Au cours de l’été 2017, Génération Identitaire avait lancé une vaste opération « Defend Europe » en Méditerranée en affrétant un bateau, le C-Star, pour surveiller et dénoncer les agissements des ONG sans-frontiéristes qui, sous couvert d’« humanitaire », se font les complices des passeurs de clandestins.  Alors que cette action était fondée sur des sources universitaires américaines, nous avions été au mieux ignorés, au pire caricaturés, injuriés et diffamés par un certain nombre de médias européens. Mais la vérité finit toujours par éclater.

Sous la pression de Matteo Salvini, le nouveau ministre de l’Intérieur italien (Lega) qui refuse désormais tout débarquement de clandestins en Italie, Emmanuel Macron a été contraint de se rendre à l’évidence. Le président français a ainsi directement accusé le navire de l’ONG allemande Lifeline d’avoir « coupé le signal » et d’être « intervenue en contravention de toutes les règles et des garde-côtes libyens» en prenant à son bord 233 migrants. Il a ensuite affirmé qu’on « ne peut pas accepter durablement cette situation car au nom de l’humanitaire cela veut dire qu’il n’y plus aucun contrôle. À la fin on fait le jeu des passeurs en réduisant le coût du passage pour les passeurs. C’est d’un cynisme terrible. »

Un après, le chef de l’Etat reconnaît donc que nous avions raison de dénoncer la collusion entre les associations pro-migrants et les trafiquants d’êtres humains. De même, une grande partie de la droite souhaite désormais que ces navires servant de « taxis des mers » aux clandestins soient arraisonnés.

Génération identitaire se félicite d’avoir joué son rôle de précurseur en ouvrant la voie à une prise de conscience et à un discours de fermeté, là où la classe politique étaient paralysée par le terrorisme intellectuel et émotionnel de la gauche.

Cette étape franchie, l’exécutif doit maintenant faire preuve de cohérence en cessant toute collaboration avec les ONG et en mettant un terme à l’immigration massive.