• Une tribune de Serge des bois :

    En 2008, sur proposition d'un certain Limdblad, 409 députés européens ont voté la proposition de faire du 23 août une journée européenne pour "commémorer les victimes du nazisme et du stalinisme".

    (Pour cerner l'individu, je précise que le Limdblad en question a déposé le 3 juin 2004 une gerbe au monument à la gloire des SS lettons à Riga).

     

    Des députés français ont participé à ce vote. Parmi eux : Cavada, Lipietz, Toubon, Trautman, Peillon, Gollnisch, Cohn-Bendit ...

     

    On voit dans la liste, qui n'est pas exhaustive, que dès qu'il s'agit d'anticommunisme, on y retrouve des noms bien connus pour cela.

     

    En 2009, dans une lettre de M. Peillon, en réponse à un document que j'avais signé, à l'époque, pour une organisation de Résistance, il se plaignait de voir son nom accolé à celui du fascisant Gollnisch, prétendant qu'il n'était pas question de mettre en cause "le communisme en lui-même" mais "seulement" les crimes staliniens.

     

    Or, dans les projets de loi visant à traduire dans la législation française cette proposition de l'assemblée européenne, il n'est plus question de "crimes staliniens" mais bien de crimes "du communisme", les 2 propositions de loi n° 422 et 1400 visant à : "créer en France une journée des victimes du communisme".

     

    La proposition de loi 422 précise même, dans l'énoncé des motifs, que : "ces crimes ont été justifiés par la théorie de la lutte de classes et le principe de la dictature du prolétariat".

     

    Donc, on le voit bien, c'est la théorie marxiste qui devient criminelle par sa nature même.

     

    C'est cette interprétation qui a conduit, dans différents pays de l'ex bloc soviétique, à l'interdiction de la référence à la doctrine, des insignes, et pour finir, des partis ou organisations qui les revendiquent dans leurs statuts.

     

    En France, tout est prêt pour arriver au même résultat. Et si, jusqu'à aujourd'hui, ces tentatives ont pu être mises en échec, la réélection du monarque, flanqué du FN, au vu de ses dernières attaques sur les corps intermédiaires, laisse place à une crainte fondée quant à la mise en application de ce plan.

     

    Aujourd'hui, il est donc vital, que tous ceux qui se réfèrent à l'idéal communiste mettent tous leurs moyens en œuvre pour empêcher sa réélection.

    Serge des bois

    P.S. : Je suis prêt à fournir plus de détails, par l'intermédiaire de ce blog, à ceux qui le désireraient.

     

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  • La  Vérité 
    est  Révolutionnaire

                                                                                                                    Le  blog  de  Jacques  LACAZE



    Adresse mail: jacques.lacaze@gmail.com

     
     
    Jeudi 26 avril 2012 4 26 /04 /Avr /2012 08:25

    LES EMPIRES D'HIER ET D'AUJOURD'HUI

     

    Article de Paul Craig Roberts, publié dans  le site michelcollon.info/Les-empires-d-hier-et-d-aujourd.html  - 25 avril 2012

    Traduction par Résistance 71.

    Il s'agit d'une interprétation brossée à très grandes lignes. D'autres explications existent, en particulier celles de Marx et de Lénine. Ce  court texte permet de comprendre quelques aspects  très importants.   J. L.

     

     

    Les grands empires, comme Rome et l’empire britannique, étaient exploiteurs.

    Ces empires réussirent parce que la valeur des ressources et des richesses tirée des territoires conquis excédait le coût de la conquête et de la gouvernance des terres conquises. La raison pour laquelle Rome n’a pas étendu plus avant son empire à l’Est en Allemagne n’a rien eu à voir avec les prouesses militaires des Germains mais tout à voir avec le calcul fait par Rome que le coût de la conquête excéderait la valeur des ressources exploitables.

    L’empire romain s’est effondré parce que les Romains épuisèrent leurs ressources humaines et naturelles dans des guerres civiles, se déchirant entr’eux pour la conquête du pouvoir.

    L’empire britannique a échoué parce que celui-ci s’est épuisé à combattre l’Allemagne dans deux guerres mondiales. Dans son livre “La règle des empires”, publié en 2010, Timoty H. Parsons remet en perspective le mythe de l’empire civilisateur avec la vérité de l’empire exploiteur. Il décrit le succès des Romains, du califat d’Umayyad, des Espagnols au Pérou, de Napoléon en Italie, des Britanniques en Inde et au Kenya, succès dû à l’extraction des ressources. Pour baisser le coût de gouverner le Kenya, les Britanniques ont développé une conscience tribale et inventé des coutumes tribales qui favorisaient la gouvernance britannique.

