• A LIRE , INSTRUCTIF =

    Cyril LAZARO

     
    Dimanche 30 octobre 2011 7 30 /10 /Oct /2011 09:23

    Suite aux problèmes de quelques camarades que l'employeur veut licencier, je me suis penché un petit peu sur le dossier Visteon et voilà ce que j'ai trouvé. J'avoue ne pas être diplômé en économie, mais il n'y a visiblement pas besoin de l'être pour se poser des questions. Alors, si quelqu'un voulait bien m'expliquer...

    Amitiés à tous et à toutes

    Cyril LAZARO

     

    VISTEON retour aux bénéfices, perspectives relevées

    04/08/2011

    (AOF) - Visteon a publié au titre du deuxième trimestre un résultat net de 26 millions de dollars, soit 50 cents par action. L'an dernier, l'équipementier automobile avait enregistré sur la même période une perte nette de 201 millions de dollars, soit 1,55 dollar par action. Les ventes du groupe ont progressé de 15% à 2,18 milliards de dollars. Le groupe a par ailleurs relevé ses prévisions de chiffre d'affaires, qui sont désormais comprises entre 8 et 8,2 milliards de dollars contre une précédente fourchette de 7,75 à 7,85 milliards de dollars.

    Source capital.fr

     

     

    Visteon démarrera sa production en janvier 2012 à Tétouan

    05/09/2011

    Un investissement de 170 MDH. 500 salariés à terme. Renault Tanger Méditerranée est le principal client de l'Américain.

    TETOUAN VISTEON

    L'équipementier américain Visteon a indiqué dans une communication avec La Vie éco que son usine marocaine de Tétouan démarrerait la production et la livraison des intérieurs de voitures pour Renault au mois de janvier prochain.  Certaines informations de presse avaient indiqué au cours de ces dernières semaines que l’usine entrerait en service dès le mois de septembre.

    Basée dans le Michigan avec une présence internationale dans plus de 26 pays et un total de 68 sites industriels, Visteon a fait le choix de Tétouan à la fin de l’année 2010 afin de répondre aux besoins de son client le constructeur automobile français Renault. La marque au losange doit démarrer la production de 170 000 véhicules par an dans sa nouvelle unité  située à 35 km de Tanger et à 45 km de Tétouan dès le 2 janvier prochain.

    Visteon est spécialisé dans la fabrication des intérieurs de voitures, l’électronique de bord ainsi que l’éclairage. La firme emploie 26500 salariés de part le monde pour un chiffre d’affaires de 8 milliards de dollars (2010). Visteon est actuellement engagé dans un important investissement industriel en Chine en partenariat avec le constructeur Chery, tout en se désengageant de son unité espagnole située à Puerto Santa Maria près de Cadix. L’usine espagnole doit fermer avant la fin de cette année.

    A Tétouan, Visteon finit la construction et l’équipement d’une unité industrielle de 12 000 M² et qui emploiera 500 personnes au total pour un investissement global de 170 MDH. L’investissement marocain de Visteon est le premier dans la région MENA et la marche de l’usine de Tétouan rendra compte aux bureaux londoniens du groupe. Sur le continent africain, Visteon dispose d’une seule autre unité en Afrique du Sud.

    Jamal Amiar Source lavieeco.com

     

     

    Politique - Le Département pourrait engager 1,6 M d’euros sur l’unité 1 de Vistéon.. L’avenir de Vistéon

    16-10-2011

    Il sera au programme du conseil général du Territoire de Belfort, demain, qui pourrait engager 1,6 million d’euros pour le maintien à Rougegoutte.

    Il sera au programme du conseil général du Territoire de Belfort, demain, qui pourrait engager 1,6 million d’euros pour le maintien à Rougegoutte.
    Source estrepublicain.fr
     
     
     
     
     
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    Coup de pouce à Visteon pour pérenniser l’emploi

    le 18/10/2011  par Guillaume Minaux
    Coup de pouce à Visteon pour pérenniser l’emploi

    À l’unanimité, le conseil général du Territoire de Belfort s’est engagé hier à racheter l’unité 1 de Visteon implantée au centre de Rougegoutte. Objectif : assurer le maintien de l’entreprise dans le département.

    À l’unanimité, le conseil général du Territoire de Belfort s’est engagé hier à racheter l’unité 1 de Visteon implantée au centre de Rougegoutte. Objectif : assurer le maintien de l’entreprise dans le département.
    Source lepays.fr
     
     
     
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    Visteon Les syndicats vent debout contre la mise à pied de trois salariées de Rougegoutte

     29/10/2011 
    Conférence de presse hier matin devant Visteon unité 1, dans le centre de Rougegoutte. Photo C.M.

