Alors, les Français, on se couche ou on se lève ?
"Votre génération doit s'habituer à vivre avec ce danger, le terrorisme, et ce, pendant un certain nombre d'années", a déclaré le vendredi 23 janvier 2015 Manuel Valls aux lycéens d'un établissement agricole de Seine-et-Marne, deux semaines après les attentats en région parisienne qui ont fait 17 morts. Cette déclaration fut ensuite réitérée dans à peu près les mêmes termes par Valls et Hollande.
Voici une autre déclaration :
"Il n'y a qu'une fatalité, celle des peuples qui n'ont plus assez de forces pour se tenir debout et qui se couchent pour mourir. Le destin d'une nation se gagne chaque jour contre les causes internes et externes de destruction."
Elle est signée Charles de Gaulle.
Charles de Gaulle fut ce président de la République (haï par le socialiste Mitterrand) qui exigeait de payer de sa poche la consommation électrique de la partie du palais de l’Élysée réservée à sa vie privée.
Pour mesurer le chemin parcouru depuis cinquante ans, il suffit de dire qu'en ce même palais de l'Elysée le successeur de de Gaulle François Hollande entretient aux frais de L’État un coiffeur attitré à près de 10 000 euros bruts soit environ 14 000 euros dépensés chaque mois rien que pour ses cheveux.
Et Hollande, Valls, Cazeneuve nous invitent à nous coucher pour attendre le prochain attentat islamiste !
L’état d’urgence ? Une très coûteuse fumisterie à la Hollande.
Ne sachant pas comment lutter contre les terroristes islamistes, notre bien-aimé Président François Hollande, dit Flanby-le-Mou, avait pris le taureau par les cornes au lendemain des mortelles fusillades du 13 novembre. Il avait déclaré l’état d’urgence, soutenu par l’ensemble de la classe politique qui ne pouvait qu’approuver une telle mesure sauf à passer pour traître à la nation.
Et le matin du 14 juillet, tout guilleret, il annonçait que l’état d’urgence, cela suffisait. À partir du 26 juillet, la France pouvait retrouver son état normal. Pour un Président normal, c’était une réaction normale, attendue, vu qu’au bout de neuf mois et des millions d’euros plus tard, notre Président s’est aperçu que, l’urgence n’ayant donné que de piètres résultats et épuisé la troupe, il était urgent d’annoncer sa fin. Ce qu’il fit sans que les deux journalistes, faire-valoir de la communication élyséenne, s’en étonnent.
Mais notre Président traîne le malheur derrière lui. Douze heures venaient de s’écouler à l’horloge de l’Élysée qu’un camionneur sûrement déséquilibré, mais un peu fou d’Allah et de Mahomet quand même, fonçait sur la foule compacte assistant à un feu d’artifice magnifique dans le cadre enchanteur de la baie de Nice, écrasant de son poids femmes, enfants, touristes, et sans doute aussi quelques adeptes non mécréants.
Alors, avec tout le respect que l’on doit à la fonction du Président, mais sûrement pas à sa personne, ne peut-on lui demander à quoi a servi cet état d’urgence ? Ah, si, pour son Euro foot, il a permis un contrôle strict des stades. Il a permis le matin même de ce nouvel attentat de protéger son auguste personne d’un éventuel tireur fou ou d’un kamikaze martyr du Prophète en filtrant, à 500 mètres à la ronde autour des Champs-Élysées et de l’Étoile, les rares spectateurs intéressés par sa remontée triomphale de cette avenue vide. Il n’a même pas dû entendre les sifflets, ceux-ci ayant été supprimés par une police attentive.
Mais il sait pertinemment qu’un fou d’Allah, qu’il ne veut surtout pas identifier comme tel car Allah, on nous le rabâche à longueur d’antenne, est miséricordieux, peut frapper à tout moment là où il l’a décidé. Et les attentats individuels contre les policiers, les soldats ou ses sujets sont là pour le prouver. Depuis le 13 novembre, le Président en a une recension quotidienne, ou presque, de son ministre de l’Intérieur.
La France est le seul pays à avoir déclaré l’état d’urgence. Le seul pays à avoir enregistré autant de victimes de l’islamisme radical. Mais il n’a jamais voulu prononcer ce mot, ou alors du bout des lèvres. Jamais osé identifier ce mal qui ronge nos esprits. Pour lui, ce ou ces assassins de Nice ne sont que des terroristes.
Alors, oui, à force d’avoir pris des mesures qui laisseraient penser que le Président a tout fait pour éradiquer ce « terrorisme » qui n’existe pas, je l’accuse de nous avoir, une fois de plus, trompé sur la marchandise. Je l’accuse d’être en partie responsable des malheureuses victimes de Nice. J’espère qu’il a prié longuement, cette nuit du 14 juillet, pour le repos de leur âme et la paix de leurs familles. Trois jours de deuil national, c’est bien. Mais combien d’autres victimes tomberont sur notre sol à cause du laxisme de sa politique, de ses non-dits et des vraies mesures à prendre ?
Ce n’est pas le populisme qui menace la France. C’est François Hollande, lui-même, en refusant de désigner l’islamisme comme notre ennemi absolu.
Mais encore... Encore des mots, toujours des mots. Encore et toujours la même chose. On ne change pas une politique qui perd...
SM Hollande Ier a pris goût aux ors de la République, et meurt d’envie de se faire recouronner en 2017.
Plus personne ne relève le coût des voyages de Pépère Ier, celui qui avait dénoncé, avec ses petits camarades socialistes le luxe prêté au train de vie du Fouquet’s man Sarkozy, entre autres son fameux avion aménagé « Sarko One ».
Ostensiblement, Hollande avait promis d’utiliser le train à chaque occasion possible, belle promesse démagogique. Tout cela pour souligner les luxes de précautions déployés pour lui permettre d’assister au match France- Allemagne, depuis l’infanterie de ses gardes présidentielles, passant jusqu’à l’hélicoptère-leurre, au cas ou on tirerait dessus, et, bien sûr divers aéronefs. SM Hollande Ier a pris goût aux ors de la République, et meurt d’envie de se faire recouronner en 2017.