• ALLEZ SUR CE BLOG , IL EST SUPER BIEN FAIT ET SYMPA =

     
    Mercredi 3 août 2011 3 03 /08 /Août /2011 09:00

    Je fais des économies là où il faut faire des économies. […] La deuxième façon de récupérer de l’argent public et de lutter contre les déficits, c’est de relancer la machine économique. Ce sera ça ma priorité", expliquait hier midi Ségolène Royal dans cette première partie des Grandes Gueules, l’émission animée par Alain Marshall et Olivier Truchot, sur RMC.

    Et la candidate d’expliquer ce qu’elle entendait par "faire des économies", lui demandant si elle voulait supprimer des postes de fonctionnaire (!) :

    "Par exemple, un meilleur équilibre entre l’Etat et les collectivités territoriales. Il y a là des doublons, il y a là des gaspillages. Que l’on donne aux régions, aux départements et aux villes clairement leurs responsabilités et les moyens de gérer leurs responsabilités. […]

    Moi je n’ai pas augmenté les impôts depuis mon élection, depuis 2004. […] Pourtant je n’ai renoncé à rien en terme d’investissements […] donc il faut être aussi intelligent par rapport à la mobilisation des moyens".

    À une question sur la "règle d’or" voulue par Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a répondu par l’inéquité fiscale de la politique sarkozyste, à l’exact opposé de la "règle d’argent" qu’elle propose, basée sur la justice et l’équité fiscale, expliquant : "Est-ce que vous trouvez normal, équitable, que les grandes entreprises du CAC 40 ne payent quasiment pas d’impôt […] alors que toutes les PME, les artisans, les commerçants, payent plus de 30% d’impôt. Est-ce que c’est équitable, ça ? Non. Donc c’est ça qui a creusé le déficit". Et de conclure :

    "Donc on ne va pas donner quitus à Monsieur Sarkozy alors qu’il a creusé le déficit par de mauvaises politiques."

     

     

    La candidate a rappelé un principe inscrit par la constitution : "le principe selon lequel les Français doivent contribuer, à hauteur de leur capacité, au paiement de l’impôt", et a demandé l’inscription dans autre grand principe, qui lui tient à cœur, dans la constitution : "imposer autant les revenus du capital que les revenus du travail, moi je propose qu’on inscrive cela dans la constitution".

    Car pour Ségolène Royal, tout, y compris une politique fiscale juste, équitable, doit concourir au développement de l’activité économique et à la création d’emplois, et à l’ordre juste économique : "Relancer la machine économique. Ce sera ça ma priorité […] en particulier cette idée de faire de la France la première puissance écologique d’Europe.". Et elle a rappelé : "Moi je veux être la présidente des solutions qui obtient des résultats, qui est pragmatique, et qui fait des choses qui marchent bien parce qu’elles ont fait leurs preuves.".

    Interrogée sur sa volonté de gagner, sur le fait de savoir si elle allait partir en vacances, alors qu’on lui rappelait les places de favoris des sondages que tiennent pour l’instant Martine Aubry et François Hollande, elle a souligné :

    "Vous avez raison, j’y vais pour gagner, et je fais tout pour cela, au sens où je fais tout pour être à la hauteur de cette échéance majeure. C’est le moment démocratique crucial, l’élection présidentielle […] Ça mérite des sacrifices parce que je veux être prête, je veux être la meilleure, je veux être disponible."

    Et de se démarquer de François Hollande et de Martine Aubry, qui veulent, eux, augmenter les impôts, et d’ajouter, une réponse directe à une question sur la promesse de Martine Aubry d’augmenter significativement le budget de la culture, alors que les finances de la France sont dans le rouge cramoisi et qu’il y a tant d’autres priorités :

    "Moi je crois qu’on ne peut pas promettre des dépenses budgétaires, financières, à toutes les corporations, chaque fois qu’on rencontre quelqu’un, on promet des dépenses financières. Moi ça n’est pas ma façon de faire de la politique."


    Tags Tags : , , , ,