aussi comprendre ce que ça signifie. Ce n’est pas un hasard si les programmes d’histoire sont réformés jusqu’à en devenir une enfilade de mensonges les plus grossiers. Dans cette guerre culture, il y a une volonté d’imposer une doxa et de dénigrer tout ce qui pourrait ressortir d’une argumentation complexe et détaillée : l’histoire ainsi tronquée devient une succession de slogans douteux destinés à conforter le statut de victime de tel ou tel groupe de pression. Mais en copiant les Etats-Unis dans la contrition, on a ouvert la boîte de Pandore : en effet, la France n’est pas semblable aux Etats-Unis, et la colonisation n’est pas la même chose que la traite négrière transatlantique. Car c e qui ressort aux Etats-Unis, c’est un vieux fond de morale chrétienne mal assimilée, alors qu’en Europe nous avons commencé à dépasser ce stade-là. Tenter de nous y ramener est une régression qui ne passera pas dans un pays athée. 

     



    [8] Olivier Pétré-Grenouilleau, Les Traites négrières, essai d’histoire globale, Gallimard, 2004