• PUBLIE PAR LA CGT CG19 (voir en bas de page )

    Lundi 24 octobre 2011 1 24 /10 /Oct /2011 08:15

    06Les partenaires sociaux ont défini le stress au travail dans l’accord national interprofessionnel,  le 2 juillet 2008.

     

    Sous l’effet de mutations du monde du travail telles que la complexité grandissante des tâches, la suppression de temps morts, l’individualisation du travail ou encore les exigences accrues de la clientèle et/ou de la hiérarchie, les risques psychosociaux sont en plein développement. Ainsi, environ 30 % des salariés européens estiment que leur santé est affectée par des problèmes de stress au travail : troubles de la concentration ou du sommeil, dépression… peuvent être des symptômes liés aux risques psychosociaux.

     

    Les RPS ont également un impact sur l’entreprise. On peut noter un lien entre l’apparition de ces risques et l’absentéisme, le taux élevé de rotation du personnel, le non-respect des horaires ou des exigences de qualité, des problèmes de discipline, la réduction de la productivité, des accidents de travail et des incidents, une dégradation du climat et/ou du dialogue social, des atteintes à l’image de l’entreprise…

     

    le stress au travail :

     

    On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre. Le stress n’est qu’une manifestation des RPS. La surcharge de travail, des objectifs insuffisamment définis, des relations difficiles avec la hiérarchie, un manque d’autonomie peuvent être également en cause. Les situations stressantes qui s’installent dans la durée ont toujours un coût pour la santé des individus qui les subissent. Elles ont également des répercussions négatives sur le fonctionnement des entreprises (turnover, arrêts maladie, perte de qualité de la production, démotivation parmi les équipes…).

     

    les violences internes :

     

    Propos désobligeants, insinuations, humiliations ou brimades, insultes, comportements à connotation sexuelle, actes violents, critiques injustifiées,mise au placard … La liste des violences qui peuvent prendre place au sein de l’entreprise est longue. Ces violences peuvent être exercées par une personne ou un groupe de personnes, détentrice(s) ou non d’une autorité hiérarchique, à l’encontre d’un ou plusieurs autre(s) salarié(s).

     

    les violences externes :


    25 % des salariés en contact avec le public déclarent avoir subi des agressions verbales, 2 % une agression physique (enquête Sumer 2003). Parmi les professions les plus concernées, on trouve les postiers, les employés de banques et assurances, les agents de sécurité, les professions de santé, du commerce et des transports. Egalement peuvent être facteurs de violence :

    • des locaux d’accueil du public peu spacieux, bruyants, sales, surchauffés,
    • des temps d’attente importants (ou non affichés) pour la clientèle ou le public,
    • des procédures administratives rigides ne permettant pas de prendre en compte les demandes spécifiques des publics/usagers…
    • des prestations fournies par l’entreprise non conformes aux attentes de la clientèle ou du public,
    • des salariés ne disposant pas d’informations suffisantes pour répondre à la clientèle ou au public, ou des salariés insuffisamment formés,
    • une mauvaise répartition des rôles dans les équipes de travail,
    • des salariés débordés ne pouvant assurer leurs fonctions d’accueil et d’orientation du public,
    • un manque de soutien des équipes de travail.

     

    l’épuisement professionnel (ou burn-out) :

     

    L’épuisement professionnel étant une conséquence du stress au travail. On retrouve parmi les causes du burn-out des facteurs de stress. Différentes études ont spécifiquement permis de souligner le rôle des facteurs suivants :

    • absence de soutien social (relations insuffisantes ou de mauvaise qualité avec les collègues, les supérieurs, les proches),
    • absence de reconnaissance du travail effectué,
    • manque de contrôle (faiblesse de la participation aux prises de décision, des marges de manœuvre, manque de retour d’information sur l’efficacité du travail),
    • perte de sens du travail,
    • surcharge de travail,
    • sentiment d’iniquité, sentiment d’un manque de réciprocité,
    • demandes contradictoires,
    • manque de clarté dans les objectifs, les moyens…

     

    Les RPS ont des effets délétères sur la santé des travailleurs. Au regard d’une littérature ayant souligné les liens existant entre facteurs de RPS et maladies cardio-vasculaires, Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) ou pathologies mentales (dépression, anxiété), les RPS se révèlent être un enjeu majeur en termes de santé publique

     

    Nous attendons donc du CHSCT du Conseil général de la CORREZE qu’il trouve enfin sa véritable vocation, à savoir le bien-être au travail des agents.

     

    SOURCE : MINISTERE DU TRAVAIL / INRS


    Pour aller plus loin et comprendre les RPS, cliquez ICI...

     
     

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    Par CGT CG19 - Publié dans : LA F.P.T  


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