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    Ses atouts, sa campagne, sa légitimité #Je soutiensSégolèneRoyal

     
     

     

    La fièvre de la Rochelle n’en finit plus de retomber depuis que Ségolène Royal s’est vu investir par le Parti Socialiste sur la circonscription : dissidence, ballotage, soutiens de part et d’autre. Beaucoup de questions se posent, et au-delà du soutien de la compagne du Président qui, rappelons-le sans s’énerver, ne vaut pas plus que celui de ma grand-mère sous la Vème République, une analyse plus fine de la situation rochelaise s’impose.

    A ceux qui, à droite, comme à gauche, s’offusquent de la candidature de Ségolène Royal et défendent (bien mal) celle du dissident Falorni, rappelons quelques éléments du parcours de notre ancienne candidate à l’Elysée.

    Rappelons d’abord que l’argument du parachutage ne tient pas. Et si Ségolène Royal a bien été parachutée par François Mitterrand dans les Deux-Sèvres en 1988, elle a depuis, largement fait ses preuves sur le territoire. Elle est aujourd’hui présidente de la Région et il faut avoir bien peu de scrupule à dénoncer le fait qu’elle ne connaît pas le territoire.

    Il y a, ensuite, les conditions de son investiture. L’ancien premier secrétaire fédéral Olivier Falorni a beau s’agiter et emprunter les arguments de la droite et du Front National à tour de bras, le fait est que le PS a fait le choix de la parité. Ainsi donc la circonscription de La Rochelle était réservée à une femme et M. Falorni n’aurait eu d’autre choix que de quitter le parti s’il avait voulu s’y présenter.

    Il y a aussi les raisons de son investiture à La Rochelle. Ségolène Royal est une femme de convictions. Elle a montré, à de nombreuses reprises dans sa région et ailleurs, son attachement aux valeurs de République, au dialogue social et politique, et aux institutions de la République. Ses valeurs qu’elle porte en elle lui ont permis de rassembler une large formation politique dans sa majorité au conseil régional. Ces atouts dont elle dispose, elle a voulu les mettre au service de la France et la République en se portant candidate à la présidence de la l’Assemblée Nationale dans un contexte politique qui nécessite la concertation et le dialogue, y compris avec l’opposition.
    Aussi avait-elle le choix de reprendre sa place dans la 2ème circonscription des Deux-Sèvres. C’est-à-dire finalement, prendre la place d’une femme, Delphine Batho, qui fut autrefois sa suppléante et qui représente la nouvelles génération politique à gauche. Mais Ségolène Royal n’a jamais accepté les vieilles pratiques empruntées au passé et que certains responsables à gauche ne se gênent pourtant pas d’user. Au contraire, elle a choisi, dans le respect des règles du Parti, de candidater sur un territoire qu’elle connaît de part son expérience, et dans une circonscription où le député sortant était un homme qui n’avait pas l’intention de se représenter. Une bonne occasion d’allier modernité politique en permettant à Delphine Batho d’être élue et respect des militants.

    Olivier Falorni, lui qui ne pouvait espérer qu’une place de suppléant, profita sans doute de l’occasion pour rappeler son attachement aux vielles méthodes et pour dénoncer quelle injustice la parité pouvait créer : lui qui avait su asseoir son autorité sur tout le département se retrouvait doublé par qui ? … ou plutôt quoi ? UNE FEMME ! Et doublement même ! Ségolène Royal d’une part, mais aussi sa candidate initialement prévue, la conseillère municipale Patricia Friou. La droite aidant, Olivier Falorni y aura vu une bonne occasion de renverser son ticket et ainsi passer candidat, quitte a être exclu du PS. Bref, à l’heure où des questions se posent sur l’existence ou non d’une droite Républicaine, à l’heure où chacun fait l’analyse qu’être de droite est décidément synonyme d’opportunisme et que tous, à droite, pourrait faire de l’adage “sans foi, ni loi” leur devise, Olivier Falorni, lui, ne semble pas avoir plus de conviction. Ainsi, la droite rochelaise que certains disent être divisée en deux – la centriste et la radicale, celle qui a des valeurs et celle qui les troque avec le FN – a unanimement bafoué son engagement aux valeurs de droite en soutenant Falorni au nom de petits calculs machistes et électoralistes. L’intéressé, lui, tout aussi machiste, se félicite de ses nouveaux soutiens avec qui il partage la valeur de ne pas en avoir.

    Il y a, enfin, les causes de son investiture. Le Parti Socialiste et François Hollande doivent en grande partie la victoire à Ségolène Royal. C’est elle qui, en 2007, en 2008 et après, dans sa région, a su mettre sur la table des sujets que le parti avait oubliés : identité, nation, sécurité. C’est elle aussi, qui a remis en question les pratiques d’un autre temps dans le parti. Sans cette fraîcheur dans les idées et les pratiques que Ségolène Royal a su apporter, les Français auraient sans doute été plus réticents encore à voter pour François Hollande. De plus, elle a mené une campagne exemplaire dans la situation personnelle que l’on connaît et dans le contexte politique que l’on sait. Malgré sa défaite aux primaires, elle a su montrer son courage politique et c’est souvent elle qui fut la première à soutenir l’action du candidat Hollande dans les moments difficiles. Elle a largement mérité son siège à l’Assemblée et le perchoir.

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