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COMMUNIQUE IMPORTANT de LA FSC =
Communiqué ci-après du Comité de soutien à Olivier Bireaud dans le conflit qui l'oppose à la direction de la fédération du commerce.
Cette situation illustre d'une certaine manière une situation plus générale où des appareils de direction bureaucratisés tente de régler des divergences d'opinion et d'appréciation par des mesures autoritaires et répressives.
Il a fallu en passer par la justice pour commencer (tout n'est pas encore réglé et la vigilance s'impose) à rétablir les militants dans leurs droits et que la démocratie syndicale soit respectée.
Cette issue doit être un encouragement dans la perspective du prochain congrès pour tous les militants de ne pas mettre son drapeau dans sa poche et de ne pas hésiter à se prononcer et à s'exprimer Et sur le bilan de la CGT de ces 15 dernières années ET sur les orientations qui doivent être celles la confédération : Démocratie et orientation de classe!
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ALES, le 20 juillet 2012
LA JUSTICE ATRANCHé !
Réunis en AG le 20 juillet 2012, le Comité de Soutien à Olivier BIREAUD se félicite de l’ordonnance du Conseil des Prud’hommes d’Alès du 18 juillet 2012 (ci-annexée) qui annule le licenciement d’Olivier BIREAUD prononcé le 24 avril dernier par son employeur la Fédération CGT du Commerce et des Services.
En effet, le Conseil des Prud’hommes a jugé que : « conformément à l’art L-1132-1 du code du travail, nul ne peut être sanctionné en raison de ses opinions politiques ou syndicales. »
La discrimination est donc clairement établie
En conséquence le Conseil ordonne :
· « la réintégration d’Olivier BIREAUD dans son emploi sous astreinte de CENT EUROS (100 €) par jour de retard à compter du huitième jour suivant la signification de la présente ordonnance à la Fédération du commerce (…) CGT, prise en la personne de sa Secrétaire Générale en exercice, ».
· « la poursuite du contrat de travail aux conditions existantes avant la lettre du 24 avril 2012, »
Le lieu de travail d’Olivier est donc bien ALèS !!!
Cette décision de justice est pour nous la preuve de la légitimité de notre combat. Elle condamne clairement l’acharnement et la discrimination menés depuis le Congrès de Poitiers (mai 2011) par la Fédération CGT du Commerce contre l’un de ses salariés dont la seule faute a été de croire à l’une des valeurs fondamentales de la CGT, à savoir la DéMOCRATIE par le débat contradictoire.
Pourtant, nous avons interpellé, à ce sujet, à plusieurs reprises, Bernard Thibault, Michèle Chay (Secrétaire Générale Fédération Commerce & Services) ainsi qu’Alain Alphon-Layre (Membre de la CE Confédérale et Responsable du Secteur Santé au travail) et nous déplorons l’absence de réponse de leur part, ce qui constitue un total mépris.
Face à cette décision de justice, nous demandons donc aux Dirigeants de la Fédération mais aussi aux premiers responsables de la CONFéDéRATION GéNéRALE DU TRAVAIL de prendre acte de ce Jugement et d’avoir enfin la sagesse d’agir pour que cessent immédiatement toutes formes de répression contre celles et ceux qui ont exprimé leur conviction lors du Congrès Fédéral de Poitiers.
Nous pensons en particulier à Yucel BASARSLAN à Colmar qui a été également licencié et à l’Union syndicale CGT commerce de Paris qui est asphyxiée financièrement par la Fédération.
Nous appelons toutes celles et ceux qui soutiennent Olivier BIREAUD à rester mobilisés et vigilants. Le comportement de la direction de la Fédération CGT du Commerce que nous avons connu tous le long de cette triste affaire, nous démontre qu’il n’est pas impossible que celle-ci fasse appel, ce qui serait grotesque compte tenu du jugement !
Si tel était le cas, nous prendrions nos responsabilités, la mobilisation devra alors être encore plus importante pour combattre par tous les moyens afin de mettre fin à cette répression.
Cette victoire est celle de la démocratie, et de la liberté d’expression
Merci à tous ceux qui ont participé à ce résultat et restons mobilisés
Tags : commerce, federation, cgt, bireaud, 2012
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