     

    L'empire etatsunien.
    Parsons n’examine pas l’empire américain, mais dans son introduction au livre, il se demande si l’empire américain est vraiment un empire dans la mesure où les Américains ne semblent pas tirer profit de l’exploitation faite. Après huit ans de guerre et une tentative d’occupation de l’Irak tout ce que Washington a reçu pour ses efforts ne sont que quelques milliers de milliards de dollars de dette supplémentaire et pas de pétrole irakien. Après 10 ans et une lutte ayant également coûté plusieurs milliers de milliards de dollars contre les Talibans en Afghanistan, Washington n’a rien à montrer si ce n’est de manière possible, quelques parts dans le commerce de la drogue qui est utilisé pour financer les opérations secrètes de la CIA.

    Les guerres de l’Amérique sont très coûteuses. Bush et Obama ont doublé la dette nationale et le peuple américain n’en a tiré absolument aucun bénéfice. Aucune richesse, aucun pain et aucun jeu n’abondent pour les Américains des guerres de Washington. Alors pourquoi ? de quoi s’agit-il ?

    La réponse est que l’empire de Washington exploite les ressources du peuple américain lui-même pour le pur bénéfice des intérêts personnels de quelques groupes qui régissent les Etats-Unis. Le complexe militaro-industriel, Wall Street, l’agro-business et le lobby d’Israël utilisent le gouvernement pour pomper les ressources des Américains tout à leur profit et soif de pouvoir. La constitution des Etats-Unis a été pompée pour les intérêts de l’état policier et les revenus des citoyens ont été redirigés dans les poches du 1%. Voilà comment fonctionne l’empire américain.

    Le nouvel empire est différent. Il existe sans avoir à conquérir. La force militaire américaine n’a pas conquis l’Irak et a été obligée de quitter le pays par un gouvernement fantoche que Washington avait elle-même installé. Il n’y a pas de victoire en Afghanistan et après une décennie de guerre, l’armée américaine ne contrôle toujours pas le pays.

    Dans le nouvel empire, le succès des guerres n’est plus important. L’exploitation se produit par le fait d’être en guerre. Des sommes énormes d’argent des contribuables ont été siphonnées dans les industries de l’armement et une énorme partie du pouvoir absorbée par la Sécurité de la Patrie (NdT : Roberts fait ici référence au DHS, Department of Homeland Security, la Stasi, Securitate du pays du goulag levant). L’empire américain ne fonctionne qu’en privant, volant les citoyens de leur richesse et de leur liberté.

    Voilà pourquoi la guerre ne peut pas prendre fin, ou si l’une s’arrête, une autre doit commencer.

    Rappelez-vous lorsqu’Obama est arrivé à la Maison Blanche et qu’on lui demanda ce qu’était la mission américaine en Afghanistan ? Il répondît alors qu’il ne savait pas en quoi elle consistait et qu’il fallait définir cette mission.

    Obama n’a jamais défini cette mission. Il a renouvelé la guerre en Afghanistan sans jamais en établir le but. Obama ne peut pas dire aux Américains que le but de la guerre est de renforcer le pouvoir et les profits du complexe militaro-industriel aux dépends des citoyens américains.

    Cette vérité ne veut pas dire que les objets de l’agression militaire américaine n’ont pas de prix. Un très grand nombre de musulmans ont été bombardés et assassinés, l’économie de leur pays et les infrastructures complètement détruites, mais pas afin de pomper leurs ressources.

    Il est ironique de constater, que sous le nouvel empire, ses citoyens sont siphonnés de leur richesse et de leur liberté afin de détruire les vies des populations étrangères ciblées. Tout comme les musulmans bombardés et assassinés, les Américains sont les victimes de leur propre empire.

     

    Article original en anglais : Empires Then and Now

    Dr. Paul Craig Roberts économiste, il était l’assistant secrétaire au trésor de l’administration Reagan (secrétaire d’état aux finances chez nous), éditeur associé au Wall Street Journal, Senior Research Fellow de la Hoover Institution, Stanford University, il tînt la chaire William E. Simon Chair de Politique Economique, Center for Strategic and International Studies, Georgetown University.

