Retraites: le mauvais procès fait à Hollande

Publié le13 décembre 2011

 

 

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Les socialistes le répètent depuis des lustres, des mois, au moins depuis l’adoption de la funeste réforme des retraites en novembre 2010.

A L’Elysée, comme à l’UMP (c’est d’ailleurs la même chose), la consigne était claire. Il fallait faire croire que la position socialiste était irréaliste. Que le PS était archaïque à défendre la retraite à 60 ans.  A gauche, d’autres ne défendent pas la même idée que le PS et il est si facile d’entretenir l’illusion que les positions sont floues quand elles ne le sont pas.

C’est pourtant clair. François Hollande ne dit pas autre chose que Ségolène Royal: celles et ceux qui ont cotisé la bonne durée (41 ans) pourront partir à la retraite, qu’ils aient atteint les funestes 60 ans ou pas.

C’est simple, c’est clair, c’est juste.

Pourtant, prenez cet “article” du Figaro, visiblement écrit à l’Elysée dans un quelconque bureau de propagande du candidat Sarkozy:

«Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup», avait prévenu Martine Aubry pendant la campagne pour la primaire socialiste. Les syndicats ne sont pas loin de penser la même chose tant ils n’interprètent pas de la même façon les précisions apportées par François Hollande sur les retraites. Lundi matin, le candidat socialiste a annoncé sur RTL qu’il autoriserait uniquement les salariés ayant commencé à travailler à 18 ans et ayant cotisé 41 ou 42 ans à partir en retraite à 60 ans. Il a aussi dit vouloir ouvrir une négociation avec les partenaires sociaux pour les personnes ayant eu des métiers pénibles. Mais plus question de rétablir le droit au départ à 60 ans pour les autres, même avec décote. «Ceux qui n’ont pas leur durée de cotisation ne le pourront pas», a-t-il alors avoué.

Avoué ? François Hollande aurait-il “avoué” une faute ?

Si Nicolas Sarkozy avait les couilles de se reconnaître candidat, nous pourrions débattre. mais il se planque derrière son bois doré.

Nous attendrons.