• HONTE AU PARLEMENT EUROPEEN !!!

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      - RÉSOLUTION DU « PARLEMENT EUROPÉEN »: VERS UNE NOUVELLE GUERRE DE CLASSE CONTRE LA RUSSIE ? (Avec Vidéos)

      Le 19 Septembre 2019, le « Parlement Européen » a voté une Résolution adressée entre autres, mais principalement, à la Fédération de Russie, et lui enjoignant expressément de formuler des jugements de valeurs sur sa propre histoire tout à fait à l’opposé de ce qu’ils sont actuellement, et principalement sur la période de construction du socialisme en URSS, précédant la seconde guerre mondiale, période dite du « stalinisme ».

       

      La Fédération de Russie ne se revendique aucunement du socialisme mais assume pleinement, et même le plus souvent, avec fierté, la reconstruction de la Russie durant cette période socialiste qui a précédé la seconde guerre mondiale, et notamment, la reconstruction de sa défense militaire, qui lui a finalement permis de vaincre le nazisme sur son propre sol et dans une grande partie du reste de l’Europe.

       

      La période de recul, mais pas sans Résistance, en URSS, face aux armées nazies, n’a duré que six mois, se terminant en Décembre 1941 par la Bataille de Moscou, que les nazis ont renoncé à prendre face à la contre-offensive soviétique.

      Bien avant Stalingrad, c’est déjà le tournant décisif de la seconde guerre mondiale, alors que toutes les armées européennes occidentales se sont effondrées dès les premiers jours de la guerre, sauf les Britanniques, néanmoins contraints à se replier sur leur île.

       

      La reconstruction des forces armées de l’URSS s’est effectuée en parallèle de la construction du socialisme en URSS et n’aurait pu réussir sans cette construction et ce type de développement économique accéléré.

       

      En réalité, et de plus, ce développement économique s’est réellement effectué sur la période très courte qui va de la fin de la NEP à l’Opération nazie Barbarossa, soit une dizaine d’année en tout, de 1931, véritable début de l’industrialisation socialiste, à 1941.

       

      En URSS même, des forces politiques révisionnistes et trotskystes se sont opposées à ce choix politique socialiste en cherchant à prolonger la NEP, voire à l’étendre au secteur déjà socialisé (Trotsky). Ces forces politiques ont effectivement été réprimées et parfois brutalement.

       

      Dans le contexte de la montée du fascisme et du nazisme en Allemagne et dans divers pays d’Europe, la survie de l’URSS et le développement de son économie étaient évidemment vitales pour sa capacité de Résistance au fascisme. C’est dans cette optique que des procédures qui peuvent effectivement aujourd’hui paraître expéditives ont été menées contre ces forces politiques d’ « opposition », et en réalité de sabotage, objectif ou délibéré, de la Résistance soviétique, qui était pourtant la seule force réellement déterminée à arrêter le fascisme.

       

      Compte tenu de son isolement et du refus de faire un front uni antifasciste de la part des autres nations européennes, l’URSS n’a pas eu d’autre choix que de négocier, sous la forme du traité de non-agression dit « pacte Ribbentrop-Molotov », un délai pour tenter de parachever sa défense.

      Le prétendu « partage de la Pologne » ne faisait en réalité que remettre la frontière russo-polonaise à sa place légitime d’avant l’agression polonaise de 1919 et ne constituait donc en rien une clause illicite de ce traité.

       

      C’est bien l’Europe occidentale qui était alors non seulement incapable d’assumer ses responsabilités face au fascisme et au nazisme, mais usait de plus complaisamment d’ une double diplomatie dans l’espoir d’affaiblir l’URSS face au nazisme et d’abattre ainsi la première union de nations d’envergure continentale basée sur la construction du socialisme.

       

      Aujourd’hui, par cette Résolution du 19 Septembre 2019, le « Parlement Européen » tente essentiellement, sous couvert d’ « anti-totalitarisme » de fédérer les populations occidentales à la fois contre la Fédération de Russie et contre toute tentative de résurgence d’un mouvement ouvrier communiste réouvrant la perspective d’un développement économique socialiste.

      Et cela alors que les nations d’où sont issus les élus de ce « Parlement » sont incapables de régler leur propre crise économique et sociale et continuent d’attiser les différents foyers de guerre dans le monde, et même en Europe, en Ukraine principalement.

       

      Ces « parlementaires européens » ont donc besoin de masquer ainsi leur propre incapacité en tentant d’assimiler le nazisme, dont leurs prédécesseurs ont favorisé l’ascension, et le communisme, tel qu’il a permis le développement du socialisme en URSS et la défaite du nazisme, précisément.

