• En effet , c'est une honte !!!

    VESOUL : Quand le pouvoir et les dirigeants de PSA capitulent devant le diktat de Trump en Iran et s'en prennent aux droits des salariés !

    Publié le 16 juin 2018 par FSC

    Les dirigeants économiques et politiques français faibles devant le suzerain impérialiste et durs vis-à-vis des travailleurs.

    Alors que PSA vend 400.000 véhicules en Iran, sous la menace américaine ils se retirent du pays!

    Preuve s'il en fallait qu'ils ne représentent absolument pas l'intérêt général !

     

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    SOURCE : France Bleu

    Fin des 35 heures chez PSA Vesoul :

    "une honte" pour la CGT

    Les salariés de PSA Vesoul vont travailler plus de 35 heures par semaine à partir de septembre 2018. Direction et syndicats ont signé un accord ce jeudi soir. La CGT, qui n'a pas paraphé le document, parle de "honte" quand FO défend une décision "courageuse et intelligente pour les salariés".

    Les 35 heures chez PSA-Vesoul, c'est terminé. Trois syndicats - FO, la CFTC et la CFE-CGC - représentant près de 80% des 3.000 salariés, ont signé l'accord ce jeudi soir, après un dernier après-midi de négociations.  La durée de travail hebdomadaire sera portée à 37h45, sans compensation salariale complète, dès septembre. Seule la CGT a refusé de signer et dénonce la casse des 35 heures. Pour son délégué central, Jean-Pierre Mercier, "les salariés vont encore plus travailler gratuitement. Les salariés vont travailler 37 heures 45, payées 36 heures, soit trente-trois minutes de plus par jour, tous les jours de la semaine y compris le samedi quand il y aura des heures supplémentaires"

     

    "C'est une véritable attaque à portée nationale pour nous, poursuit le délégué syndical. C'est faire sauter le verrou des 35 heures dans un groupe industriel comme PSA qui est un groupe multimilliardaire où les actionnaires ont touché 480 millions de dividendes l'année dernière".

    Pour nous, c'est véritablement une honte d'avoir signé cet accord avec la direction", délégué central CGT groupe PSA

    Jean-Pierre Mercier ne décolère pas : "Pour nous, c'est véritablement une honte d'avoir signé cet accord avec la direction". "Les salariés ne demandent pas à travailler plus longtemps, explique-t-il. Ils demandent à être mieux payés, ils demandent à ce que les cadences diminuent, à ce que la charge de travail arrête d'exploser, ils demandent l'embauche des intérimaires et à travailler moins."