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Le socialisme fait des petits en Amérique latine : l’alliance des pays autour de l’ALBA est un gage évident de réussite

62.45 % des voix !!

Une victoire écrasante du président sortant Daniel Ortega et de son parti, le front sandiniste de libération nationale (FSLN) ce 6 novembre 2011.

Le candidat du parti libéral indépendant (PLI) obtient 31.06 % des voix et l’ex président Arnoldo Aleman et son parti libéral constitutionnaliste (PLC) est pratiquement expulsé de la vie politique avec seulement 6% des voix !

Cerise sur le gâteau :

Le FSNL s’empare au parlement d’une majorité qualifiée qui lui manquait auparavant.

Pour mémoire, en 2006, Ortega gagnait les élections avec 37.99 %, c’est donc un phénoménal bond en avant que réalise le parti du président.

Il existe une grande attente du peuple nicaraguayen pour assurer la reconstruction d’un état qui souffrait de fortes inégalités et de privatisations.

Il reste au gouvernement à travailler dans l’approfondissement de réformes déjà mises en place telles que :

- la gratuité de la santé et de l´éducation,

- l’analphabétisme réduit de 32 % à 4 % de la population,

- les titres de propriété octroyés à 140.000 familles ;

- les plus de 267.000 foyers pauvres qui ont reçu des matériaux pour améliorer leur logement, dont au moins un toit de zinc,

- la remise de plus de 8.600 logements et l´électrification de 156.000 foyers ;

- les crédits reçus par les paysans, producteurs urbains et femmes chefs de famille pour mettre la terre en culture et initier diverses activités productives ;

- les microcrédits à très bas taux pour lancer les commerces familiaux (80.000 femmes sont aujourd’hui productrices de lait et de viande, 217.000 femmes ont bénéficié de micro-crédits sans intérêts, 481.537 producteurs agricoles ont obtenu des crédits).

Sans oublier le doublement du salaire minimum et le fait que 152.000 fonctionnaires reçoivent un bon mensuel de 700 cordobas. La crise de l’énergie électrique enfin résolue, la remise sur pied de ENABAS, réseau national de distribution avec ses 4.000 magasins qui vendent les aliments de base à des prix plus favorables que le marché privé.

Le gouvernement de Daniel Ortega réalise un virage spectaculaire en engageant des dépenses à caractère social en faveur des secteurs les plus pauvres (la majorité) et en réussissant à ménager par  ailleurs les intérêts du secteur privé.

Il ne faut pas oublier de dire que sans l’entrée du Nicaragua au sein de l’ALBA (alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique), qui a fournie entre autre l’aide financière du Vénézuela et celle de Cuba en matière de santé, ce programme n’aurait pas pu se réaliser.

L’alliance des pays d’Amérique latine, l’héritage des luttes de Simon Bolivar, de Che Guevara et de Fidel Castro, celle également de Sandino et de toutes les autres luttes de libération  vit encore dans ces pays qui s’émancipent peu à peu du voisin aux dents longues et qui je l’espère verra dans les prochaines années s’agrandir encore le nombre de pays membres.

Si ça ce n’est pas un beau pied de nez aux ricains !!

Caroleone

SOURCES : rouge midi, la révolution vive

De Sandino au sandinisme sur cocomagnanville