• LE COMBAT SYNDICAL PLUS QUE JAMAIS NECESSAIRE =

    Cyril LAZARO

     
    Samedi 25 février 2012 6 25 /02 /Fév /2012 10:48

    Gérard aura dû aller jusqu'en cassation pour enfin faire valoir ses droits. D'autres dossiers de harcèlements et de discriminations sont pendants devant les tribunaux.

    Ce qui se passe à Disneyland Paris n'est pas joli joli, et le plus grave, c'est que ce type de comportement se perpétue sur le terrain, sans que la Direction ne semble prendre la pleine mesure sur ce qu'est la réalité de son entreprise.

    Il y a la race des Seigneurs, qui peuvent tout se permettre en toute impunité, et la race des esclaves qui sont là pour subir. Si un esclave se rebelle, il est impitoyablement broyé par la machine Disney et la lenteur judiciaire.

    Fut un temps où ce style de scandales pouvaient être remontés à la Direction afin de trouver des solutions.

    Aujourd'hui, le découpage en établissements rendant autonome chaque chef d'Etablissement accélère la dégradation des conditions de travail des salariés, et ceux-ci n'ont plus aucun recours pour se faire entendre en interne.

    L'encadrement fait corps et quels que soient les remontées des représentants du personnel, on leur répond invariablement que tout va bien, c'est le petit salarié qui fait des histoires.

    Avec une telle politique et cette totale absence de stratégie sur le long terme, Disneyland Paris va avoir des surprises de plus en plus déplaisantes.

    Et ce ne sont pas les accords bidons signés par des partenaires sociaux bidons qui redonneront une quelconque crédibilité à cette façon de manager une entreprise qui mérite bien mieux en terme d'image que ce qu'elle nous présente aujourd'hui.

    Amitiés à tous et à toutes

    Cyril LAZARO

    Délégué du personnel CGT (rien à voir avec la CGT de l'entreprise)


    Disney condamné pour harcèlement

    L'affiche de Disneyland Paris. L'affiche de Disneyland Paris

     

    Une manageuse diffusait des photos d'un cascadeur, torse nu, dans tous les locaux.

    Après cinq ans de bataille judiciaire, Gérard Ravenet a obtenu gain de cause. Il vient de faire condamner Disneyland Paris à 15.000 euros de dommages et intérêt pour harcèlement moral et sexuel.

    L'affaire a commencé en 2006. Gérard Ravenet, à l'époque chef des cascadeurs chez Disney, est victime des avances insistantes de sa supérieure hiérarchique. Jusqu’à ce qu’il découvre, un matin en arrivant, des photos de lui torse nu affichées à divers endroits de son lieu de travail. Des photos que sa responsable aurait trouvées sur Internet.

    "Elle me caressait la joue"

    "Il y en avait dans les bureaux, dans son bureau à elle, dans les toilettes, dans l'atelier, sur le parking, dans la salle de musculation, il y en avait partout. Ça a duré plus de trois semaines", raconte Gérard Ravenet au micro d'Europe 1.

    Au-delà des photos exposées un peu partout sur son lieu de travail, le cascadeur est victime de gestes déplacés de la part de sa supérieure. "Elle me caressait sur la joue, me disait : 'tu n'es pas bien rasé ce matin" ou 'qu'est-ce-que tu es bien formé'", se souvient-il.

    Mais il semblerait que Gérard Ravenet n'était pas le seul à faire l'objet de telles remarques. "On la voyait bien regarder les cascadeurs. Moi c'est vrai que j'étais plus formé que les autres donc elle était peut être attirée par les muscles", estime-t-il.

    La manageuse toujours en poste

    Malgré l'insistance de la manageuse Gérard Ravenet assure qu'il a toujours refusé les avances. "Moi je suis marié, j'étais là pour travailler, je n'étais pas venu pour m'amuser", explique-t-il. Résultat : l'employé a été licencié.

    Mais après une longue bataille judiciaire, la Cour de cassation vient de lui donner gain de cause en confirmant la condamnation de Disneyland Paris à 15.000 euros de dommages et intérêts pour harcèlement moral et sexuel. Quant à la fameuse manageuse, elle serait toujours employée chez Disney.

    Source europe1.fr

    15 000 euros pour le cascadeur torse nu de Disney

    L'ancien employé poursuivait le groupe pour harcèlement moral et sexuel. Il vient de gagner son procès.

     
     
    Disney Paris

    L'ancien cascadeur du parc d'attraction de Marne-La-Vallée a mené un combat judiciaire pendant plus de cinq ans avant d'obtenir gain de cause.

     
         

    PROCÈS - L'ancien chef des cascadeurs de Disneyland Paris vient de remporter son procès après cinq ans de combat judiciaire, a révélé vendredi Europe 1. Gérard Ravenet vient en effet de faire condamner Disneyland Paris à 15 000 euros de dommages et intérêt pour harcèlement moral et sexuel. Il poursuivait le groupe et plus particulièrement sa supérieure hiérarchique depuis cinq ans.

    Photos osées affichées au mur
    Selon Europe 1, la victime était confrontée aux avances insistantes et récurrentes de sa supérieure hiérarchique. Un matin, en arrivant dans les bureaux du parc d'attraction de Marne-la-Vallée, l'employé est tombé nez-à-nez avec des photos de lui torse nu affichées à sur de nombreux murs des bureaux. Selon lui, sa supérieure hiérarchique aurait déniché les clichés sur Internet et les aurait placé en évidence. "Il y en avait dans les bureaux, dans son bureau à elle, dans les toilettes, dans l'atelier, sur le parking, dans la salle de musculation, il y en avait partout. Ça a duré plus de trois semaines", a raconté Gérard Ravenet au micro d'Europe 1. Selon la victime, sa supérieure aurait également eu des gestes et des réflexions déplacés à son égard, mais aussi à l'égard de ses collègues cascadeurs.

    "Que tu es bien formé"
    Gérard Ravenet n'hésite pas à répéter les formulations exactes utilisées par sa chef : "Tu n'es pas bien rasé ce matin" ou "qu'est-ce-que tu es bien formé". Marié et pas intéressé, le cascadeur a toujours rejeté les avances. Ces refus lui ont coûté cher puisque le salarié a été tout bonnement licencié. Sa chef quant à elle, travaille toujours chez Disneyland Paris. On ne sait pas si elle est restée la supérieure hiérarchique des cascadeurs...

    Source metrofrance.com

     

    Tags Tags : , , , ,