• Nouvelle publication sur Coulisses de Juan

    Droit de vote des étrangers: pour le débat est vicié

    by Juan S.

    Il suffit qu'une ministre, porte-parole du gouvernement, confie à un journaliste que le droit de vote des étrangers aux élections locales n'est pas une priorité du moment pour que cela réactive les rappels de promesses.

    Dans l'une de ses éditions de 13h pour le Huffington Post, Guy Birenbaum revient sur l'affaire.

    Voilà que par la voix forcément autorisée et officielle de sa "porte-parole" Najat Vallaud-Belkacem, des "doutes" apparaissent quant à la mise en application pour les municipales de 2014 du droit de vote des étrangers extra-communautaires, (c'est à dire non ressortissants d'un pays de l'UE, aux scrutins locaux): "J'avoue avoir quelques doutes car cela signifierait que nous adoptions le texte d'ici le printemps 2013" (...) "Aujourd'hui il est prématuré de parler d'un calendrier, y compris pour répondre sur la question de 2014".

    Et notre confrère d'enchaîner sur les promesses d'antan et d'exprimer son énervement: "Si votre gouvernement attend que les esprits soient "prêts", vous risquez de poireautez longtemps et de ne JAMAIS permettre le vote des populations concernées!"

    Guy n'est pas seul. Nous sommes nombreux à penser qu'il serait temps que nos amis, voisins et concitoyens étrangers puissent enfin avoir leur mot à dire sur les routes, crèches, écoles, et autres dispositifs socio-publics du ressort de nos collectivités territoriales. Même Cambadélis, candidat déchu au Premier Secrétariat du PS, a envie de réactiver la mobilisation. Il paraît que le PS "met la pression".

    Il faut très certainement aller au combat, décrocher un à un les soutiens qui font défaut pour faire ratifier la dite mesure par les 3/5ème du Parlement (Assemblée + Sénat).

    Mais osons deux remarques :

    1. En quoi agiter cette promesse comme la grande cause nationale de la gauche du moment facilitera son application ? On peut au contraire craindre l'inverse. Le sujet a trop souffert d'une instrumentalisation à gauche comme à droite. François Mitterrand, leur maître à tous, s'est amusé à brandir la chose comme un poison injecté au coeur de la droite. Il s'agissait aussi de convaincre la "Beur-génération" que la gauche était sensible au sort de leurs aînés. Mais nous sommes en 2012, ces messages n'ont plus de sens. Ces clins d'oeil n'ont plus aucune efficacité. Seul compte le résultat. Pourquoi donc s'agiter ?

    2. Placez-vous alors dans l'éventualité suivante: et si, malgré une mobilisation efficace, la mesure était finalement rejetée par le Parlement ? Une catastrophe. Nous attendrons alors vraisemblablement une bonne trentaine d'années supplémentaires. A moins que la messe ne soit alors définitivement dite.

    Le débat est donc vicié, coincé entre les impérieux rappels aux promesses (à gauche) et le chantage à l'insurrection identitaire (à droite).

    On se croirait aux pires heures du sarkozysme médiatique, quand l'ancien monarque nous clivait le pays à coups de mentons et de provocations.

     
    Juan S. | 1 novembre 2012 à 06:28 | Catégories: Chroniques personnelles | URL: http://wp.me/p5uc3-2yh

  • Jeudi 1 novembre 2012 4 01 /11 /Nov /2012 06:30

    le-poing.jpgEn matière de Unes, l'hebdomadaire « Le Point » nous avait habitué à peu près à tout : des Unes Sarkolâtres, des Unes à ravir les rentiers en quêtes d'investissements immobiliers juteux, des Unes tendres au cœur des ultra-libéraux, des Unes à faire froid dans le dos sur les réseaux de francs-maçons islamistes et pédophiles, des Unes tressant des lauriers aux courageux capitaines d'industrie délocalisant le cœur léger, des Unes fascinées sur les mœurs raffinées et à jamais inaccessibles des riches, des Unes tatillonnes sur la gabegie de ces services publics qu'il faudrait avoir le courage de privatiser...

    La dernière en date, celle du 25 octobre dernier, vaut sont pesant de clichés, de poncifs éculés. Elle est en quelque sorte un résumé d'une concision magnifique de cette collection.

    Le Parti communiste français a décidé de rendre hommage à cette opiniâtre entreprise de propagande libérale-sécuritaire en proposant une version inédite du « Poing ».

     
     

     

     

  • Cyril LAZARO

     
    Jeudi 1 novembre 2012 4 01 /11 /Nov /2012 08:34

    http://img44.imageshack.us/img44/3708/rapetou.jpg

    "Encore un progrès social! Et grâce à qui?"

