• L'hôpital se meurt !!!

    11 Juin 2019

    Publié par El Diablo

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    On cons­tate un dou­ble­ment de la charge de tra­vail infir­mier en 10 ans, du fait de la réduc­tion de la durée moyenne de séjour (DMS) et du déve­lop­pe­ment des alter­na­ti­ves à l’hos­pi­ta­li­sa­tion. Les patients qui res­tent à l’hôpi­tal ont un maxi­mum de soins en un mini­mum de temps.

     

    Cette inten­si­fi­ca­tion du tra­vail dété­riore davan­tage un envi­ron­ne­ment de tra­vail natu­rel­le­ment patho­gène (tra­vail posté, horai­res déca­lés, tra­vail de nuit, forte demande psy­cho­lo­gi­que, tra­vail phy­si­que­ment exi­geant auprès de patients alités, expo­si­tion à un envi­ron­ne­ment de tra­vail mal­sain, mani­pu­la­tion de chi­mio­thé­ra­pies).

     

    Le pro­ces­sus indus­triel de tari­fi­ca­tion à l’acti­vité (T2A) débou­che sur une perte de sens : l’infir­mière est formée à des soins per­son­na­li­sés qui pren­nent en compte le contexte de vie et d’éducation du patient, ce qui va à l’encontre des grilles de Groupe homo­gène de malade GHM et de Groupe homo­gène de séjour GHS.

     

    « Au final, le pro­fes­sion­nel infir­mier passe sa jour­née à courir d’un patient à l’autre, pour enchai­ner des actes de soins, sans lui lais­ser le temps de réel­le­ment pren­dre en soins la per­sonne, ce qui donne le sen­ti­ment d’avoir mal fait son tra­vail », pré­cise Thierry Amouroux, le porte-parole du Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNPI CFE-CGC.

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