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Les derniers rebondissements des affaires DSK continuent à poser questions, non sur cet homme qui a failli devenir président de la République mais sur les amis qui l’ont porté à bout de bras. Des questions se posent sur le Parti Socialiste qui n’a rien vu venir ou a fait semblant de ne rien voir. Egalement sur la presse qui connaissait les agissements de DSK, elle aurait dû enquêter et informer le citoyen lambda. Quant à la droite, je ne m’avance pas beaucoup en disant qu’elle attendait le faux pas, certes arrivé trop tôt pour elle. De même pour François Hollande, il lui suffisait d’attendre l’erreur fatale; il savait la grande fragilité de DSK (il avait eu à gérer l’affaire Banon quand il était premier secrétaire) Le pari n’était pas risqué en lançant sa propre candidature.

Le comportement de DSK était connu, assurément pas répréhensible aux yeux de la loi (enfin pour le moment) mais difficilement compatible pour briguer la magistrature suprême. DSK président de la République c’était une bombe à retardement qui pouvait exploser à tous moments et nuire gravement à l’intérêt général du pays. Je me dis que le Parti Socialiste a été bien léger ou pire malhonnête en poussant la candidature DSK avec tellement de zèle. Une autre candidate en d’autres temps n’avait pas eu autant d’égards… (c’est un euphémisme) Comme je l’écris ailleurs: Nafissatou Diallo nous aura sauvés d’un désastre DSK.