• EN LUTTE POUR UN SALAIRE DECENT !

    Jeudi 16 août 2012 4 16 /08 /Août /2012 11:08

    http://www.lavoixdunord.fr/sites/default/files/articles/ophotos/20120811/1295085649_chez-duacom-les-conditions-de-travail-f-227045.jpgLa CGT a organisé un barbecue de luttes, devant la société Duacom, à Douai, le vendredi 10 Août de 11 h 30 à 16 h 00 avec une conférence de presse à 14 h devant le bâtiment

    En effet, depuis l’ouverture du site en 2006, la charge de travail, l’organisation et les conditions de travail, les bas salaires ont engendré un turnover et un absentéisme de masse. La société a exploité depuis 2006, plus de 2000 jeunes salariés.

    Duacom, c’est actuellement un site de 400 salariés qui ont comme client et patron, le groupe Arvato.

    Arvato, c’est un important groupe de télécommunications, c’est 10 millions d’euros de bénéfices en 2010, 12 millions d’euros en 2011. Et pourtant, la structure mise en place par le groupe laisse supposer que sa société douaisienne Duacom, ne peut augmenter les salaires.

    A ce jour, Duacom travaille pour SFR. Cette société va procéder à un PSE, sous prétexte de l’arrivée de FREE et va obliger ses prestataires à réduire leur marge, afin de garantir la même rente à ses actionnaires en 2011.

    Pour info, SFR, c’est 1,4 milliards d’euros reversés à ses actionnaires en 2011.

    Assis sur leur tas d’or, Arvato et ses sociétés dont Duacom avec la complicité des grands opérateurs Orange, BOUYGHES, SFR, sans vergogne organisent,  jour après jour, l’exploitation de milliers de jeunes salariés.

    Les salariés de DUACOM avec la CGT, veulent vivre et  pas survivre. Ils ont débrayé à plus de 60 %, le 03 Juillet  lors des négociations salariales  pour dénoncer l’indécence des propositions de la Direction : 10 euros d’augmentation mensuelle.

    Ils demandent aujourd’hui, la réouverture de négociations, une juste répartition des richesses. Il n’est plus permis de prendre les salariés pour des citrons, ils doivent être reconnus dans leur travail et leurs compétences.

    Ils revendiquent un salaire de base à 1 700 euros brut pour vivre, se loger, payer leurs charges, avoir accès aux loisirs en un mot vivre décemment.

     

    Contact : Francis BREUX                                             Guillaume KUBIAK

    Syndicat FAPT CGT 59                                                  Section syndicale CGT Duacom

     

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