    Il est l’auteur et le co-auteur de neuf livres et a témoigné devant des commissions d’enquête du congrès américain en trente différentes occasions


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    Jeudi 26 avril 2012 4 26 /04 /Avr /2012 00:51

    Bilan du quinquennat

    Comment Sarkozy a enterré l’écologie

    Par Sophie Chapelle (28 mars 2012)


    Le Grenelle de l’environnement, c’était il y a bien longtemps. Que reste-t-il de ce début en grande pompe du quinquennat ? Le transport routier a-t-il reculé ? Les énergies renouvelables se sont-elles développées ? L’agriculture bio a-t-elle été soutenue aux dépens des pesticides ? Basta ! tire le bilan des quatre grandes arnaques écolos du président-candidat.


    Ce devait être « un New Deal écologique », selon Nicolas Sarkozy. La signature, en octobre 2007, des 268 engagements issus du Grenelle de l’environnement devait incarner « l’acte fondateur d’une nouvelle politique ». Le nouveau chef de l’État avait su mettre autour d’une même table organisations environnementales, syndicats, patronat et collectivités locales. Ce que n’avait jamais envisagé de faire ni le gouvernement de gauche plurielle ni Jacques Chirac. On allait voir ce qu’on allait voir. Au bout de cinq ans, 2 lois et 128 décrets, force est de constater que nous n’avons pas vu grand-chose, alors que le ministère de l’Écologie est en vacance pour cause de campagne électorale.

    « Le Grenelle était avant tout une autopromo élyséenne », fustige Stephen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’environnement. En moins de cinq ans, les mesures de « rupture » se sont perdues en chemin. Cerise sur le gâteau, Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Écologie, a annoncé sa démission le 22 février, afin de devenir porte-parole du « président-candidat ». C’est désormais François Fillon qui a repris ses attributions. Pas sûr que le président sortant accepterait aussi facilement la vacance du ministère de l’Économie et des Finances…

    Arnaque n° 1 : le transport routier favorisé

    « Toutes les décisions publiques seront désormais arbitrées en intégrant leur coût pour le climat et la biodiversité, affirmait Nicolas Sarkozy il y a à peine cinq ans. Très clairement, un projet dont le coût environnemental est trop lourd sera refusé. » Ce principe fondamental n’a pas été traduit dans les textes de loi. De nombreux chantiers ont vu le jour malgré leur très lourd coût environnemental. Le 17 janvier 2012, le Président a notamment confirmé le lancement de l’appel d’offres du projet A45 entre Saint-Étienne et Lyon. Son tracé longe une liaison ferroviaire et constitue le doublon d’une autoroute existante, l’A47 (lire notre article). Un an plus tôt, le ministère de l’Écologie a présenté l’avant-projet de Schéma national des infrastructures de transport (Snit), qui prévoit 732 kilomètres d’autoroutes supplémentaires en France, venant s’ajouter aux quelque 10 000 km existants. Augmenter de presque 10 % la pieuvre autoroutière, ce n’est pas vraiment « le changement de paradigme » qu’on pouvait espérer du Grenelle de l’environnement.

    Le gouvernement n’a pas cessé d’accorder des avantages concurrentiels à la route. Le 6 septembre 2011, à l’occasion d’une rencontre avec les salariés d’une société de transport, le Président affirme que l’augmentation du report modal – vers le transport ferroviaire, fluvial et maritime – ne se fera pas au détriment du transport routier. Mieux, il « regrette que l’autorisation de circulation des 44 tonnes ne soit pas directement généralisée au-delà du seul transport de marchandises agricoles » (lire ici). Nicolas Sarkozy peut être rassuré. La part du ferroviaire et du fluvial a diminué de 12 % entre 2006 et 2009. Et si le ministère de l’Écologie se réjouit de l’augmentation des lignes de tramways, elles sont principalement financées par les collectivités locales… Dans le même temps, Sarkozy multiplie les appels du pied aux transporteurs routiers : après avoir allégé la taxe à l’essieu en 2008, il a également repoussé la taxe kilométrique poids lourds en 2013. C’est très discrètement que le Parlement a adopté le 29 février 2012 la levée de l’obligation d’un sixième essieu pour les 44 tonnes, ce qui va accroître l’usure des routes [1]. Or, le transport routier représente le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre avec 27 % des émissions totales françaises, rappelle l’Union Solidaires Transports.