    Conférence de presse hier matin devant Visteon unité 1, dans le centre de Rougegoutte.

    Conférence de presse CGT-CFDT hier matin devant l’entreprise Visteon à Rougegoutte. Il y a quelques mois quatre représentants syndicaux ont alerté leur direction au sujet de faits de harcèlement moral de la part d’un agent de maîtrise. Au final, ce sont eux qui sont sanctionnés : trois ont été mis à pied et sont menacés de licenciement.

    Elles ne comprennent pas ce qui a pu se passer : « On n’a rien vu venir », dit l’une des représentants syndicaux. « On a vingt ans de boîte irréprochables, ajoute une autre. On ne nous a jamais fait aucun reproche, au contraire. Aujourd’hui, on se retrouve dehors, couvertes de mensonges à ne plus en dormir la nuit. Simplement parce qu’on a fait remonter les problèmes de salariées. »

    Tout commence il y a quelques mois : les syndicats CGT et CFDT sont saisis par une, puis quatre salariées de leur entreprise, Visteon unité 1 à Rougegoutte (Territoire de Belfort), un équipementier automobile.

    Il est question de harcèlement moral à connotation sexuelle. Un agent de maîtrise embauché depuis moins d’un an est visé : il aurait fait des avances, touché des salariées parmi lesquelles trois intérimaires, et harcelé celles qui se dérobaient.

    Le 25 mai, quatre représentants syndicaux : trois CGT, une CFDT, parmi lesquels l’une des salariées « harcelées », signent un courrier adressé à la direction, « usant de leur droit d’alerte pour dénoncer la situation. »

    Le printemps s’achève, l’été s’écoule. Rien ne se passe.

    En septembre, les représentants syndicaux reviennent à la charge : au cours d’une entrevue, raconte l’une des syndicalistes, « la direction nous a demandé de fournir d’autres témoignages. » C’est chose faite le 16 : toujours selon les syndicats « une dizaine de courriers » sont remis au nouveau directeur tout juste installé.

    Une dizaine de jours plus tard, le 30 septembre, c’est le coup de bambou : trois des quatre représentants, trois femmes, deux CGT, une CFDT, apprennent qu’elles sont mises à pied à titre conservatoire. Elles sont convoquées dans la foulée, mi octobre, à un entretien préalable en vue de leur licenciement. Le motif ? Elles harcèleraient leurs collègues… Le quatrième syndiqué est « mis à l’écart », « placardisé ». Le superviseur initialement mis en cause, lui, n’est pas inquiété.

    Les salariés qui étaient présents hier lors de la conférence de presse devant Visteon, parlent de pressions et d’une « propagande » distillée par la direction auprès du personnel. Sabine Verdant, secrétaire générale de l’union départementale de la CGT, elle, décrit une procédure à charge : « Des salariés ont été entendus, un huissier à côté d’eux, mais pas ceux qui avaient des choses à dire en faveur des représentants syndicaux. Ceux-là n’ont pas pu entrer dans la pièce. »

    Parallèlement, selon les syndicats, les quatre salariées qui dénonçaient des faits de harcèlement à connotation sexuelle, déposent plainte fin septembre-début octobre devant le procureur de la République, ce que ce dernier, en vacance, n’a pu confirmer hier. Le dossier est étayé, laissent entendre les syndicats : le superviseur en cause, « aurait des antécédents dans d’autres entreprises ».

    Que va-t-il se passer maintenant, concernant les représentants syndicaux ? « Nous attendons la décision de la direction du travail, explique Patrick Gilbert, secrétaire-adjoint de la CFDT. C’est elle qui doit confirmer, ou pas, le licenciement. » Si la décision devait être défavorable aux représentants syndicaux, indique-t-il, « nous nous porterions partie civile pour discrimination syndicale et abus de pouvoir. »

    Aux yeux de Sabine Verdant, le « but » de la direction est évident : « Casser les deux syndicats parce qu’ils osent dénoncer des choses » et « faire peur aux salariés », histoire de mener tranquillement les restructurations « qui vont avoir lieu. »

    En toile de fond, les syndicats évoquent le « climat social » dégradé, et surtout la volonté de Visteon de vendre l’entreprise de Rougegoutte.

    Que dit la direction du site ? Quelle est sa version ? Impossible de le savoir : hier elle a fait savoir qu’elle ne ferait aucun commentaire sur cette affaire.

    Céline Mazeau Source lepays.fr

     

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