• LA HONTE =

    2 Juin 2019

    Publié par El Diablo

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    C’est pas moi qui le dit, c’est le Figaro ! Jusqu’à quand allons laisser les profits capitalistes internationaux ignorer l’intérêt national ? Alors que Général Electric annonçait ce 27 mai la suppression de 1000 emplois, Jean-Charles Hourcade [1] revient sur l’affaire Alstom depuis son origine.

     

    8 heures à peine après les élections européennes, l’américain General Electric (GE) a annoncé la suppression de plus d’un millier d’emplois sur son site de Belfort.

     

    Les syndicats, réunis le 28 mai en présence d’Hugh Bailey, nommé Directeur Général de GE France le 22 avril, dénoncent une “bombe sociale”. Quand on sait que le même Hugh Bailey était précédemment le conseiller pour les affaires industrielles d’Emmanuel Macron à l’époque où il était ministre de l’Économie et avait piloté la vente à GE de la branche énergie d’Alstom (chaudières et turbines de génération électrique), il est urgent de revenir sur la genèse de ce nouveau coup dur et d’en tirer tous les enseignements pour préparer au mieux la riposte.

     

    En septembre 2015, c’est à l’issue d’un véritable thriller politico-industriel que GE prenait le contrôle de la division Énergie d’Alstom, signant ainsi l’un des pires revers stratégiques qu’ait connu la France en 150 ans d’histoire industrielle. Seul le naufrage d’Alcatel, qui fut le leader mondial de l’industrie des télécommunications jusque dans les années 2000, et sa prise de contrôle par le finlandais Nokia, peuvent fournir l’image d’une telle Bérézina.

     

    Aujourd’hui ce sont donc plus de 1000 postes qui sont menacés.

    L’histoire s’inscrit dans le temps long. Jusqu’en 1998, les activités d’Alstom, Énergie et Ferroviaire, faisaient partie du plus puissant conglomérat industriel français, la CGE (Compagnie Générale d’Electricité, rebaptisée en 1991 Alcatel-Alstom). 

     

    […]

     

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