• HELAS !!!

    23 Janvier 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Hier à Bruxelles, les 28 ministres des Affaires étangères du capitalisme européen recevaient le président de l'Autorité palestinienne. Fédérica Mogherini, la représentant de l'UE du capital à l'étranger, ne lui a concédé que de vaines paroles.

    Certes, elle a confirmé que l'UE est favorable à deux états au Moyen-Orient avec Jérusalem comme capitale partagée. Pour autant, si Israël existe bien sur la carte des états dans le monde, les Palestiniens n'ont toujours pas le droit d'avoir le leur. Des paroles donc de la part de Bruxelles hier et aucune reconnaissance pure et simple de la Palestine.

    Mais comment aurait-il pu en être autrement? Le capitalisme européen travaille main dans la main avec les marchands israéliens occupant des territoires palestiniens. Le 11 décembre dernier, le chef du gouvernement israélien de droite et d'extrême droite était reçu à bras ouverts par les 28 ministres des affaires étrangères à Bruxelles.

    Quant à la France, se disant la championne de la paix au Moyen-Orient, elle n'est que la vassale des USA de Donald Trump. Emmanuel Macron a envoyé à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne ou de ce qu'il en reste, Aurélien Lechevalier, son conseiller spécial aux affaires étrangères. Et qu'a-t-il dit au gouvernement palestinien ou ce qu'il en reste? "Ce n'est pas le moment de se désengager." Façon claire d'ordonner la reprise des discussions avec les USA de Donald Trump.

    Le vice-président de la libre Amérique, reçu avec tous les honneurs par Israël, n'a pas dit le contraire: "Il n'y a pas d'alernatives au leadership américain pour mener le processus diplomatique. Quiconque refuse de parler avec les Américains ne veut pas la paix".

    Mahmoud Abbas n'a rien obtenu de plus de l'UE du capital. Mais, quitte à le répéter, comment aurait-il pu en être autrement de la part de cette organisation européenne au service exclusif du capitalisme?

    Et pendant ce temps:

    L'UE au président de l'Autorité palestinienne: des paroles comme toujours et aucun acte politique comme toujours