    Arnaque n° 2 : les énergies fossiles subventionnées

    Le secteur aérien, le plus énergivore par passager et kilomètre parcouru, est lui aussi préservé. L’aéroport Notre-Dame-des-Landes est bien inscrit dans le projet de Schéma national des infrastructures de transport (lire nos articles), et le kérosène reste le seul carburant exonéré de taxes pour les vols intérieurs. Un manque à gagner de 1,3 milliard d’euros qui n’a pas échappé à la Cour des comptes. Dans un rapport sur l’impact budgétaire et fiscal du Grenelle de l’environnement publié le 18 janvier 2012, elle constate que le « réexamen des dépenses fiscales défavorables à l’environnement (…) fournirait des marges de manœuvre très importantes qui permettraient aisément d’équilibrer le volet fiscal du Grenelle ». La seule suppression du taux réduit de la taxe sur le gazole et le fioul domestique permettrait de dégager des marges de manœuvres fiscales à hauteur de 16 milliards d’euros pour, par exemple, financer la rénovation thermique des bâtiments trop énergivores.

    Au contraire, « la crise a eu raison des incitations fiscales pour la rénovation des logements, en supprimant l’aide pour les propriétaires de logements anciens », relève l’association les Amis de la Terre. Cet abandon en rappelle un autre : la « contribution climat énergie », initialement appelée « taxe carbone », devait être « la » mesure permettant d’asseoir enfin une fiscalité écologique efficace en France. En décembre 2009, le Conseil constitutionnel estime que les nombreuses exonérations inscrites dans le texte de loi créent une rupture de l’égalité devant l’impôt et rejette la nouvelle taxe. En matière de fiscalité écologique, au sens entendu par le gouvernement, seuls la prime à la casse et le bonus-malus ont été mis en œuvre, dopant l’achat de véhicules neufs, certes un peu moins polluants.

    Arnaque n° 3 : les énergies renouvelables stagnent

    La loi Grenelle 1 affiche l’objectif de 23 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie d’ici à 2020, un objectif partagé par les pays européens. Or, les dispositions de la loi Grenelle 2 ont rendu plus contraignantes les règles d’implantation d’éoliennes avec un seuil minimum de cinq éoliennes par parc. Surtout, elle les considère comme des « installations classées pour la protection de l’environnement » (ICPE, voir notre analyse), au même titre qu’une décharge ou qu’un oléoduc. L’élan de la filière photovoltaïque est également stoppé avec la dégringolade des tarifs de rachat, et malgré la demande des industriels du secteur de dégonfler progressivement la bulle spéculative qui s’était constituée. 10 000 à 15 000 personnes ont été licenciées à la suite des décisions politiques prises en 2010 et en 2011 (lire ici). Résultat, la part des énergies renouvelables n’atteignait dans la consommation d’électricité que 14,6 % en 2010… soit le même niveau qu’en 1997.

    Le gouvernement a-t-il fait mieux dans la maitrise de la consommation d’énergie ? Nathalie Kosciusko-Morizet avait promis une révolution énergétique avec la nouvelle réglementation thermique (RT 2012) encadrant les constructions neuves. Le manque de formation des professionnels, les mauvais calculs des performances thermiques, les faibles contrôles et l’absence de transparence analysés ici par Basta ! révèlent une terrible imposture. Et l’incapacité du gouvernement à penser l’émergence de nouvelles filières industrielles.

    Arnaque n° 4 : les pesticides plutôt que le bio

    Sur le papier, enfin, c’est vive le bio ! Dans les faits, le gouvernement a assoupli les normes d’épandage et autorisé l’augmentation des rejets de nitrate. Et a réduit les aides à l’agriculture biologique. La loi de finances 2011 stipule que le crédit d’impôts alloués aux agriculteurs qui se convertissent en bio sera divisé par deux (il passe de 4 000 à 2 000 euros). Lors du fameux Grenelle de l’environnement, le gouvernement avait promis de multiplier par trois la surface des champs cultivés en bio, histoire de grimper à 6 % de surface agricole utile. Aujourd’hui, la France n’aligne que 2,5 % de surfaces cultivées en bio contre 15,7 % en Autriche.

    Autre promesse non tenue : alors que la France s’était engagée à réduire de moitié l’usage des pesticides d’ici à 2018 grâce à son plan Ecophyto, elle reste le premier pays européen consommateur de pesticides. Au même moment, la recherche en santé environnementale est mise à mal. Ainsi, la décision de suspendre un registre sur les malformations congénitales va à l’encontre des dispositions du Grenelle et du Plan national santé environnement, qui insistent sur l’urgence de mieux connaître les facteurs toxiques qui affectent les nouveau-nés (lire notre article). « L’environnement, ça commence à bien faire », avait lâché le Président désormais candidat lors de l’édition 2010 du Salon de l’agriculture. À l’aune du maigre bilan sur le sujet, c’est peut-être sa seule déclaration vraiment sincère.

