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    Bienvenue sur le blog d'@dam

    « Je ne suis pas allé partout, mais je suis revenu de tout » (Coluche)

     
     
    Lundi 27 août 2012 1 27 /08 /Août /2012 11:00

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    Ce film montre comment l'eau, la santé, les gènes humains, les semences, les connaissances traditionnelles et nouvelles sont de plus en plus accaparés par des entreprises privées, pour leur seul profit, au détriment des populations.

     

    L’eau, la santé, les gènes humains et végétaux, les connaissances anciennes et nouvelles, plus rien ne semble pouvoir échapper au destin de marchandise. Face à la voracité des marchands qu’adviendra-t-il de la notion de bien commun qui est la base de toute vie en société ?

    Le marché peut-il être le garant du " Bien Commun " ?

     

     Documentaire réalisé en 2002 par Carole Poliquin (63mn)

    Ce film présente une succession de témoignages, tournés au Canada, aux États-Unis, au Mexique, en France, au Brésil et en Inde, qui relatent ces processus de soumission du monde aux intérêts privés et leurs conséquences pour les citoyens. Carole Poliquin a choisi une présentation en clin d’œil aux sept jours qui auraient suffi à dieu pour créer le monde selon la Genèse : mais dans son film, c’est l’homme d’affaire qui asservit le monde en sept jours...

     

    • Le 1er jour, l’eau : projet d’exportation de l’eau d’un lac canadien, assèchement du fleuve Colorado pour alimenter la culture industrielle américaine au détriment du Mexique.
    • Le 2e jour, les connaissances : dépôts de brevets sur les produits naturels en Inde.
    • Le 3e jour, les semences : avec Monsanto qui dépossède les agriculteurs de leurs semences et de leurs méthodes de culture par la dispersion des OGM. 
    • 4e jour : les gènes et le vivant, qui font l’objet de dépôts de brevets empêchant le développement de la médecine prédictive.
    • 5e jour : les services publics et la pénurie créée dans le secteur public de santé, favorisant les compagnies d’assurances et les entreprises pharmaceutiques sous prétexte d’économies et de réduction d’impôts.
    • 6e jour : les médicaments où la protection des investissements est privilégiée par rapport au droit à la vie, avec l’exemple des traitements contre le sida
    • Le 7e jour enfin est réalisée la suppression des obstacles au marché par la neutralisation des institutions politiques, les traités commerciaux ayant préséance sur les lois nationales.

     

      "Dans tous mes films, je me suis attachée à décrire à quelles aberrations nous mène la dérive économiste et marchande de notre société. Avec "Le Bien commun...", ce que j’ai voulu dénoncer, c’est l’extension de la sphère marchande à toutes les activités humaines, le marché se veut non seulement global, géographiquement mais aussi total, faisant de chaque activité humaine, de la nature elle-même, voire de nos propres gènes, une occasion d’affaires. "Carole Poliquin.

      Source : Agoravox

    le bien commun est une conséquence de la connaissance du bien par l'homme.

    Parce que l'homme a cette faculté de connaître ce qui est bon, il a le pouvoir de le protéger, et la faiblesse de le menacer. Ainsi, l'aspect humain est excessivement important puisque c'est lui qui régule les éléments que l'on pourra mettre dans la définition du bien commun. Mais c'est la connaissance du bien qui amènera l'homme à respecter, parmi les choses partagées, celles qu'il souhaite voir protégées, celles qui sont véritablement de l'ordre du " bien commun ".

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    Par Adam - Publié dans : film documentaire - Communauté : les cafards associés

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