Par Wyatt Reed – 11 septembre 2022

Un rapport retentissant a révélé que l’une des plus grandes armées de robots jamais découvertes travaillait secrètement à la promotion des intérêts occidentaux dans la guerre par procuration que l’OTAN mène actuellement contre la Russie en Ukraine.

Des chercheurs de l’université d’Adélaïde qui ont étudié 5,2 millions de tweets publiés dans les semaines qui ont suivi l’opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine ont publié une nouvelle étude alarmante selon laquelle 60 à 80 % de ces messages étaient partagés par de faux comptes – et 90 % d’entre eux étaient en faveur du régime ukrainien.

D’après leurs recherches révolutionnaires, de faux comptes utilisant des hashtags tels que #IStandWithUkraine#IStandWithZelenskyy et #ISupportUkraine ont été utilisés en masse pour perpétuer des mythes tels que le « fantôme de Kiev », un pilote inexistant que les influenceurs pro-Ukraine ont présenté pendant des mois comme un exemple de bravoure anti-russe avant que l’armée du régime de Kiev ne reconnaisse discrètement qu’il n’a jamais existé.

Les chercheurs ont constaté que de tels robots ont été déployés à des moments clés du conflit, notamment lorsque les combats ont commencé à Marioupol et lorsque la Russie a pris pied dans sa première grande ville ukrainienne.

Selon les informations compilées par le Stanford Internet Observatory et Graphika, une page pro-américaine ciblant les utilisateurs de médias sociaux d’Asie centrale est allée jusqu’à retoucher une photo de l’actrice portoricaine Valeria Menendez afin de convaincre le public qu’il y avait de vrais êtres humains derrière la campagne d’influence.

Un graphique compare la photo d’une actrice portoricaine avant et après qu’elle ait été modifiée par les opérateurs d’un botnet pro-américain..

L’impact que les réseaux de ces comptes robots ont pu avoir sur la perception du public concernant la guerre par procuration en Ukraine reste à déterminer.

Mais les audiences occidentales étant de plus en plus préoccupées par des problèmes plus immédiats, tels que la crise énergétique engendrée par les sanctions anti-russes ou le manque d’eau potable dans des villes américaines comme Jackson, dans le Mississippi, les sondages montrent que l’intérêt pour le conflit ukrainien a été divisé par vingt au moins depuis la fin février – et il est probable que les opérateurs des bots ont connu un sérieux déclin de leur engagement.

Wyatt Reed

Traduit de l’anglais par Arrêt sur info
Source: Sputniknews.com

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Article original

A bombshell report has revealed that one of the largest bot armies ever discovered was secretly working to advance Western interests in NATO’s ongoing proxy war on Russia in Ukraine.

Par Wyatt Reed

Researchers at the University of Adelaide who studied 5.2 million tweets published in the weeks after Russia’s special military operation in Ukraine have published an alarming new study which found that 60% to 80% of those posts were shared by fake accounts – and 90% of them were in favor of Kiev.

According to their groundbreaking research, fake accounts using hashtags like #IStandWithUkraine#IStandWithZelenskyy and #ISupportUkraine o were utilized en masse to perpetuate myths like the “Ghost of Kiev” – a non-existent pilot that pro-Ukraine influencers held up for months as an example of supposed anti-Russian gallantry before the Kiev regime’s military quietly acknowledged he never existed.

Such bots were deployed at key moments in the conflict, like when fighting began in Mariupol and when Russia gained a foothold in its first major Ukrainian city, researchers found.

According to information compiled by the Stanford Internet Observatory and Graphika, one pro-US page targeting Central Asian social media users went as far as doctoring a photograph of Puerto Rican actress Valeria Menendez in an effort to convince audiences that there were real human beings behind the influence campaign.

A graphic compares the photo of a Puerto Rican actress before and after it was altered by the operators of a pro-US botnet.
© Courtesy of Stanford Internet Observatory/Graphika

The impact that networks of such bot accounts may have had on public perceptions surrounding the Ukraine proxy war has yet to be determined.

But with Western audiences increasingly preoccupied by more immediate issues like the energy crisis spawned by anti-Russia sanctions or the lack of drinkable water in US cities such as Jackson, Mississippi, polls show that interest in the Ukraine conflict has fallen at least twenty-fold since late February – and it’s likely that the bots’ operators have experienced a serious decline in engagement.


Source: Sputniknews.com

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