       

      Cette résolution est un tissu de mensonges historiques tout à fait digne de leurs prédécesseurs « munichois » qui ont livré les clefs de la Tchécoslovaquie à Hitler.

      Dans la pratique, elle vise directement, outre la Fédération de Russie, toutes les forces européennes progressistes et réellement antifascistes, conscientes que seule la fin du capitalisme et le passage au socialisme réel, c’est à dire réellement prolétarien, peuvent assurer un avenir de paix et de progrès social.

       

      Cette réinterprétation réactionnaire de l’histoire n’émane pas seulement de ce « Parlement européen » dans son ensemble, mais plus précisément des régimes les plus réactionnaires en son sein, directement inspirés par les « nouvelles » idéologies sociale-fascistes qu’il prétend dénoncer, en réalité comme simple prétexte, mais qu’il cautionne et protège, en pratique, comme c’est le cas en Ukraine, notamment.

      Ce n’est pas simplement en dénonçant cette mascarade pseudo- « démocratique », ni en pleurnichant pour un pseudo- « frexit de gauche » qui ne mène nulle part ailleurs, sinon au social-fascisme lui-même, que les marxistes-léninistes authentiques, rejetant le révisionnisme, pourront organiser une Résistance digne de ce nom, mais bien en unissant le prolétariat et les autres classes populaires sur les revendications sociales qui s’en prennent directement à la cause unique de ce « mal européen » comme des autres : le capital.

       

      On ne connaît pas, actuellement, la réaction de la Russie au sujet de cette « résolution », et bien évidemment il faut d’abord savoir ce qu’elle entend éventuellement faire. Dans le cas d’une réaction suffisamment claire, ne serait-ce que sur le droit des nations à disposer d’elles-même, il serait alors juste pour les ML d’exprimer clairement et ouvertement leur soutien à la Russie sur ce point et sur l’ensemble de ses initiatives de Résistance anti-impérialiste, sans pour autant préjuger du soutien également nécessaire aux forces du progrès social en Russie.

       

       

      Le texte « européen » du 19/09/2019

      DECLARATION PE vs STALINISME TA-9-2019-0021_FR

       

      La notice Wikipédia sur le traité de non-agression du 23 Août 1939, remis en question et incriminé par cette « résolution ».

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_germano-sovi%C3%A9tique

       

      Ci-dessous, quelques extraits, particulièrement « incriminants » (soulignés en rouge), de cette résolution mensongère, essentiellement anticommuniste, et plus spécifiquement, anti-staliniste, dirigée contre la victoire du socialisme édifié durant la période dite « stalinienne » de l’URSS, c’est à dire la période socialiste prolétarienne, qui s’est terminée avec la contre-révolution khrouchtchevienne de 1953-56, aboutissant, in fine, à la capitulation totale de l’URSS en 1989-91, passant notamment par ce vote du Congrès des députés soviétiques évoqué dans cette résolution, ça ne s’invente pas, …au paragraphe K !!!

       

      LE COMMUNISME ET LE STALINISME INCRIMINÉS >>>

      « B. considérant qu’il y a 80 ans, le 23 août 1939, l’Union soviétique communiste et l’Allemagne nazie ont signé un pacte de non-agression, connu sous le nom de pacte germano-soviétique ou pacte Molotov-Ribbentrop, dont les protocoles secrets partageaient l’Europe et les territoires d’États indépendants entre les deux régimes totalitaires selon des sphères d’influence, ouvrant la voie au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale;

      D. considérant qu’après la défaite du régime nazi et la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’après-guerre a été synonyme, pour certains pays d’Europe, de reconstruction et de réconciliation, tandis que d’autres sont restés, pendant un demi-siècle, soumis à des dictatures, parfois sous l’occupation ou l’influence directe de l’Union soviétique,et privés de liberté, de souveraineté, de dignité, de droits fondamentaux et de développement socio-économique;

      E. considérant que si les crimes du régime nazi ont été jugés et punis lors du procès de Nuremberg, il reste urgent de sensibiliser l’opinion publique, de dresser un bilan moral de cette période et de mener des enquêtes judiciaires sur les crimes du stalinisme et d’autres dictatures;

