EELV du Centre-Alsace peut-il représenter la gauche ? (1)

Premier épisode : les cantonales de 2004 !

La question est bien d'actualité et mérite débat ! Si l'électorat écologiste se reporte régulièrement à gauche, les positions des élus de cette mouvance sont plus qu'ambiguës. Quant au désistement républicain au deuxième tour en faveur du candidat de gauche le mieux placé, voilà une notion totalement ignorée depuis belle lurette (voir extrait ci-contre des DNA du 21 mars 2004). C'est pourtant l'ancien secrétaire de section PS que j'étais qui était à l'initiative du débat contre les recherches d'uranium dans le Val de Villé pour ne pas transformer "la plus belle des vallées" en Lozère alsacienne. C'est le même secrétaire du PS qui avait organisé le premier marché biologique de la vallée, que certains "écologistes d'avant-garde" ont ensuite récupéré à des fins mercantiles, mais qui n'ont fait qu'entraîner sa disparition. C'est ainsi que j'ai été amené à réorganiser un marché du terroir lors de mon mandat d'élu municipal, alors que nos élus écologistes ne se faisaient guère voir qu'au vin d'honneur de l'inauguration ! On se demande toujours ce qui a poussé à l'époque l'actuel conseiller régional EELV, adepte de "Cap21" de Corine Lepage (ancienne ministre de Chirac) à envoyer fax sur fax à la direction départementale des Verts pour qu'elle me retire son soutien. Voilà pour le côté "Histoire" et désistement républicain, qui a peut-être même privé la vallée d'un élu de gauche, qu'elle attend depuis 1849 ! Mais peut-être l'actuel élu régional ébauchait-il dès cette époque un plan de carrière qui risquait de lui échapper ? préférant l'intérêt personnel à l'intérêt collectif ?

Bientôt le 2ème épisode : le partage raté des pouvoirs !

NB : Claude Ledergerber, candidat écologiste en 2004 et 2011.