     

    - Nous savons que cela peut vous surprendre.

    - Mais comme on dit, il faut appeler un chat un chat!

    - Et un chien un chien!

    - Grâce à nous, chers salariés qui nous avez élus, nous allons pouvoir pousser le progrès social à son paroxysme...

    - Ne nous remerciez pas, c'est une simple question de bon sens.

    - Vous savez tous qu'en tant que syndicalistes anonymes, nous faisons comme vous une semaine de 35 heures où nous ne travaillons pas, mais tout comme vous, nous sommes payés.

    - Heureusement, pour ne pas perdre notre pouvoir d'achat, grâce au cumul des heures de délégation, nous pouvons poser des heures supplémentaires le week end et les jours fériés, journées pendant lesquelles, naturellement nous ne bossons pas, mais il faut tout de même bien arrondir les fins de mois.

    - Or nous vous faisons remarquer qu'une semaine est composée de 168 heures...

    - Inutile de vérifier, on l'a calculé avec une machine à calculer.

    - Hé bien figurez-vous, que contrairement à vous, nous ne bossons aucune des 168 heures, et comble de l'exploitation capitaliste, nous ne sommes payés que pour 35 heures!

    - Il y a là, vous l'avouerez, une véritable discrimination.

    - Nous revendiquons donc dès aujourd'hui la semaine à 168 heures!

    - Vous vous rendez compte le manque à gagner que nous subissons?

    - Il n'y a que cet imbécile de Cyril LAZARO pour ne pas comprendre que nous n'avons pas d'autres solutions que de piquer dans les caisses du Comité d'Entreprise pour compenser notre perte de pouvoir d'achat.

    - Nous demandons donc à la justice de bien vouloir faire le nécessaire et de retirer sur les sommes détournées au Comité d'Entreprise, les avances sur un salaire calculé sur 168 heures que nous ne percevons pas, afin de rééquilibrer les comptes qui, soyons honnêtes, ne plaident pas en notre faveur.

    - Vous verrez bien qu'au final, une fois déduites toutes les sommes que nous pourrions éventuellement toucher si nous n'étions pas des victimes de l'exploitation capitaliste, nous n'avons en fait pas truandé beaucoup.

    - Beaucoup moins en tout cas que ce que certains voudraient vous faire croire!

    - Comme vous l'avez tous compris, nous sommes les victimes!

    - Tout à fait! Les victimes d'un vaste complot qui vise à nous salir dans notre honneur!

    - Heureusement que nos instances syndicales nous couvrent!

    - Ca c'est sûr. Il y a des organisations syndicales qui pour de pareils faits, n'auraient pas hésité à dissoudre nos syndicats.

    - Mais à Disneyland Paris, c'est le contraire. Nos organisations syndicales font tout pour qu'on reste en place.

    - Même l'employeur qui s'est au fil du temps habitué à notre présence et à nos façons d'agir fait des pieds et des mains pour nous couvrir.

    - Faut pas croire, le syndicalisme à Disneyland Paris, c'est vachement dur, mais heureusement, c'est bien payé!

     

    Amitiés à tous et à toutes

    Cyril LAZARO


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    Jeudi 1 novembre 2012 4 01 /11 /Nov /2012 08:22

    http://img15.hostingpics.net/pics/453850mortys0.jpg

     

    Gros coup de coeur pour ce film d’animation. Je ne vous dévoile pas toute l’histoire mais il s’agit des relations mère-enfant sauf qu’ici, la mère est La Mort. L’animation est splendide, la musique colle parfaitement à l’ambiance globale et l’humour ainsi que la poésie se font une belle place.

    L’animation n’a rien à envier au gros studios et vous fera passer 7 bonnes minutes en compagnie de La Mort et de son enfant.

    Mortys est un film co-réalisé par, Gaëlle Lebègue (modélisation, blend shape, animation), Ness (direction artistique, décors, matte painting, caméra mapping, texture), Mathieu Vidal (character design, modélisation, blend shape, animation), Nicolas Villeneuve (direction de production, lighting, rendering, compositing) et produit par l'ESMA de Montpellier. Mortys a remporté le second prix du jury de fin d'étude composé entre autres de Dreamworks, Framestore, Dneg, The Mill, Nwave, Chez Eddy, Mac Guff, Ilion, Ubisoft, Delapost...etc...


    http://img15.hostingpics.net/pics/597182mortys1.jpghttp://img15.hostingpics.net/pics/929742mortys2jpeg.jpghttp://img15.hostingpics.net/pics/316869mortys3.jpg

     

     

     

     

    Viméo

     

     

     

     
    Par Adam - Publié dans : animations -