• COMMENTAIRE TRES INTERESSANT D' UN MILITANT DE DESIRS D'AVENIR,à lire attentivement =

    Les fondamentaux.  
    Pour vivre nous avons besoin d’une croissance équitable.

    Cette croissance pourra exister si :

    - Cette croissance respecte notre environnement.

    - Les fruits de cette croissance seraient répartis avec plus de justice dans chaque entreprise. ( selon les compétences, les talents, les responsabilités… de chacun ). Pour cela dans chaque entreprise, dans leurs conseils d’administration devraient siéger des représentants des travailleurs… Pour donner leur avis sur l’avenir de l’entreprise et veiller à la bonne répartition des richesses produites. Le modèle de référence à suivre devrait être celui de l’économie sociale et solidaire des SCOPS.

    - l’on encourage les secteurs économiques les plus prometteurs de croissance où nous sommes les plus performants, en y intégrant la recherche développement, l’enseignement des savoirs et bien entendu les mutations à accomplir en matière de sauvegarde de notre environnement.

    - Si des droits de douanes sur les produits « à l’import » sont modulés selon deux paramètres : 1 ) En tenant compte de l’importance de nos échanges « à l’export » que nous réalisons avec les pays ou zones économiques en questions. 2 ) Les progrès réalisés par ces pays, et tous les autres pays, selon des critères précis en matière de respect des normes sociales et environnementales.

    - Nous prenons des mesures de régulations et les réformes de structures nécessaires pour lutter contre la constitution des féodalités financières qui détruiraient ensuite à leur tour cette croissance.

    Encore faudrait-il, que ces entreprises où régnerait cette justice et répondant à des normes sociales puissent évoluer dans un environnement financier qui leur soit favorable. C’est à dire dans un environnement où la finance est au service de l’économie… Et l’économie au service de l’humain et de son environnement.

    Ces entreprises où régnerait cette justice devraient pouvoir se financer uniquement par l’emprunt. Au terme de leur amortissement, les travailleurs deviendraient eux-mêmes propriétaires de leur entreprise.

    Il faudrait donner la possibilité à ces entreprises d’emprunter directement aux banques centrales, les intérêts retourneraient directement au bien commun.
    Encore faut-il pour cela que les flux monétaires concernés ne se mélangent pas avec des flux provenant de la spéculation des marchés financiers actuels.
    Il nous faudrait donc une grande banque nationale et effectuer un cloisonnement étanche entre banques de dépôts et banques d’affaires.

    Ceci dit, on ne va pas tout de même empêcher les capitaux disponibles de s’investir dans l’économie propre et réelle… Celle qui respecte l’humain et son environnement, une économie où des femmes et des hommes sont motivés par une plus juste répartition de la richesse produite… C’est une économie dynamique et prospère qui fait de la croissance… Oui mais, de la croissance pour TOUS.

    Il faudrait drainer les capitaux vers l’économie réelle.
    Par exemple la proposition n° 6 de Madame Royal en faveur des PME : « la modulation de l’impôt sur les sociétés pour une fiscalité plus équitable et pour donner la priorité à l’investissement des entreprises avec un taux plus bas si le bénéfice est réinvesti, et plus haut s’il est distribué aux actionnaires ».

    D’autres parts, on pourrait aussi, agir sur la fidélité des actionnaires à l’entreprise qu’ils financent. Pourquoi ne pas s’inspirer du système du PEA ou de l’ancien PEP. ( Plan d’Epargne Populaire ) Il s’agit là aussi de moduler l’impôt sur le rendement de l’épargne en fonction de la durée de l’investissement avec un taux plus bas pour ceux qui restent investis plus longtemps et plus haut pour ceux qui se dégagent plus vite de leur investissement.

    Et puis on ne pourra pas échapper à la moralisation de nos marchés financiers. D’abord en commençant par les fonds financiers. Il faut absolument que les gérants de fonds soient rendus responsables devant une assemblée élue des épargnants eux-mêmes.

    Ensuite au niveau des marchés financiers eux-mêmes, ne devrait circuler que des valeurs sûres, des titres purs ( actions / obligations ) qui soient bien IDENTIFIEES. Dans ces marchés financiers, les titres qui y circulent doivent être parfaitement identifiables, une action c’est une partie de propriété réelle appartenant à une société précise, une obligation c’est une dette réelle appartenant à un emprunteur précis. Il faut absolument interdire à l’industrie financière de nous fabriquer des produits virtuels et foireux avec des dettes irrécouvrables… C’est un véritable cancer pour notre économie.

    Pour s’introduire sur un marché financier les entreprises devraient répondre à des critères précis de lisibilité portant sur une éthique de respect des normes sociales et environnementales.

    Tout investisseur devrait avoir la possibilité de comparer à tout moment la valeur « comptable » ( réelle ) de l’entreprise où il investi, avec la dernière évaluation de sa valeur boursière. On ne peut pas éternellement exiger des rendements à 15 %, lorsque dans le secteur concerné la croissance réelle n’est que de 2 %.

    Il faudrait contrôler la volatilité excessive sur les titres pour empêcher des monopoles de se constituer. Il faut établir des règles de limitation aux échanges, fixer des limites ( maxi, mini ) aux fluctuations de prix d’un titre par exemple au cours de la même journée, fixer l’ampleur de cette volatilité selon l’importance et la grandeur du marché en question.

    Pour éviter les délits d’initiés parmi les cadres, banques d’investissement… Et toutes les personnes connaissant les dessous d’une opération, il faudrait les empêcher d’exécuter des ordres sur les marchés financiers tant que l’opération en question n’est pas dénouée. A nos juristes d’établir des règles de droit pour empêcher leurs amis ou et complices de faire les opérations en question à leur place éventuellement.

    Il faudrait aussi voir de très près ( le diable se cache aussi dans les détails ) les problèmes d’ordre techniques qui pourraient être invoqués, par exemple sur des problèmes de commandes à traiter, leur rapidité d’exécution ( maintenant à la vitesse de la lumière ) et d’autres problèmes de communications diverses qui consisteraient par exemple à empêcher le rachat d’une entreprise…

    Remettre la finance au service de l’économie… Et l’économie au service de l’humain et de son environnement. Nous pouvons commencer à le faire en Europe avec les principaux partenaires qui partagent cette vision. Dialoguons, trouvons des solutions et appliquons les surtout.

    C’est de cette façon que nous obtiendrons une France forte, dans une Europe forte…
       

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