      F. considérant que, dans certains États membres, la loi interdit les idéologies communiste ou nazie;

      I. considérant que la commémoration des victimes des régimes totalitaires, la reconnaissance et la prise de conscience des séquelles, communes à toute l’Europe, laissées par les crimes commis par les dictatures communistes, nazie et autres revêtent une importance cruciale pour maintenir l’unité de l’Europe et de ses peuples et construire une Europe à même de résister aux menaces extérieures contemporaines;

      K. considérant que bien que le Congrès des députés du peuple de l’URSS ait condamné, le 24 décembre 1989, la signature du pacte germano-soviétique ainsi que les autres accords conclus avec l’Allemagne nazie, en août 2019, les autorités russes ont rejeté toute responsabilité dans ce pacte et ses conséquences et promeuvent désormais une théorie selon laquelle la Pologne, les États baltes et l’Europe de l’Ouest sont en réalité les véritables instigateurs de la Seconde Guerre mondiale;

      L. considérant que la commémoration des victimes des régimes totalitaires et autoritaires, la reconnaissance et la prise de conscience des séquelles, communes à toute l’Europe, laissées par les crimes commis par les dictatures stalinienne, nazie et autres revêtent une importance cruciale pour maintenir l’unité de l’Europe et de ses peuples et construire une Europe à même de résister aux menaces extérieures contemporaines;

      2. souligne que la Seconde Guerre mondiale, conflit le plus dévastateur de l’histoire de l’Europe, a été déclenchée comme conséquence immédiate du tristement célèbre pacte de non-agression germano-soviétique du 23 août 1939, également connu sous le nom de pacte Molotov-Ribbentrop, et de ses protocoles secrets, dans le cadre desquels deux régimes totalitaires ayant tous deux l’objectif de conquérir le monde se partageaient l’Europe en deux sphères d’influence;

      3. rappelle que les régimes communistes et nazi sont responsables de massacres, de génocide, de déportations, de pertes en vies humaines et de privations de liberté d’une ampleur sans précédent dans l’histoire de l’humanité, qui auront à jamais marqué le XXe siècle; rappelle que le régime nazi est coupable de ce crime abject qu’est l’Holocauste; condamne sans réserve les actes d’agression, les crimes contre l’humanité et les atteintes aux droits de l’homme à grande échelle perpétrés par les régimes totalitaires nazi, communistes et autres;

      5. demande à tous les États membres de l’Union de procéder à une évaluation claire et fondée sur les principes en ce qui concerne les crimes et actes d’agression commis par les régimes communistes totalitaires et le régime nazi;

      6. condamne toute démonstration et toute propagation d’idéologies totalitaires, telles que le nazisme et le stalinisme, dans l’Union européenne;

      10. réclame une culture mémorielle partagée, qui dénonce les crimes commis par le passé par les régimes fasciste, stalinien et autres régimes autoritaires, de manière à permettre notamment à la jeune génération d’acquérir la résilience nécessaire pour faire face aux menaces auxquelles la démocratie est confrontée à l’heure actuelle; invite les États membres à encourager l’éducation, par l’intermédiaire de la culture grand public, à la diversité de nos sociétés et à la connaissance de notre histoire commune, notamment les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, telles que l’Holocauste, et la déshumanisation systématique des victimes pendant de nombreuses années;

      15. maintient que la Russie reste la plus grande victime du totalitarisme communiste et que sa transformation en un État démocratique sera entravée aussi longtemps que le gouvernement, l’élite politique et la propagande politique continueront de blanchir les crimes communistes et de glorifier le régime totalitaire soviétique; invite par conséquent la société russe à accepter son passé tragique;

      16. s’inquiète vivement des efforts déployés par les dirigeants de la Russie d’aujourd’hui pour déformer les faits historiques et blanchir les crimes commis par le régime totalitaire soviétique; considère ces tentatives comme un élément dangereux de la guerre de l’information qui est menée contre l’Europe démocratique et qui cherche à diviser notre continent; demande dès lors à la Commission d’agir de manière décisive pour contrecarrer ces tentatives;

      22. charge son Président de transmettre la présente résolution au Conseil, à la Commission, aux gouvernements et aux parlements des États membres, à la Douma d’État de la Fédération de Russie ainsi qu’aux parlements des pays du partenariat oriental.

       

       

      VIDEOS :

      Juin 1941 Résistance à Brest-Litovsk

       

      Décembre 1941 Bataille de Moscou (4 épisodes)

       

       

      Et une chanson

       

       

      Source de l'article : https://tribunemlreypa.wordpress.com/2019/09/27/resolution-du-parlement-europeen-vers-une-nouvelle-guerre-de-classe-contre-la-russie/

       

      « - Staline contre le culte de la personnalité