L'élection approche, Sarkozy est décrit comme affaibli. Et pourtant. Pourtant, certains acceptent encore leurs médailles des mains du Monarque. D'autres accourent quand ils sont invités à l'Elysée. D'autres encore prennent les honneurs ou les postes qu'on leur propose. Tous, loin s'en faut, ne sont pas de droite. Les convictions sont peut-être même inverses.
N'y-a-t-il une élection bientôt ? Ne pense-t-on pas qu'un changement de majorité est possible ? Ces indécis ne devraient-ils pas se méfier ?
Dans les premiers mois du blog Sarkofrance, j'écrivais des billets enflammés contre les débauchés de gauche ralliés à Sarkozy. Quelques confrères/consoeurs, lecteurs/lectrices n'avaient pas apprécié.
L'ouverture à gauche n'existe pas. Elle consiste en fait à quelques débauchages de personnalités de gauche, marginales dans leur camp, qui ne font qu'appliquer le programme présidentiel. Des collabos en quelque sorte.
Trois ans et demi plus tard, je vous laisse imaginer mon état d'esprit quand je lis le compte-rendu de certains rendez-vous au Palais.
Si "la guerre est déclarée" comme l'écrit cet accrédité du Figaro à propos de l'état d'esprit présidentiel, certains devraient se méfier.
Il n'y a plus d'adversaires, mais des ennemis.