• Excellent !!!

    22 Octobre 2017

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    "La France mérite mieux que ces charlots nuisibles de la finance et de l’inféodation à Washington, au fric et aux marchés."

     

    C’est l’histoire d’un mec...
     
    C’est l’histoire d’une création politico-médiatique par les élites, à la vitesse grand « V », pour les besoins du Medef et de la haute finance spéculative.
     
    C’est l’histoire d’un hold-up politique des classes dominantes pour préserver leurs six thèmes pourris jusqu’à la moelle.
     
    C’est l’histoire d’un OGM politicien aux yeux si bleus, si intelligent qu’il intelligence tout ce qu’il touche, les inégalités, la fiscalité, l’emploi, l’enseignement supérieur, la CSG, les APL, les salaires, l’hôpital, les services publics, le logement, les retraites...
     
    C’est l’histoire d’un mec charmeur, aux yeux si clairs, gonflé de chez gonflé (mot polysémique) comme une baudruche bancaire, un mec qui a le porte monnaie à la place des ventricules et les bourses si hautes qu’elles l’étouffent.
     
    C’est l’histoire d’un mec , un poulet de la thune, élevé en plein fric, élevé pour servir les siens, un mec-Mac tellement sûr de lui et arrogant qu’il ne supporte ni le vulgum pecus, ni la bassesse, ni le vulgarisme, sauf quand le vulgaire c’est lui, un mec qui est tout à lui seul TOUT, face à ceux qui ne sont rien et qui refusent de s’y complaire.
     
    C’est l’histoire d’un mec si policé, si aristo, que lorsqu’il se lâche, le vernis se crack-quèle bien vite.
     
    C’est l’histoire d’un mec, plein aux as (familier), qui se prend pour un Séraphin (les anges les plus  proches de Dieu), pour se faire aimer d’un peuple ingrat qu’il méprise, un peuple qui l’assimile à ce qu’il est : une fric-créature.
     
    On lui donnerait le bon dieu sans confession à « mic-mac »  s’il ne cachait, derrière la façade avenante, un « aucèl de malur » (occitan)
    un dictateur en herbe qui prétend coloniser, soumettre, NOUS, le peuple des «fainéants» et arrêter l’histoire.
     
    Alors c’est l’histoire (la petite) d’un mec qui , comme tous les riches, a fait fortune à la sueur de ses aisselles et qui maudit tous les « jaloux »,  ce petit peuple qui tape « le bordel » au lieu d’accepter les inégalités naturelles.
     
    C’est l’histoire d’un sacré mec qui a supprimé ce  sacré « totem » politique, ce « marqueur » idéologique : l’impôt sur les grandes fortunes, l’ISF qui empêchait les riches de bonne volonté de « ruisseler » sur les pauvres. Pietro le Nîmois n’aime pas ce mot, « ruisseler »... il lui préfère « pisser » (familier).
     
    A Nîmes, il n’a pas plu depuis six mois...
     
    Enterrer l’ISF, il fallait le faire... Quel courage ! Ce que même Sarko, pourtant zélé serviteur du CAC 40, n’osa pas.
     
    On dit que l’argent n’a pas d’odeur, mais   « pudis mai la moneda que non pas la susor » (occitan) : il pue davantage que la sueur.
     
    C’est l’histoire d’un mec, un Mac Macron (familier) création financière, le premier de « cordée » , celui qui ne dévisse jamais, qui mène le troupeau, un rupin « galetteux » (argot), une puissance chtonienne (soutenu) un nabab (familier) qui a de l’oseille plein les bottes (familier) et qui tient propos macaroniques de cuisine (cuistrerie).
     
    C’est l’histoire d’un mec qui aime croiser les niveaux de langue, qui se prend pour un nanarque (création), un Toutcésarien, un toutpuissant, un bon à parte, un conquérant de la tête aux gambettes (familier), chéri des dieux (actuels) : les patrons, les entrepreneurs. Ah les entrepreneurs, ces nouveaux bienfaiteurs de l’humanité !! Jadis, nous les appelions les « tôliers », les exploiteurs.
     
    C’est donc l’histoire d’un vrai mec , un dur des durs, qui à lui seul est venu à bout de  cet ISF « qui ne servait à rien »... Un vrai mec, de bonne famille,  un « fismac » ;  mais le magma boursier commence déjà à se déliter. Les grosses ficelles apparaissent de moins en plus... Taillons lui (leur) la veste que le jupitérien (vite redescendu) et sa classe sociale, qui nous vampirisent, aliènent, écrasent, méprisent... méritent. ME-RI-TENT.
     
    La France mérite mieux que ces charlots nuisibles de la finance et de l’inféodation à Washington, au fric et aux marchés.