    Sophie Chapelle

    Notes

    [1] En permettant aux camions de circuler avec quatre tonnes de plus sans avoir à ajouter un essieu supplémentaire, cette disposition va entraîner l’usure accrue de la route, engendrant un supplément annuel d’entretien de 400 millions d’euros, selon le conseil général de l’Environnement et du Développement durable.

     

    SOURCE/ BASTAMAG

     

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    Jeudi 26 avril 2012 4 26 /04 /Avr /2012 11:03

    Mon camarade el Diablo en a de bonnes sur son blog , regardez-ça et dites-moi si vous vous y retrouvez avant d'aller défiler à Neuilly !!

     

    Caroleone

     

     

    diablo-queue

     

    vrai-travail.jpg

     

     

     

     


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    Mercredi 25 avril 2012 3 25 /04 /Avr /2012 19:54

     

       

     

     

    http://img.over-blog.com/457x600/1/07/81/47/Article-2/lekiosqueauxcanards-potter-sarkozy.jpg

     

     

     

     

    L’ancienne magie de l’UMP ne fonctionne plus

     

     

    Etrange. Mystérieux. Si l’intervention présidentielle de de dimanche soir n’a pas convaincu une majorité de Français, on peut s’interroger sur le soupçon de magie que l’on y décèle. Ainsi, la crise de 2008 qui nécessitât une nouvelle potion magique en remplacement de l’ancienne, largement périmée et d’autant plus qu’elle n’avait jamais été très fraîche. Le nom savant de cette préparation était “Loi Tepa”. Son nom complet - latin ? - était “Loi n° 2007-1223 du 21 août 2007 en faveur du travail , de l’emploi et dy pouvoir d’achat”. Mais, jolie lectrice et fier lecteur ; tu la connais sous le nom merveilleusement cogité du “travailler plus pour gagner plus”.

     

     

    Nous, magiciens de gôche, on avait vu de suite que ça allait exploser en vol. On l’avait dit, écrit, proclamé ; personne ne nous croyait. Le NanoPrésident, détenteur de la magie nationale, nous en rabattait les oreilles à chaque discours. Hors, depuis juin 2011 ; plus rien, que dalle ; la loi Tepa sortait du vocabulaire du magicien.

     

     

    Adieux le “travailler plus pour gagner plus”

     

     

    Mais que c’est-il donc passé en ce mois de solstice d’été ? Et bien, un membre du troupeau de magiciens UMPistes, jean-Pierre Gorges, député UMPiste de la première circonscription d’Eure-et-Loir a publié son rapport sur  “Evaluer le “travailler plus pour gagner plus”” dans le cadre du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques. Et le rapport est accablant pour la potion magique présidentielle - Pour les courageux, c’est ici : “Le “travailler plus pour gagner plus” reconnu comme un échec par le Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques.“ -.

     

     

    Fin de la promotion de cette potion magique avariée.

     

     

     

    Bonjour le “travailler plus pour gagner plus”

     

     

     

    Dimanche, nous avons eu la chance d’avoir la nouvelle potion magique, qui la remplacera ; son nom savant est “Accords compétitivité-emploi” et son nom commun le “Travailler plus pour gagner moins”, qui permettent aux entreprises d’adapter le temps de travail à l’activité, tout en garantissant le maintien de l’emploi.

     

     

     

    Le blem : cette potion magique, suivant les termes de la loi de 2008, doit être négociée dans les entreprises et recueillir au moins 30 % des voix aux élections professionnelles. Mais, comme le gouvernement veut la mettre en place dans les deux mois ; va falloir expliquer au Canard comment on met techniquement ça en place aussi rapidement, à moins d’utiliser... La magie. Sauf que... Pois chiche sur le couscous... Si des accords ne sont pas trouvés ; les guignols UMPistes veulent la faire passer en déposant un projet de loi.

     

     

     

    De la magie, qu’on vous dit.... 

     

     

     

    Bon, Le Kiosque aux Canards vous propose de calmer le jeu. Car, à défaut de réelection en mai prochain, ce ne sont plus des recettes de magie que nos UMPistes devront trouver, mais une préparation H suffisante pour leur faire passer le mal au cul.

     

    Le Kiosque aux Canards