Le deuxième débat des Primaires a permis de faire encore plus de lumière sur le programme des uns et des autres et sur leur détermination à le mettre en place.

Je parle notamment de l’économie, de la crise et du social qui sont les enjeux majeurs non seulement de l’élection présidentielle, mais des années présentes et futures.

Sur ce sujet crucial, deux lignes sont clairement apparues.

D’un côté nous avons trois candidats qui ne s’engagent pratiquement à rien sous prétexte de contrainte budgétaire et d’endettement massif de la France. Ils font des moulinets de paroles creuses pour l’un (le chouchou des médias) ou tiennent un soi-disant langage de vérité largement galvaudé par des décennies de TINA (There Is No Alternative) libérale pour l’autre.

Je laisse ces braves candidats aux médias conformistes.

Comme des millions de gens de ce pays qui attendent de la gauche que « ça change ! », de mon côté je m’intéresse seulement aux candidats qui prennent leur job au sérieux, qui veulent accéder à l’Elysée pour changer le visage de la France dans le but d’améliorer concrètement la vie de nos concitoyens (mais je comprends que ce point ne retienne pas forcément l’attention des CSP++ qui vivent déjà très bien et dont font partie la plupart des commentateurs).

Deux candidates et un candidat ont clairement manifesté cette volonté hier soir et il faut s'en féliciter, car ce n’est pas rien de tourner le dos à tant d’années de laisser-faire et à la célèbre et malheureuse formule jospinienne de l’Etat qui ne peut pas tout, donc qui ne peut à peu près rien.

D’ailleurs la droite ne s’y est pas trompée sur cette volonté politique retrouvée, puisque ses fantassins se sont déjà lancés dans la caricature grotesque, en parlant ce matin de retour à l’Union Soviétique (ce qui m’a permis de démarrer la journée en riant...ça fait toujours du bien !).

Mais parmi ces candidat(e) s comment choisir celle ou celui qui saura VRAIMENT  faire le travail ? A qui confier la tâche immense du redressement tant attendu de la France, du changement économique et social  si profondément nécessaire?

A cette question une seule réponse s’impose jour après jour: à celle qui a prouvé ses capacités depuis 7 ans dans sa Région, à celle qui ne renonce jamais, à celle qui a expérimenté des solutions qui marchent, à celle qui a le courage, la force et la détermination la plus acharnée.

On peut critiquer Ségolène Royal mais on ne peut pas ignorer que c’est elle qui a imposé la première ce changement copernicien dans la pensée social-démocrate des vingt dernières années, pensée dont certains candidats ne se sont d’ailleurs toujours pas affranchis.

Oui, c’est du Peuple que vient la souveraineté, c’est au Peuple qu’il faut rendre des comptes, c’est le Peuple qui doit être au centre de l’engagement politique.

L’Etat en tant qu’émanation de la volonté populaire doit être fort, clair, innovant, stratège et protecteur et avec Ségolène Royal il le sera.

Messieurs de la droite, appelez cela le retour de l’Union Soviétique si cela vous amuse, nous attendons impatiemment avec Ségolène Royal le retour de La Nation.