• LES BREVES DU POI =

    Ce matin en bref // 2014-07-03 // Jeudi 3 juillet 2014

    ce matin en brefConférence sociale : le patronat a salué les annonces de Valls sur la pénibilité et levé toute menace de boycott. Thierry Lepaon (CGT), a estimé que la réponse apportée par le Premier ministre était une «véritable provocation» et demande à François Hollande de «clarifier les objectifs» de la conférence sociale.  Jean-Claude Mailly (FO), a déclaré : «Qu’on ne nous parle pas de dialogue social, moi, j’appelle ça du diktat social», laissant planer un doute sur sa participation à la conférence sociale. Quant à Laurent Berger (CFDT), il a vu dans l’interview du Premier ministre « une rupture en termes de dialogue social»,
    Quelques heures après sa mise en examen pour trafic d’influence et corruption, l’ancien président Sarkozy, a contre-attaqué dans une interview radiotélévisée en dénonçant une « instrumentalisation politique » de la justice. A l’UMP, en dehors des proches sarkozystes, les soutiens étaient prudents voire plus que réservés.
    Pacte de responsabilité : les députés ont adopté hier le gel des retraites de plus de 1200€ pour un an de plus, soit au total 18 mois. Les amendements de suppression de ce gel, soutenus par le Front de gauche, les écologistes, les socialistes «frondeurs», l’UMP, l’UDI et le Front national, ont été rejetés par 76 voix contre 53.
    Réforme territoriale : au sénat, un front PCF, UMP et radicaux de gauche a fait adopter par 174 voix contre 134, une motion préalable pour soumettre le projet à referendum. Dans la soirée, l’Assemblée nationale a rejeté cette proposition. La discussion reprend donc au sénat sur le projet du gouvernement.
    La grève se poursuit depuis le 2 juin à l’hôpital psychiatrique Guiraud de Villejuif dans le Val de Marne contre la suppression de 9,5 jours de RTT à plus d’un millier d’agents.
    Un demi-million de manifestants ont défié le 1er juillet à Hong Kong date anniversaire de la rétrocessions à la Chine il y a 7 ans. La plupart des participants réclament le suffrage universel pour désigner leur prochain dirigeant et refusent que la promotion à l’école de la langue mandarin conduise à la disparition du cantonais.